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Recrudescence de mises en cause de la Région et de son président
21 août 2008
Pour la première fois, Paul Vergès n’a pas inauguré un lycée ou une réhabilitation d’établissement. Il a expliqué hier à la presse la raison de cette décision. Le président de la Région indique que le communiqué précisant que le préfet allait inaugurer la réhabilitation d’un lycée alors que c’est la Région qui a financé les travaux et assuré la maîtrise d’ouvrage est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Paul Vergès pointe une succession de mises en cause de la Région et de son président par des représentants du gouvernement ou des services de l’Etat depuis plusieurs mois. Successions de maladresses ou traduction d’une politique ? Paul Vergès précise que sur la base de vérifications, des conclusions seront tirées.
Paul Vergès devait inaugurer la réhabilitation du Lycée Leconte de Lisle hier à Saint-Denis. Il a expliqué hier à la presse pourquoi il n’est pas venu à la Cité scolaire du Butor.
La veille, un communiqué de la Préfecture adressé à la presse annonce que « le préfet a le plaisir d’inaugurer » la livraison de ce chantier.
Or, depuis les premières lois de décentralisation, c’est le Conseil régional qui a la compétence et la responsabilité de la construction et de l’entretien des lycées. C’est donc la collectivité qui a investi 17,8 millions d’euros dans ce chantier qui a duré deux ans. Et comme l’indique la plaque commémorative soulevée hier matin au Butor, Paul Vergès devait inaugurer la réhabilitation en présence notamment du préfet.
Le préfet s’est excusé publiquement du contenu du communiqué, indiquant que c’est une « erreur » liée à un contexte particulier dans ses services. Paul Vergès prend acte de l’explication du préfet, et ne compte pas mettre en cause la bonne foi du représentant de l’Etat. Le président de la Région souligne d’ailleurs que l’objet de la conférence de presse n’est pas une affaire personnelle avec le préfet. Mais cet événement est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
« La coupe était pleine »
Car Paul Vergès constate que depuis plusieurs mois se succèdent les « mises en cause du Conseil régional, et notamment de son président ». Et il donne plusieurs exemples.
En réponse à une question d’Huguette Bello au gouvernement à l’Assemblée nationale, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer avait publiquement mis en cause la Région en affirmant que 3.000 emplois sont disponibles à La Réunion et que s’ils ne sont pas pourvus, c’est le fait de l’inadéquation entre les formations financées par la Région et le marché de l’emploi. Il s’avère que le collectif Agir Pou Nout Tout à fait auprès de l’ANPE les démarches pour connaître où sont ces 3.000 emplois. Vérification faite, ces 3.000 emplois n’existent pas.
Peu de temps après, lors de la séance plénière de l’Observatoire des Prix et des Revenus, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer a dit que pour augmenter le pouvoir d’achat des Réunionnais, il faut demander au président de la Région de baisser l’Octroi de mer sur les produits de première nécessité. Paul Vergès rappelle qu’il a précisé à la presse que depuis 20 ans, il n’y a pas d’Octroi de mer sur les produits de première nécessité.
Paul Vergès cite également une déclaration d’un membre des services de la Préfecture s’interrogeant sur le bien-fondé d’envoyer des Réunionnais se former au métier de grutier pour travailler sur la route des Tamarins.
Les mises en cause s’amoncellent, et à la lecture du communiqué du préfet, Paul Vergès a considéré que « la coupe était pleine ».
Quelles conclusions ?
La « recrudescence » de ces mises en cause amène à poser une question. De deux choses l’une. « Soit elles sont le résultat d’une accumulation de problèmes personnels, ou est-ce la traduction d’une politique, qui inspire cette politique ? ». « Comment traduire cette succession de faits ? ». La Région va faire les vérifications nécessaires.
S’il s’avère qu’ils sont l’expression d’une politique, alors la Région tirera les conclusions après avoir découvert la source de cette politique afin de « mieux y répondre » sur le fond.
Quant à la forme, « la Région est extrêmement respectueuse de ses partenaires, elle respecte les compétences et les responsabilités, mais elle demande qu’en contrepartie, les partenaires respectent les compétences et les responsabilités de la Région », poursuit le président du Conseil régional. « Je dois du respect à mon partenaire au nom du respect que je dois à moi-même », ajoute-t-il, « certains, en manquant de respect à l’institution, manquent de respect à eux-mêmes ».
Les conclusions seront fermes, précise le président de la Région, et elles seront annoncées publiquement.
Manuel Marchal
La Région et l’inauguration de la réhabilitation de Leconte de Lisle
Hier au Lycée Leconte de Lisle, il est à noter que comme prévu, la Région a assuré sa part de logistique pour contribuer à la réussite de la cérémonie d’inauguration de la réhabilitation, à travers notamment la mise à disposition de la sono et de personnels.
Par ailleurs, le Conseil régional était représenté par deux vice-présidents : Denise Delorme et Raymond Mollard.
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Messages
21 août 2008, 06:24, par P-M Minjoz, professeur au Lycée Leconte de Lisle
L’inauguration n’est pas le fait d’une personne. Si elle a lieu en présence de personnalités politiques ou religieuses, cela ne signifie pas que c’est telle personne et non pas telle autre qui inaugure. Les augures, dans la vieille religion romaine faisaient savoir leur présages à l’occasion d’une décision politique majeure, d’une construction importante ou d’une élection. Mais ils n’avaient rien à voir avec ceux qui avaient financé le projet ! Le sens magique de la cérémonie, à laquelle de nombreux citoyens étaient conviés, s’est un peu estompé, mais il en reste la volonté de marquer les choses par un rite sacrificiel (cocktail), par des paroles, par une inscription, et surtout par sa présence : c’est cette présence qui, comme lors d’un mariage, avalise le fait. Aussi, c’est par abus de langage qu’un représentant dit qu’il "inaugure" un établissement pour dire qu’il sera présent à l’inauguration et fera un discours. En ce sens, le fait que M. le Préfet "inaugure" mon lycée n’empêchait en rien M. le Président de l’inaugurer aussi... au même titre que les autres personnes présentes.