
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Assemblée plénière du Conseil régional - Budget primitif 2006
21 décembre 2005
Le vote du budget primitif 2006 du Conseil régional a eu lieu lundi. Un budget qui accorde la priorité à ’deux grands chantiers qui marqueront le 21ème siècle’ et qui ’correspond à l’intérêt fondamental de l’île’, devait déclarer le président de la Région, Paul Vergès.
Jamais le niveau d’investissement de la Région Réunion n’avait atteint une telle hauteur, malgré un contexte spécial, où l’année 2006 sera notamment marquée par des transferts influant sur la structuration budgétaire de la collectivité et sur la gestion du personnel (transferts des personnels de la DDE et personnels TOS de l’Éducation nationale). Ce budget s’inscrit dans un contexte très particulier, qu’on aurait tort de sous-estimer, à l’image de l’opposition, toujours aussi friande d’enfantillage infécond.
En effet, le vote de ce budget coïncide avec deux grands projets soutenus par les dirigeants européens (la route des Tamarins et le Tram-Train), qui impliquent la mise en œuvre de moyens financiers importants, mais également avec la réalisation de documents stratégiques, à savoir la révision du Schéma d’aménagement régional (SAR), l’entrée en vigueur du nouveau Plan régional de développement de la formation (PRDF) et l’élaboration du Plan de développement durable (PDD).
Force est de constater que le budget 2006 continue sa progression depuis l’année 2000, soit 373 millions d’euros supplémentaires. En 2006, le budget est de 761 millions d’euros contre 388 millions d’euros en 2000. Oui, jamais le niveau d’investissement n’avait atteint une telle proportion, soit 70% du budget global.
Pour ce qui est des recettes fiscales de la collectivité, les taux de la fiscalité régionale directe restent inchangés, si ce n’est pour les cartes grises. Le prix passera de 25 à 39 euros par cheval-vapeur. "Cette taxe est exigible sur les certificats d’immatriculation des véhicules délivrés dans le ressort territorial de la Région et est régie par les articles 1.599 quindecies et suivants du code des impôts", précise la Région Réunion dans son rapport de présentation du projet de budget primitif pour l’exercice 2006.
À l’heure des grands travaux routiers
"Quoi que nous entendrons sur la route des Tamarins, elle se fera", déclare Paul Vergès qui poursuit "nous travaillons pour un aménagement raisonné de l’île, et qui servira pour tout le siècle qui commence". "Cela correspond à l’intérêt fondamental de La Réunion", poursuivra-t-il. C’est la raison pour laquelle le route des tamarins mobilise 238 millions d’euros. Par ailleurs, 31,5 millions d’euros seront affectés pour l’étude d’avant-projet du Tram-Train Gillot-Saint-Paul. Cela ne se fera pas au détriment des autres travaux routiers. 70 millions d’euros seront utilisés pour le boulevard Sud de Saint-Denis, l’aménagement de la route des Plaines, la déviation de Grand-Bois à Saint-Pierre, et les études opérationnelles de la déviation de Saint-Pierre, entre autres.
"Cela correspond à l’intérêt fondamental de l’île", déclarera le président Paul Vergès, qui appelle les élus de l’opposition à avoir "au moins une attitude historique".
À la fin du débat, un film conçu de bout en bout par des jeunes réunionnais issus de l’Institut de l’image de l’océan Indien (ILOI) du Port a été projeté. Il aura permis de cerner - encore une fois - la pertinence de ce grand projet pour faire face à la problématique de la circulation routière, de la pollution à La Réunion, et offrir à la population réunionnaise un mode de transport moderne, attractif et performant.
Par ailleurs, nous notons avec intérêt les remarques de la population, qui voit dans le Tram-Train "une alternative, un véritable accélérateur du développement de La Réunion". Et Paul Vergès de rappeler, que depuis le commencement des grands travaux, le secteur BTP enregistre 19.000 salariés réunionnais, contribuant ainsi à la baisse effective du chômage dans la filière.
Dépenses de fonctionnement stables
Outre cela, les dépenses de fonctionnement (30% du budget) sont stables. L’évolution des dépenses de fonctionnement est strictement contrôlée, avec une progression de 2,5% pour les interventions et une baisse de 14,9% pour les frais communs. Notons que la plus grosse part du fonctionnement est affectée à la formation professionnelle (97,6 millions d’euros), à l’enseignement secondaire (13 millions d’euros), ainsi qu’aux différents dispositifs de soutien économique (27,6 millions d’euros).
