Après la trahison de Mme Bello contre les Réunionnais

Le 10 juin sanctionnera cette trahison

7 juin 2012

Les Réunionnais vont élire leurs députés pour 5 ans dimanche prochain. Ce sera alors l’occasion de sanctionner ceux qui, après avoir des années durant été soutenus par le Parti communiste réunionnais et ces militants, leur ont tourné le dos et tentent de détruire le Parti.

Le Parti communiste réunionnais a 53 ans.
53 années de lutte pour un réel développement de La Réunion.
Tout au long de ces 53 années, le PCR s’est préoccupé concrètement d’égalité sociale, de justice, d’accès au logement, de santé publique, d’éducation, de mobilité, d’environnement et d’emploi, de culture et d’identité.
Il a veillé à ce que ce développement, contrairement à d’autres contrées, se construise au profit des plus défavorisés, sans jamais opposer leurs intérêts à ceux des autres groupes sociaux.
Nous sommes une île. Les intérêts de tous doivent donc être pris en compte, et c’est en rassemblant, en expliquant sans cesse, qu’il est possible de surmonter les inévitables contradictions de notre société.

Un véritable front

Par les luttes revendicatives, tant sociales que politiques, conduites sous l’impulsion du PCR, et bien qu’il reste beaucoup à faire, la société réunionnaise a considérablement évolué.
Au fil des ans, un travail en commun, ses initiatives politiques, une volonté — traduite dans les faits — ont permis de constituer un véritable front des forces favorables à la mise en œuvre de solutions permettant d’aller vers un développement solidaire.

Changer de cap

Cette année, au terme de la très forte prise de conscience d’un profond besoin de changement politique, les résultats de l’élection présidentielle à La Réunion indiquent que — pour l’immense majorité — le modèle actuel ayant épuisé ses possibilités, il n’est plus en capacité d’apporter des réponses à leurs attentes : le chômage reste massif, de criantes inégalités subsistent, le mal-développement frappe une famille sur deux.
Changer de cap est une ardente obligation, la seule perspective lucide en dépit des réelles difficultés qu’il nous faut affronter au nombre desquelles l’impact démographique, la croissance de la demande sociale, le changement climatique, le défi énergétique, les crises économique et financière, la réduction des marges de manœuvre budgétaire de l’État qui en découle.

L’heure du rassemblement

De tout cela, à des degrés de conscience divers, chacun en convient.
Nous le disons et le répétons, l’heure est donc au rassemblement.
Ce rassemblement, cette réconciliation peuvent se réaliser autour d’un texte : le contrat spécifique pour La Réunion noué entre le Président de la République François Hollande et Élie Hoarau, et massivement ratifié dans les 24 communes, le 6 mai 2012.
C’est pourtant ce moment historique que certains — alléguant des blessures d’ego — choisissent pour porter un coup à l’élan en faveur d’un réel progrès.

Portés au pinacle

Depuis que les luttes existent à La Réunion, elles ont toutes eu à combattre — comme partout ailleurs dans le monde et tout au long de l’histoire de l’humanité — les agissements de personnes reniant leur parole et se retournant contre leurs sœurs et frères de lutte. Pour le plus grand bonheur de ceux — aujourd’hui fortement minoritaires — qui s’opposent avec constance à tout progrès véritable.
La preuve en est que, communistes affirmés, ils étaient vilipendés hier par les moyens de communication à grande diffusion. Sitôt leur reniement proclamé, les voici portés au pinacle par ces mêmes médias qui leur décernent le label de “vrais communistes”. Et plus ils insultent leur parti ainsi que ses dirigeants, plus ces médias leur accordent de place et les trouvent pétris de qualités révolutionnaires.

Un nouvel épisode

Le dimanche 13 mai dernier, à Saint-Paul, s’est joué un nouvel épisode de la trahison et de la division du peuple réunionnais.
À l’origine, Mme Bello a refusé sa désignation par l’instance dirigeante de son parti puis par une assemblée générale extraordinaire unanime réunissant 1.500 militants à Sainte-Suzanne.
Ce refus de respecter la charte du PCR et la démocratie s’accompagnait d’une proclamation d’appartenance au PCR.

Un « nouveau parti politique »

Mme Bello ayant refusé d’aller à la conquête de la 7ème circonscription avec le soutien du Parti, les instances dirigeantes du PCR y ont alors désigné Fabrice Hoarau.
À cette candidature, Mme Bello a opposé celle d’Emmanuel Séraphin, adjoint de Saint-Paul, directeur de cabinet du TCO,… avant de faire machine arrière en constatant l’inéligibilité, pour incompatibilité, de son 13ème adjoint.
Puis elle désigna son 1er adjoint, M. Jean-Marc Gamarus. Cette désignation fut accompagnée de l’annonce prochaine d’un programme fondateur d’un « nouveau parti politique ».

Son but

Au terme de cette “révolution” annoncée, nous avons, comme à l’accoutumée, une “vraie communiste” qui jette le masque et dévoile son but : détruire le Parti communiste réunionnais.
De programme, ils n’en ont point d’autre. Il suffit de se référer aux discours prononcés sur les estrades depuis l’annonce de leur reniement. Celui de Saint-Paul se passe de commentaire : une cible unique, le PCR, et de vagues incantations en guise de “programme”.
Et qu’importe si ces renégats doivent tout au PCR et aux dizaines de milliers de militants qui, au long de ces 53 années, ont défriché avec abnégation le long chemin dont ont profité ces quelques personnes sans mémoire, ni principe.

Une minorité

Comparés à la grande masse de celles et ceux qui, leur vie durant, ont — sans jamais faillir — tenu le cap malgré une répression souvent cruelle, ces quelques individus ne représentent qu’une minorité. Ils resteront la minorité et, sans tarder, nous les retrouverons dans les rangs de cette minorité qui, sous des noms d’avatars, ne lutte en fait que pour le maintien de privilèges attachés à un mandat. Mandat conquis par le peuple sur la base d’un programme, celui élaboré par le PCR, et dont ils se détournent aujourd’hui en tentant de détruire ceux sans l’action desquels et les perspectives tracées, ils et elles ne seraient que d’illustres inconnus.
Nous prenons La Réunion à témoin : le 10 juin sanctionnera cette trahison, comme d’autres rendez-vous électoraux passés ont sanctionné d’autres reniements.
L’écume de ces péripéties retombera bientôt. Aussi, sans plus tarder, doit se poursuivre le travail entamé de longues dates dans l’intérêt général.

Un groupe de militants communistes réunionnais

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