
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Assemblée Générale Extraordinaire
8 septembre 2019
A l’occasion de l’Assemblée Générale Extraordinaire, militants et militantes ont eu une analyse détaillée de la situation économique et sociale réunionnaise. Un rapport indispensable pour les militants et adhérents, afin d’affronter les enjeux des élections à venir.
Portée par Julie Pontalba, l’analyse du Parti Communiste Réunionnais déplore qu’au niveau sociale, La Réunion est toujours un département hors norme, « et la situation ne s’améliore pas, au contraire ». Cette dernière a présenté plusieurs points essentiels qui inquiètent un peu plus chaque les réunionnais.
Dans le domaine du logement, « on ne cesse de constater la dégradation des lieux et en même temps les difficultés d’accession », a souligné la jeune femme. Cette dernière a dénoncé les bailleurs sociaux locaux qui abandonnent leur responsabilité aux mains de filiales extérieurs. Ainsi, « la SIDR et la SHLMR ont été vendu à des filiales françaises. Comment améliorer les conditions ici, si les bailleurs sont ailleurs ? C’est impossible », craint la militante de Saint-Denis.
Dans le domaine de l’éducation, « cela fait un bon moment que l’école ne joue plus son rôle de formateur et d’ascenseur social », a assuré l’enseignante de mathématique. « Quinze jours à peine après l’annonce des résultats du bac au début du mois de juillet, une étude publique indiquait qu’un Réunionnais sur trois quitte l’école sans diplôme », a-t-elle ajouté.
Quant à l’illettrisme, La Réunion détient l’un des taux les plus élevés : 1 jeune sur dix quitte le système scolaire sans savoir lire. « Pourtant l’apprentissage de la lecture et la réussite aux diplômes sont les rôles fondamentaux de l’école. Visiblement, le système ne fonctionne pas à La Réunion, pourquoi ? Et jusqu’à quand allons-nous accepter l’échec de nos enfants ? », a déploré Julie Pontalba.
Concernant la question identitaire, « les menaces sur notre langue sont toujours d’actualité », a assuré la jeune femme. Lors d’une conférence de presse, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse « valorise, exulte le créole mais dans la réalité tout est fait pour l’étouffer. Nous avons tous entendu parler de ce professeur portois sanctionner parce qu’il s’était exprimé en créole dans une réunion. Dans ce domaine rien n’est gagné ».
Dans le domaine économique, « plusieurs faits sont alarmants », a constaté cette dernière. Il y l’urgence de la situation des planteurs. Le gouvernement a annoncé qu’à partir de 2020, il n’accordera plus les 28 millions d’aide annuelle : « il n’a pas prévu non plus de solution compensatoire mais a sommé les planteurs de trouver un plan d’ici juillet 2020 ».
« Sans cette enveloppe et sans plan de reconversion c’est la fin non seulement de la filière canne mais avec elle la fin de toute la filière agricole ; c’est l’aggravation de la situation sociale et économie », a assuré Julie Pontalba.
En 2020, il est aussi prévu la suppression de l’Octroi de mer, « qui est la source principale de financement des collectivités et notamment des communes ». A cela s’ajoute, le rachat des enseignes Vindémia par le Groupe Bernard Hayot, qui va accentuer les monopoles et augmenter les prix.
« C’est l’aggravation assurée de nos conditions de vie. Comment nos habitants vont-ils faire face à l’augmentation inévitable des prix, quand la moitié vit en dessous du seuil de pauvreté ? Comment pouvons-nous vivre décemment ? », s’est-elle inquiétée.
Concernant l’arrivée du super porte-conteneurs d’une capacité de 12 000 colis : « on nous dit qu’il y aura beaucoup plus de marchandises en beaucoup moins de temps ! Mais cela signifie surtout que nous allons importer plus de chômage et transférer encore plus rapidement nos capitaux vers les pays extérieurs ».
Selon elle, « c’est l’accentuation de l’économie de comptoir caractéristique du système néo-coloniale c’est-à-dire que notre marché est destiné à servir une métropole au dépend des intérêts de notre pays ».
La venue de ces super porte-conteneurs entraînera une hausse des arrivées de voitures sur notre île, « mais est-ce vraiment raisonnable ? », a posé Julie Pontalba. Enfin, alors que les effets du changement climatique se fait ressentir à La Réunion et dans le monde, que tout le monde s’accorde sur la fin des ressources pétrolières, « n’est-il pas temps de réfléchir et de développer d’autres modes de déplacement ? Nous serons obligés d’y arriver tôt ou tard, alors autant l’anticiper ».
« Devant tous ces problèmes qui vont aggraver une situation déjà très grave, l’état français n’a pas de solution », a déploré Julie Pontalba. Cette dernière a rappelé la demande d’Emmanuel Macron, lors de restitution du grand débat.
Le président avait demandé aux responsables locaux de trouver eux-mêmes les solutions, « mais depuis juillet que font ces responsables ? Qui a fait des propositions ? ».
Or, ces difficultés doivent être traitées rapidement car elles divisent notre peuple et détruisent la cohésion de la société réunionnaise ». Une cohésion fondamentale pour le PCR, qui depuis sa création, œuvre à assurer l’union des réunionnais, à travers un programme pour et par les réunionnais.
« Nous devons maintenir l’unité du peuple réunionnais », car « nous entendons, chaque jour autour de nous, sur les réseaux sociaux, sur les ondes, sur les radios, les attaques envers tel ou tel groupe de personnes, la faute à untel si on n’a pas de logement, la faute à l’autre si on n’a pas de travail ».
Cette situation pourrait éclater, et remettre en question la cohésion. Pourtant, « nous avons pourtant eu des propositions, nous avons expérimenté plusieurs lois qui n’ont résolu que partiellement et temporairement les problèmes », tels que la loi sur légalité sociale, la LOOM, la LODEOM, LEGOM, le livre bleu...
« Il n’y a pas eu d’amélioration durable », a assuré Julie Pontalba, « nous avons besoin d’un changement global, comme en 1946 où c’est tout simplement le statut de l’île qui a été changé ».
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