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Paul Vergès, Président du Conseil régional
24 août 2006
De retour à la présidence du Conseil régional après 2 mois de repos, Paul Vergès a commenté sur RFO, hier soir, le vote unanime des élus régionaux sur le projet de route littorale corrigée.
C’est le projet de route digue avec tunnel (B1) qui a eu la préférence de l’ensemble des élus, avec diverses remarques assorties. Pour le Président du Conseil régional, ce choix s’explique par la volonté de "prendre en compte les investissements faits depuis plusieurs décennies". Selon ce projet, la prochaine route laissera le pied de la falaise - et donc la route actuelle - comme piège pour les éboulis. "La route sera de l’autre côté, rehaussée à 11 mètres pour la protéger de la houle", a-t-il ajouté.
Contre les allégations de membres de l’opposition, le Président de la collectivité a démenti l’existence d’un transfert de compétence vers la Région.
"La compétence est d’État", a réaffirmé Paul Vergès en signalant les "demandes de clarifications" faites au gouvernement sur différentes questions techniques : qu’en est-il des risques d’éboulis sous-marins, dans les parties les plus profondes ? Quelles quantités de remblais seraient disponibles pour la réalisation de la route digue ? "À la réserve près des réponses à ces questions, le choix des élus réunionnais sera transmis au gouvernement. Tram-train et route littorale sont complémentaires", a redit Paul Vergès en rappelant la compétence de l’État, à laquelle la majorité au Conseil régional a fait "une ouverture" hier en signifiant son accord pour une participation financière de la collectivité.
La décision du gouvernement, annoncée pour juillet, est désormais plus que jamais attendue, accompagnée des réponses techniques et notamment de l’annonce d’un possible raccourcissement du délai de livraison. La date de 2016 ne serait pas la seule possible : c’est une des réponses attendues d’une probable prochaine visite ministérielle.
Priorité Socialiste Réunion
Oui au tracé bas
Dans un communiqué signé par son Secrétaire général Éric Delorme, le PSR (Priorité Socialiste Réunion) se réjouit de la décision des élus du Conseil régional qui ont opté à l’unanimité (avec quelques réserves sur les délais, le financement, la gestion... selon les termes d’Éric Delorme) pour le tracé bas de la liaison Saint Denis/Possession.
LE PSR tient à saluer cette décision "devant les difficultés que connaissent les usagers empruntant la route de la montage, devant les difficultés de circulation rencontrées par les usagers empruntant la route du littoral actuelle, devant l’émoi et l’impatience manifestés par la population suite aux éboulis de mars dernier".
En outre, il précise que le "tracé (...) consiste à mettre en œuvre : tunnels/digue en mer voire la conservation de la route actuelle quand cela est possible. Cette solution est très proche de ce que nous avons proposé dès 2004 pour sécuriser définitivement cet axe vital de notre économie". Éric Delorme ajoute que son mouvement avait déjà présenté en avril 2006 "cette solution (qui) présente de nombreux avantages : la sécurisation totale des usagers, un impact moindre sur l’environnement, une amélioration paysagère (panorama depuis la mer) ; une économie sur le coût des ouvrages à réaliser (pas d’expropriation de terrain) et surtout un phasage des travaux permettant l’utilisation de cette route pendant la durée de sa réalisation...".
Sûrement faisant allusion à quelques remarques électoralistes le PSR insiste sur le fait que "l’heure n’est plus à la polémique mais à la responsabilisation des tous les acteurs pour demander à l’état (maître d’ouvrage) de mettre en œuvre rapidement les études, le financement nécessaires à la programmation et à la réalisation des travaux dans les meilleurs délais. Ce projet est vital pour le développement de La Réunion, il n’y a plus de temps à perdre".
Véronique Dénés, Verts Réunion
... vote en contradiction avec son parti
Le vote pour la poursuite des négociations sur le projet tram-train a vu l’opposition voter contre avec 7 voix, les socialistes ont continué sur leurs délires abstentionnistes avec 5 voix, la majorité a voté pour avec 30 voix. Mais ce qui est plus surprenant c’est que la seule élue verte du Conseil régional a voté “oui” à ce projet. Étonnant parce que le 19 juillet 2006, le groupe local Nord-Est des Verts Réunion a fait paraître dans la presse une missive assassine contre le projet tram-train allant jusqu’à le ridiculiser dans des phrases telles que : "Pour faire passer la pilule, on a prétendu que l’engin serait doté de performances tel qu’il pourrait foncer comme un bolide entre les villes, grimper des rampes comme un cabri tout en étant "confortable"". Pourtant, c’est sans aucun état d’âme que Véronique Dénés a pris la parole pour soutenir chaleureusement ce projet, et il semblerait qu’elle ne soit pas plus offusquée que cela d’un partenariat public privé alors que ses amis déclaraient : "Le projet est aussi condamné à en rester là à cause du financement qui est proposé par un partenariat public privé". Il y aurait-il des voix discordantes chez les Verts Réunion ou bien l’exercice d’un mandat rend-il plus raisonnable et plus pragmatique ? Une chose est certaine, c’est que Véronique Dénés a fait preuve de courage et de lucidité. Alors qu’elle a été élue sur la liste socialiste, elle ne les a pas suivis dans ce nouveau mode de réflexion qu’est l’abstention positive. Comme quoi, lorsque les Verts sont confrontés à la réal-politique, ils savent prendre des décisions dans l’intérêt des citoyens et de leur avenir. Avec ce vote, Mme Dénés aurait-elle mis un pied dans la majorité régionale ou aurait-elle plutôt, comme on peut le supposer, fait preuve de réalisme dans le choix d’un projet qui va dans le sens des idées écologiques défendues par son parti, auquel cas, il serait bon qu’elle donne quelques leçons de politique réaliste à ses amis qui en manquent cruellement.
Création d’un service de prophylaxie
Hier, lors de l’Assemblée plénière du Conseil régional, un dossier a été ajouté à l’ordre du jour en raison de l’urgence du sujet : la lutte contre le chikungunya.
Une motion a alors été signée par l’ensemble des 41 Conseillers régionaux. Ils ont voulu manifester leur volonté commune pour un enjeu qui concerne tous les Réunionnais, au-delà des clivages politiques.
Cette motion exige la mise en place "une structure placée sous la responsabilité de l’État" et associe "le Département, la Région et l’Association des Maires (...) organisant la mise en commun des moyens humains et financiers actuellement engagés pour la mise en place immédiate d’un dispositif coordonné et opérationnel préfigurant le service de prophylaxie".
Motion d’urgence pour la mise en place d’un service de prophylaxie
La séance plénière du Conseil régional ce mercredi 23 août, présidée par Paul Vergès, s’est ouverte sur la lecture de diverses motions, notamment celle de l’Alliance, relative à la création d’un service de prophylaxie qui, selon les élus de la majorité, tarde à se mettre en place. Cette motion a été cosignée par l’ensemble des élus du Conseil régional tous bords politiques confondus. Catherine Gaud, Vice-présidente de la Région, est intervenue pour souligner le caractère d’urgence, avec l’été austral qui s’avance, de mettre en place ce service, et quand bien même l’épidémie de chikungunya serait-elle jugulée, elle avertit que notre île n’est pas à l’abri de la dengue, du paludisme ou de toutes autres maladies émergeantes.
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