
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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7 juin 2007
Un mois après l’élection du nouvel exécutif et à moins d’une semaine des élections législatives, l’ensemble des Français sera amené dans cinq jours à élire des femmes et des hommes qui devront en toute responsabilité avancer des propositions, escompter des objectifs, discuter et voter des lois dans l’exercice de leur législature.
Dans ce cadre défini, les Réunionnais désigneront leurs représentants pour conduire l’avenir de La Réunion.
Et à la grande satisfaction du "Collectif pour le développement de la Micro-Région Sud", dans la 3ème et la 4ème circonscription, les principaux candidats ont axé leur programme sur l’avenir du Sud et sur le développement de cette région souffrant de retards d’équipements. De ce fait, le rattrapage structurel du Sud est aujourd’hui au centre du débat dans le cadre de ces législatifs de 2007.
Cela ne peut que satisfaire le "Collectif pour le développement de la Micro-Région Sud", qui oeuvre depuis bientôt deux ans pour captiver l’attention des pouvoirs publics sur le fait d’une injustice territoriale : en termes de manque d’aménagement structurel, d’éloignement des services et d’insuffisance d’activité économique à la hauteur des besoins.
Face aux attitudes irresponsables de certains élus du Sud
Par ailleurs, depuis la création du Collectif, celui-ci n’a cessé de dénoncer les attitudes irresponsables d’élus qui encartaient le Sud dans un immobilisme de part leurs décisions incohérentes qui relevaient bien souvent de l’ineptie.
« Nous nous sommes ainsi opposés à l’installation de l’incinérateur dans le Sud dont d’ailleurs nous nous réjouissons de la décision de la Mairie de Saint-Pierre qui aujourd’hui nous rejoint sur ce plan. Nous avions également à plusieurs reprises dénoncé le veto que certains Maires du sud exerçaient sur l’extension du tram-train vers le Sud. Nous avions aussi fait part de notre perplexité devant le spectacle de lamentation de certains élus face à l’ampleur des dégâts que nous avait laissé le cyclone Gamède. Comme si, il avait fallu un traumatisme cyclonique pour que certains élus découvrent les retards du Sud à ce moment-là. Cette rhétorique de victimisation concernant les retards du Sud était assez surprenante puisque les auteurs de ces jérémiades disposent depuis 2001 une concentration de pouvoir tant au plan local, qu’au niveau national pour faire avancer le Sud (la majorité des municipalités et des conseillers généraux et la majorité gouvernementale). Nous avions également revendiqué et demandé à l’Etat de s’engager réellement sur le financement de la route du Littoral afin de permettre à l’Europe et à la Région Réunion de continuer d’accompagner de développement du Sud. (...) »
Le "Collectif pour le développement de la Micro-Région Sud" souhaite accompagner plus que jamais le développement du Sud. D’une part, par l’élaboration d’une feuille de route pour le développement du Sud. Et d’autre part, en participant activement au choix des candidats qui nous semblent aptes à conduire cette micro-région vers la voie d’un développement durable cohérent et global.
Le collectif a la ferme conviction que le Sud est à un point de décision qui positionne l’ensemble des sudistes face à leur destin. Puisque les décisions qui seront prises ou pas prises pour les 6 années à venir conditionneront le futur du Sud pour les 30 ans à venir. Des décisions qui devront juguler les insuffisances infrastructurelles et d’accessibilité afin d’affermir les fonctions structurantes et de valoriser les potentiels du Sud dans le souci d’un développement harmonieux de La Réunion.
Faire un choix
Le Collectif, sur la base d’une analyse des programmes proposés et par l’ensemble des candidats, a décidé de soutenir certains candidats. Ce choix s’est fondé sur des critères objectifs qui ont permis d’éliminer d’elle-même certaines candidatures. 3 critères essentiels ont été retenus :
- L’exigence d’un plan global de développement cohérent pour l’ensemble Sud de Saint-Leu à Sainte-Rose.
- L’expérience, la compétence et la capacité réelle de construire les piliers sur lesquels pourront se bâtir la plateforme pour le développement général de l’ensemble Sud.
- L’aptitude d’appliquer le protocole d’accord pour le développement du Sud que nous avons élaboré afin de repositionner la Région Sud en situation de réussite.
