
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
A 10 jours du scrutin
13 mars 2014
En pleine campagne, les retraités viennent d’apprendre qu’ils ne seront pas augmentés au 1er avril. Dans le même temps, le principal mode de financement des logements est remis en cause. Faut-il continuer et laisser les choses s’aggraver ou bien faut-il résister ? C’est un des enjeux du scrutin du 23 mars.
A 10 jours des élections, la situation se clarifie d’heure en heure. C’est ce qu’a rappelé le débat télévisé d’hier soir sur Réunion Première. Il existe des candidats du système. Ils veulent continuer à l’entretenir, et ils pensent qu’il est possible de l’utiliser pour régler les problèmes. C’est le cas de la maire de Saint-Paul notamment, qui est également députée et qui vote donc les lois qui organisent ce système.
Or, depuis quelques jours, une nouvelle très grave se répand. C’est le gel des retraites complémentaires au 1er avril. Elle complète un autre dispositif qui appauvrit les retraités : le report du 1er avril au 1er octobre de la revalorisation des pensions. C’est une déclinaison du plan d’austérité. Elle va toucher tous les retraités, les riches comme les pauvres. Bien sûr, l’impact sera plus grand chez les plus modestes, surtout à La Réunion où le coût de la vie et l’inflation sont plus importants qu’en France.
Dans les pays d’Europe les plus en crise, les mesures de restriction ont bien souvent commencé par la baisse du niveau de vie des retraités. Cette couche de la population ne peut pas faire grève, et elle est très vulnérable. C’est ensuite que les gouvernants se sont tournés vers les fonctionnaires, puis les travailleurs du privé. Cela montre que dans le cadre actuel, il n’y a aucune illusion à se faire. La France est lancée dans la chasse au déficit, elle est pressée d’accélérer le pas par la Commission européenne. Sa réponse, c’est le Pacte de responsabilité et la recherche de 50 milliards d’économie.
Ailleurs en Europe, des gouvernements d’autres tendances politiques qu’en France appliquent le même type de mesure. C’est en effet ce continent qui reste le plus touché par les effets d’une crise qui s’est subitement accélérée depuis 5 ans. Et pour redresser la situation, ils s’en remettent à des politiques d’austérité.
A La Réunion, cette crise externe vient encore accentuer les difficultés. Par exemple, si dans les annonces officielles il est question d’augmentation de la construction de logement par exemple, des statistiques viennent le contredire. Ainsi le rapport sur le mal-logement de la Fondation Abbé Pierre indique qu’une famille sur quatre vit dans un logement indigne. Or, pour tenter d’amener à La Réunion plus de capitaux pour financer la construction de logements, les gouvernements en place depuis près de 30 ans ont soutenu des dispositifs de défiscalisation. Avec la crise en Europe, ces mesures sont de plus en plus critiquées.
La Cour des comptes a adressé le 27 février dernier un référé au Premier ministre au sujet de la défiscalisation dans le logement social. Les acteurs de ce secteur à La Réunion craignent qu’une remise en cause diminue le rythme des constructions.
C’est là que se situe un enjeu du scrutin. Faut-il continuer sur cette voie de l’aggravation avec des candidats qui soutiennent ce système, ou alors faut-il résister en ouvrant le chemin d’une alternative ?
Le PCR est le parti de la résistance aux injustices. Il combat l’aggravation en proposant de soutenir le combat des victimes du système : les pauvres, les planteurs menacés par les effets de la mondialisation, et tous les travailleurs abandonnés par un modèle économique incapable de fournir des emplois durables à plus de la moite de la population active.
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Messages
13 mars 2014, 10:00, par titienne
IL faut absolument résister,combattre les injustices sous toutes ces formes d’ailleurs.
La défiscalisation date t-elle de trente ans dans le logement social ?ou a t-elle concernée un certain type de logement ?
Dans un pays fut-il de gauche , quand l’économie libéral controle tout et nous le savons !il se poser les véritables questions et trouver tous ensemble les solutions pour un monde plus équitable, débarassée de ces profits scandaleux