Comme chacun le sait, la dotation de l’État en faveur de la continuité territoriale a été suspendue. « Beaucoup de personnes défavorisées ont pu bénéficier de cette aide, et sur la commune du Tampon, environ 5.000 personnes ont profité de cette aide pour voyager. Alors que Didier Robert prône la défense de la famille, des personnes en difficulté, des retraités, il n’a même pas tapé du poing sur la table face à son gouvernement pour défendre les familles », déplore Rose May Gibralta, membre de l’opposition du Conseil municipale.
Alors que dans le même temps, l’État verse 200 millions d’euros par an à la Corse, alors que la distance est plus réduite. Il convient également de retenir que « la continuité territoriale est une compétence de l’État », ajoute Philippe Berne.

Une opposition farouche à tout projet d’avenir

« On constate un réel retard de la commune par rapport au développement durable notamment, les transports sont insuffisants, d’ailleurs il le reconnaît lui-même, la déchetterie est à revoir », dénonce Marie Hélène Berne.
D’autre part, Didier Robert était farouchement opposé au tram-train, au Parc National des Hauts, le projet de la Rocade a été abandonné, « on a l’impression que le Maire est contre à tout ce qui pourrait faire avancer la commune. Il y a bien la médiathèque, mais il est vrai que cela devenait urgent, notamment pour une ville universitaire » souligne le membre de l’opposition du Conseil municipal.
Rappelons que le jury citoyen, qu’avait mis en place le maire sur le projet Rocade, avait émis, le 22 février dernier, un avis favorable (110 voix pour et 65 voix contre) au projet avec toutefois une autre déviation par l’Est du Tampon. Mais aujourd’hui, le Maire n’a absolument pas tenu compte de l’avis de ce jury, ce qui laisse présager dans un avenir proche des problèmes de circulation au Tampon. Alors que cela aurait pu être évité en devançant les évènements. Et dire que la mairie a bloqué des terrains pendant des années pour cette Rocade qui ne verra finalement pas le jour, « à part peut être une petite 2 voies sur des fonds communaux. Alors que la Région avait déjà validé le projet et son phasage. Les coûts s’élevaient à 64 millions d’euros pour la Région et 11 millions pour la commune », souligne Philippe Berne.
Autre point, celui des grands kiosques de la Plaine des Cafres.
« Nous avons appris que ces kiosques ont été construits sans permis de construction. Aujourd’hui, ils sont inoccupés, ils se dégradent et cela prive les habitants des hauts des touristes » ajoute Marie Hélène Berne.
Selon, la section, il n’existe aucun plan d’avenir pour le Tampon, aucune politique ambitieuse et « nous souhaitons que cela change car le Tampon mérite mieux cette politique à la petite semaine ».

SP