
Une nouvelle prison au Port : une hérésie !
3 juillet, parUne information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La Mairie de Sainte-Suzanne dénonce la manipulation politicienne de la détresse des travailleurs
14 décembre 2012
Depuis très tôt mercredi matin, les salariés et les dirigeants de l’Association GOUSSE ont bloqué les accès aux services techniques et à l’Hôtel de Ville, empêchant ainsi le bon fonctionnement des services municipaux. Hier, la commune de Sainte-Suzanne a tenu une conférence de presse pour répondre aux accusations de l’opposition municipale. Car il est clair que les travailleurs du GOUSSE sont utilisés à des fins politiciennes par des opposants qui n’admettent pas que la population ait soutenu le Parti communiste réunionnais quand il a décidé de redonner la parole au peuple pour désigner son maire, Maurice Gironcel.
La conférence de presse tenue hier par l’équipe municipale a permis de préciser les éléments suivants.
Toute l’affaire tourne autour de l’Autorisation d’occupation temporaire. D’après la direction du GOUSSE, la Mairie fait trainer les choses pour mettre en difficulté l’association. Or, la vérité, c’est que se sont les responsables du GOUSSE qui ont organisé le retard.
En effet, la commune rappelle que l’ancienne Autorisation d’occupation temporaire est terminée depuis le 31 mars 2012, ce qui n’a pas été bloquant pour le GOUSSE dans ses activités. L’absence d’AOT n’est donc pas un élément bloquant puisqu’ils ont continué leurs activités.
La responsabilité des dirigeants du GOUSSE
La Mairie rappelle au GOUSSE le 3 avril l’expiration de cette AOT et lui demande de procéder aux démarches nécessaires pour une nouvelle demande afin de préserver ses emplois.
Après un silence radio du GOUSSE durant 5 mois, courant septembre 2012, le GOUSSE demande une nouvelle fois I’AOT auprès de la commune par courrier simple sans joindre de dossier complet.
Pour pouvoir instruire la demande, la commune formule une demande de pièces par courrier du 12 octobre 2012. Le projet complet du Plan de Relance (plan de financement, plan cadastral, mesures techniques, etc.) est réclamé au GOUSSE.
Pour débloquer le dossier, le maire reçoit le président du GOUSSE le 31 octobre. Sont évoqués le relogement du GOUSSE et les AOT. Le président du GOUSSE est en accord avec les propositions formulées par la commune et propose de confirmer par écrit après saisine de son Conseil d’administration.
Début novembre, un dossier relié est remis aux services municipaux. Le dossier est hélas incomplet : pas de plan de financement, pas de pièces graphiques, pas de programme technique précis.
Mi-novembre, après son Conseil d’administration, un courrier du GOUSSE notifie au maire son refus de relogement de ses services.
Les services municipaux réfléchissent sur d’autres solutions de relogement.
Le 7 décembre 2012, lors de son comité de pilotage sur le plan de relance, l’association précise les urgences.
La Mairie a maintenu la même subvention
Tenant compte des précisions d’urgence apportées le vendredi 7 décembre, le maire signe une AOT le lundi 10 décembre malgré un dossier incomplet. Dans le même temps, les nouvelles propositions de relogement en centre-ville sont mises par écrit. Il leur est précisé dans ces courriers que les frais de loyer, de raccordement eau et électricité sont pris en charge par la Mairie.
Dès le lundi matin 10 décembre 2012, une rencontre est fixée à 14h avec le directeur du GOUSSE pour lui présenter sur site les mesures proposées. Ce rendez-vous est annulé sur sa demande à 13h50 alors que les services municipaux étaient déjà sur place.
Dès lors, tout le monde peut s’interroger sur la réelle stratégie du GOUSSE…
À ce stade, la commune rappelle qu’elle a octroyé au GOUSSE 10.000 euros, mais que 25.000 euros lui a été apporté en nature (valorisation des loyers non perçus dans les 2 locaux mis à disposition + eau et électricité). On est ainsi proche des 40.000 euros octroyés en 2011 pour maintenir l’équilibre financier de la gestion du GOUSSE. On rappelle également que la moitié des 40.000 euros de 2011 a été utilisée pour l’acquisition de matériels qui n’a plus à être renouvelée pour 2012 compte tenu de la durée de vie des appareils (minimum 5 ans).
