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États généraux de l’Outre-mer
16 juillet 2009, par
Une vingtaine de personnes du Collectif du social du Sud ont planché durant deux mois sur les questions relatives à l’évolution de la société réunionnaise. Il est ressorti un document de contribution aux États Généraux de l’Outre Mer regroupant une dizaine de propositions balayant la situation des personnes âgées, des personnes handicapées, la parentalité, etc. que le collectif soumettra également aux collectivités locales et aux parlementaires réunionnais.age
Le collectif des acteurs du social du sud est né en début d’année et regroupe « une quarantaine de professionnels du sud qui se retrouvent tous les derniers jeudis du mois dans les locaux de l’EMAP (École des métiers de l’accompagnement à la personne) à Saint-Pierre ».
Dominique Bonmalais, du comité de coordination du collectif, explique que les professionnels du secteur social se retrouvent tous les jours confrontés au quotidien des familles et des jeunes en difficulté, mais « le secteur reste cloisonné ». « Nous nous sommes donc regroupés au sein de ce collectif pour mener des réflexions sur l’évolution rapide de la société réunionnaise, passant d’une société traditionnelle à une hyper modernité. Aujourd’hui, il y a des repères qui n’existent plus ».
« Comment exercer la parentalité dans la société d’aujourd’hui ? » est un exemple de questionnement.
Ayant constaté l’absence de la « question sociale », qui est pourtant primordiale dans notre île, parmi les ateliers proposés par les organisateurs des États-Généraux, le collectif a pris l’initiative de mener des réflexions et de formuler une dizaine de propositions dans le champ du social.
Pour la création du CRISS
« Selon l’INSEE, la population des personnes âgées devrait être multipliée par 3 dans les prochaines années, cela doit nous questionner », insiste Dominique Bonmalais. Il est nécessaire de réfléchir à un plan de maintien à domicile car il est évident que l’on ne pourra pas créer des maisons d’accueil pour ces personnes âgées.
En matière d’intégration scolaire des enfants et jeunes handicapés, de nombreux efforts restent à faire. Il manque des classes spécialisées pour les enfants polyhandicapés avec déficience sensorielle, il y a un besoin d’AVS (auxiliaire de vie scolaire) etc.
D’autre part, le collectif s’est prononcé pour la création d’un centre de ressources de l’intervention sociale, sanitaire et médico-social (CRISS), qui permettrait au grand public, aux étudiants, aux professionnels et aux établissements de formation de trouver dans un lieu toutes les informations sur l’évolution du secteur.
Pour Yannick Gazar, membre du collectif, le CRISS, « c’est une mise en réseau des acteurs œuvrant sur le territoire du “Grand Sud” dans le cadre d’une démarche multi partenariale, c’est une base de données sur les initiatives réalisées à tous les niveaux, c’est une fonction de veille permanente dans le champ du social et sanitaire ».
D’autres propositions ont été réalisées dans le domaine de la parentalité, la mobilité, la lutte contre la toxicomanie, etc.
Le document a été mis sur le site officiel des États-Généraux et « sera transmis également aux collectivités, les parlementaires et aux 24 maires. Nous attendons que nos propositions soient prises en compte car la question sociale est très importante dans la société réunionnaise. L’économie marchande ne peut pas, à elle seule, apporter toutes les réponses aux problématiques d’insertion des jeunes, du chômage, etc. ».
Sophie Périabe
Pour la création de la fondation “Que dit le monde”
Au sein du collectif, Al Ramalingom a initié un projet intitulé “Que dit le monde”. Partant du constat que La Réunion a besoin d’idées, d’expériences nouvelles qui enrichiront les réponses qu’elle doit apporter aux enjeux économiques, sociaux, politiques et institutionnels, « il s’agit de créer un outil dont la mission est de favoriser le séjour de jeunes Réunionnais hors de l’île pendant une durée déterminée dans l’objectif de capitaliser une expérience, de porter un regard neuf sur des pratiques extérieures dans toutes sortes de domaines ».
Il ne s’agit pas de l’aide à la conduite de projets professionnels ou à la formation (de type Cnarm, ANT, Québec, Australie…), mais à l’instar de ce qui est admis communément dans la culture anglo-saxonne, de se réserver une période de sa vie, aller ailleurs et enrichir son pays de regards nouveaux.
Avec l’aide des collectivités, ces jeunes Réunionnais pourront voir ce qui se fait ailleurs en matière d’architecture, d’énergies renouvelables, de transport, de lien social, etc., ce qui servirait ensuite à l’évolution de notre île. La valorisation et la capitalisation de ces expériences pourront prendre plusieurs formes : conférences dans les écoles et les structures publiques, articles, films…
La création de cette structure de type “fondation” coûterait 10 millions d’euros par an, soit le financement de 1.000 projets qui obtiendrait une bourse de 10.000 euros chacun.
Pour le collectif, il s’agit d’un projet réaliste. En effet, « si l’on considère uniquement les partenaires publics, leur contribution à part égale serait de 2,5 millions d’euros par an. D’autre part, les privés trouveront leur intérêt à s’impliquer dans la fondation, par le biais de la défiscalisation ou en élargissant la loi sur le mécénat. (Exemples : les sucriers, les gros importateurs, industriels, la grande distribution, les concessionnaires, les particuliers…). Ces recettes pourraient financer les coûts de fonctionnement de la fondation ».
Enfin, une équipe d’encadrants devra être constituée : éducateurs, spécialistes de la communication, etc. pour l’aide à l’élaboration des projets, l’instruction, le suivi et la valorisation des projets.
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