Difficile d’accorder le moindre crédit aux opposants affirmant que la totalité du budget régional est affrétée aux grands travaux. La collectivité régionale continuera par exemple à soutenir la mobilité des Réunionnais, en la rendant plus humaine et ouverte sur la zone océan Indien. 4,1 millions d’euros seront utilisés pour la mobilité professionnelle, 2,8 millions pour la mobilité éducative et 0,6 million d’euros pour la mobilité éducative et sportive.
Par ailleurs, la Région Réunion reste activement proche des dossiers liés à la coopération régionale (2,250 millions d’euros), le sport (2,5 millions d’euros), la culture (11,6 millions d’euros, dont 3,6 millions d’euros pour les associations culturelles), l’enseignement supérieur (1,4 million d’euros pour les dispositifs d’aides en faveur des étudiants de 3ème cycle universitaire) et bien évidemment l’environnement (4,6 millions d’euros pour le dispositif régional d’emplois verts). Les 5 commissions ont émis un avis favorable pour ce budget primitif 2006.
Bbj
Doubler le prix d’achat de l’énergie photovoltaïque
Quatre motions ont été transmises lors de la dernière session plénière l’année du Conseil régional. Le groupe socialiste s’est félicité de la création d’un pôle sanitaire Est, en respect du projet initial pour la micro-région.
Le groupe des élus de l’Alliance est intervenu sur le prix d’achat du kilowatt/heure d’électricité photovoltaïque. Le groupe souhaite "que l’État soutienne toute action visant à développer à grande échelle les énergies renouvelables, dont le photovoltaïque, afin de faire des DOM une vitrine dans ce domaine", et demande "que le prix d’achat du kilowatt/heure de l’énergie photovoltaïque soit doublé, à La Réunion, c’est-à-dire qu’il passe de 30 centimes d’euros actuellement, à 60 centimes d’euros le kilowatt/heure".
Le groupe "L’union fait La Réunion" déposait quant à lui deux motions, dont une sur l’interprétation historique de la présence française dans l’Outre-mer, reconnaissant que "nous devons assumer nos heures de gloire, mais aussi les moments critiques et les plus sombres". Encore des colonisés qui s’ignorent ?
La guerre contre le chikungunya
Catherine Gaud, vice-présidente du Conseil régional, a quant à elle interpellé toute l’assemblée, y compris toute la presse réunionnaise, afin de mener une guerre sans précédent contre le chikungunya à La Réunion. Elle précisait que cette guerre est l’affaire de tous, et "que chaque Réunionnais et Réunionnaise soit l’enrôlé volontaire de cette mobilisation générale".
Pour se faire, l’éradication du virus passe par la destruction des gîtes larvaires du moustique Aedes. Cela doit bien évidemment être effectué par les pouvoirs publics, mais la conseillère régionale insiste bien sur le fait que chaque particulier est responsable. "80% des gîtes se trouvent chez les particuliers : récipients de stockage d’eau de pluie, gouttières bouchées, soucoupes de pots de fleurs, piscines et bassins abandonnés, feuilles mortes dans le jardin, etc." déclare-t-elle. Son appel à la mobilisation a été signé par la majorité des conseillers régionaux.
Pour ce qui est de la presse réunionnaise, elle demande que "des messages brefs, portant sur la façon d’éradiquer les gîtes larvaires et celle de se prémunir des piqûres, soit diffusés par [ndlr : la presse], avant, après ou pendant chaque journal ou dans chaque numéro de la presse écrite et ce jusqu’à ce que l’épidémie soit enrayée".
Bbj
Mézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Au 1er juin, les chiffres du ministère de la Justice ont établi à 84 447 personnes détenues pour 62 566 places. La surpopulation carcérale (…)
Vingt ans après la loi Handicap et au terme de six mois de mission, les rapporteurs Audrey Bélim, (Socialiste, Écologiste et Républicain – La (…)
L’État poursuit les versements d’indemnisations des aides en faveurs des exploitations agricoles sinistrées par le cyclone Garance et la (…)
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes a assuré que “ceux qui peuvent plus doivent contribuer davantage”, car “nos finances publiques (…)
Les discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, menées sous l’égide du président, sont entrées dans le vif du sujet, le 3 (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)