Qu’attend Daniel Alamélou pour soutenir le GOUSSE au Conseil général ? Dans son courrier adressé à la présidente du Département, la Mairie de Sainte-Suzanne indique, d’une part, que les autorisations nécessaires à l’intervention sur les sites (Cascades délices, Cascade Niagara, Route des Hauts de Bagatelle et de Bras Pistolet) ont été délivrées le 10 décembre 2012 à la suite du Comité de pilotage qui s’est tenu le 9 décembre dernier. Les AOT délivrées au GOUSSE depuis lundi 10 décembre permettent au Conseil général de renouveler son financement et maintenir les emplois du GOUSSE dans sa totalité. La balle est dans le camp du Département où est l’élu Daniel Alamélou. La mairie rappelle que le Conseil général supprime dès 2012 les 90.000 euros annuels finançant les encadrants du GOUSSE. Daniel Alamélou s’y est-il opposé ? « Au dire des membres de l’association le 12 décembre 2012, c’est près de 700.000 euros que le GOUSSE perd auprès du Conseil général. Ils précisent aussi que le 10 décembre, ils reçoivent un courrier du Département signalant les difficultés de renouvellement du financement » , ajoute la Mairie. La lenteur des relations entre GOUSSE et Département est étonnante. D’autant plus étonnant pour la Mairie que le Département met en cause : 1) Les AOT qui n’ont pas été bloquées pour 2012 alors qu’elles sont finies depuis le mois de mars. 2) Le relogement de GOUSSE, alors qu’il est de bonne voie pour un relogement aux frais de la Mairie et constituant un soutien nature supplémentaire d’environ 10.000 euros. Le conseiller général de Sainte-Suzanne connaissait la situation du GOUSSE. Ne peut-on pas parler de manipulation politique « gros doigt » pour noyer le poisson ? Cette manipulation de la détresse des personnes conduit à de graves conséquences : - Des menaces de mort sur des fonctionnaires de la commune. - Des insultes vis-à-vis des élus et des fonctionnaires. - La perturbation des services publics et l’asphyxie du centre-ville. « En anticipant la fin programmée du GOUSSE par le Conseil général, les dirigeants du GOUSSE et le Conseiller général ont demandé dès le début d’année 80.000 euros à la commune pour compenser le retrait du Conseil général » , rappelle la Mairie de Sainte-Suzanne, « sachant pertinemment que la commune n’a pas cette marge de manœuvre, les manipulateurs comptent faire endosser au Maire la manipulation de Daniel Alamélou » . |
GOUSSE : qui paie quoi ? Les projets du GOUSSE sont financés de la manière suivante : - Pour les salaires des contrats aidés : 95% État et 5% Région. - Pour les encadrants : financement 100% par le Département. - Pour la logistique : Département et commune. La commune venant principalement en nature sur la logistique (locaux + engins), complétée par une subvention annuelle. Au total, c’est avec près de 25 à 40.000 euros que la commune apporte son soutien au GOUSSE. À cela s’ajoute l’implication de la CINOR sur le traitement des tous les déchets des chantiers. |
Problème de gestion du gousse Sur appel de la Préfecture le 13 décembre 2012, les services municipaux ont eu confirmation : - Que les 36 emplois aidés du plan ravines sont renouvelés pour le GOUSSE ; - Que les autres projets du GOUSSE n’ont pas eu de suites favorables compte tenu du manque de sérieux dans le montage administratif et comptable des projets, au dire même de la Préfecture. La commune et la Préfecture se posent des questions sur la gestion administrative du GOUSSE. L’association doit apporter des réponses sur son fonctionnement et des véritables responsables de la situation actuelle. |
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
Alors que Mayotte subit un enchevêtrement de crises - pauvreté structurelle, dégradation des services publics, conséquences dramatiques du cyclone (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)
Mézami, zot i rapèl lo mo kazou ? Mi anparl pa bann vyé roshé konm mwin mé la zénérassion d’apré. Si mi di kazou, kossa zot i oi dann zot (…)
Une délégation du "Collectif des usagers de la ligne Réunion - Comores" a été reçue le 2 juillet à la Région, à la demande de la Présidente (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)