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L’UMP cible les allocataires du RSA
10 juin 2011, par
Au moment où l’UMP lance le volet social du plan d’austérité en stigmatisant les victimes de sa politique, le gouvernement se bat pour faire baisser les impôts payés par les plus grosses fortunes.
À la Présidentielle de 2007, le candidat UMP subit une défaite historique à La Réunion. Il n’arrive pas à rassembler 40% des suffrages. Ce score montrait l’ampleur de la crise de confiance entre les Réunionnais et celui qui allait devenir le président de la République.
Quatre ans plus tard, la situation s’est aggravée. Le chômage bat des records, plus de 140.000 Réunionnais sont inscrits à Pôle Emploi. La pénurie de logements s’est accentuée. Dans son dernier rapport, la Fondation Abbé Pierre note qu’à peine 1.000 logements sociaux ont été construits en 2010. C’est loin de répondre aux besoins des 30.000 familles qui attendent pour certaines depuis des années un logement social.
Sur les prix, l’inflation a de nouveau franchi la barre des 3%. C’est la conséquence des hausses à répétition des prix des carburants. Conséquence, le pouvoir d’achat s’effondre.
Le gouvernement supprime des emplois
Loin de prendre en compte tous ces signes d’alerte pour s’impliquer dans la sortie de crise, le gouvernement continue d’affaiblir les Réunionnais. Pour cela, il s’appuie depuis mars dernier sur un Conseil régional désormais contrôlé par l’UMP. Ce changement a eu lieu au moment où le gouvernement a lancé son plan d’austérité. Il affirme être obligé de trouver 100 milliards. Pour cela, le choix opéré est de baisser les dépenses publiques.
À chaque visite ministérielle, le langage est clair, les Réunionnais subiront le plan de rigueur. Et pour la rentrée prochaine, des suppressions de postes sont annoncées dans l’Éducation nationale.
Le résultat de toutes ces décisions, c’est l’augmentation de la pénurie d’emplois. Il est donc plus difficile pour un travailleur au chômage d’en sortir, et s’il avait des droits à l’indemnisation, ces derniers s’épuisent. Il ne reste alors plus que le RSA pour tenter de survivre.
Nouvelle étape de la casse sociale
Mais voilà qu’en pleine crise, l’UMP décide alors de culpabiliser les victimes de cette politique. Plutôt que d’accompagner les projets visant à créer les emplois qui répondent aux besoins, l’organisation à la tête du gouvernement veut atomiser les emplois aidés en contrats de cinq heures hebdomadaires. Il ne s’agit pas de créer les conditions du retour à l’emploi, mais de maintenir les pauvres dans la misère en leur imposant de se partager les miettes.
Cette mesure s’inscrit dans le plan de rigueur du gouvernement. Car aux côtés des suppressions de postes dans la fonction publique, il était également annoncé une baisse des dépenses d’intervention de l’État, c’est-à-dire de la solidarité nationale.
Le ministre des Affaires européennes a été le premier à être envoyé au front, en lançant l’attaque contre le « cancer de l’assistanat ». Le deuxième volet, c’est l’annonce du secrétaire général de l’UMP se prononçant pour la mise en place de ces contrats aidés au rabais.
Force est de constater que le plan de rigueur, ce n’est pas pour les riches. Car pendant qu’il stigmatise les victimes de sa politique, l’UMP s’apprête à donner des cadeaux supplémentaires à ceux qui continuent à s’enrichir sous ce gouvernement. C’est le projet d’alléger l’Impôt de solidarité sur la fortune, tout un symbole.
M.M.
Nouveaux cadeaux pour les riches
Le gouvernement tente de faire voter plusieurs décisions modifiant le Budget 2011. Pour les recettes, ce sont encore des cadeaux pour les plus riches. Ainsi, le seuil de l’Impôt de solidarité sur la fortune doit être relevé de plus de 50% : 1,3 million d’euros de patrimoine au lieu de 790.000 euros. Cette proposition du gouvernement vise à exempter de cet impôt 300.000 contribuables.
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