Après lecture du programme des uns et des autres, le Collectif s’est montré sceptique à propos des candidats qui sont à la tête des municipalités du Sud depuis 2001, lorsqu’on sait qu’en 7 ans, de par leur inertie, leur division et leur absence de vision d’avenir, le Sud est actuellement en panne et souffre de projets cohérents et structurants.
Au résultat final de cette analyse objective, le "Collectif pour le développement de la Micro-région Sud" a éliminé de son choix :
- Le candidat Michel Fontaine de part ses décisions “yoyo”, un coup il veut l’incinérateur, une autre fois il n’en veut plus, de même, il ne souhaitait pas le tram-train, maintenant il le souhaite même si la CIVIS n’a toujours pas acté ce choix. Qu’a-il fait pendant ces sept dernières années, pour rééquilibrer la Micro Région Sud, quels sont les projets structurants qui sont sortis de terre ou qui ont été proposés à la population et aux jeunes ? Où sont les grands projets pour le Sud ayant fait l’objet de délibération dans les conseils municipaux sudiste ? Où sont les projets intégrants les fiches mesures de l’agence de gestion des initiatives locales en matières européennes ?
- Les candidats du P.S. Vlody et Lebreton ne se sentent pas concernés par le tram-train. Un candidat qui ne souhaite pas le tram-train, c’est un candidat opposé au progrès et par conséquent il ne peut apporter l’impulsion nécessaire au développement du Sud.
- Le candidat Didier Robert a déclaré que le tram-train n’est pas nécessaire au sud. Par conséquent, ce manque de lucidité politique et cette posture tournent le dos à l’avenir d’un Sud qui a besoin de penser son avenir.
Pourquoi le Collectif apporte un soutien à Elie Hoarau et à Paul Verges
Devant la situation alarmante du Sud qui se résume à un déséquilibre territorial et à un retard infrastructurel :
- Face au 48% de chômage pour une population active de 108.000 habitants,
- Face à une inexorable augmentation de la population active qui viendra renforcer le nombre de chômeurs soit 48.000 supplémentaires,
- Face à son besoin de 89.600 logements pour répondre à la croissance démographique.
Ceux qui devront être désignés pour revêtir le rôle d’architecte du Sud doivent être les meilleurs de par leurs compétences et leurs expériences. A cette situation exceptionnelle du Sud, les femmes et les hommes élus devront être à la hauteur de l’enjeu. « Soit nous favorisons l’activité donc l’emploi et il faut avoir les moyens. Soit nous continuons dans l’immobilisme qui mettra en péril l’avenir des 50.000 actifs supplémentaires qui arriveront sur le marché de l’emploi. »
« Devant une telle situation, en toute responsabilité et dans l’intérêt général, afin d’élever le Sud au rang de l’excellence, ce rôle de baptiseur et d’architecte revient aux meilleurs des candidats. Le "Collectif pour le développement de la micro région sud" se tourne vers les candidats Paul Verges et Elie Hoarau pour leur demander de porter l’étendard du Sud. Ce choix se fonde sur leurs expériences et leurs pugnacités à vouloir bâtir pour l’intérêt général. Paul Verges et Elie Hoarau nous l’ont prouvé de part leur combat pour l’égalité social qui a valu leur démission en 1987. »
Élie Hoarau a prouvé son attachement au développement du Sud à travers ses actes et en travaillant avec Etienne Ah Koon pour la réalisation de l’aéroport de Pierre Fonds, pour la réalisation du Campus Universitaire du Tampon, pour la réalisation de l’I.U.T de Terre Sainte, et à travers la modernisation du port de Saint-Pierre. L’avenir du Sud était au centre des décisions, malgré les clivages politiques. Cette dynamique de développement fut interrompue depuis 2001. Le décollage du Sud a subi un atterrissage forcé.
Paul Verges, en venant se présenter pour le Sud, prouve sa volonté réelle d’orienter les fonds structurels déjà signés (le plan Etat-Région, le programme opérationnel européen) vers l’affermissement des fonctions structurantes du Sud. Des financements qu’il a obtenus grâce à sa crédibilité et sa capacité de rassembler au-delà des limites claniques. Ainsi, il est le mieux placé pour aiguillonner cette politique d’investissement, car il est le maître d’ouvrage des fonds obtenus qui se montent à près de 6 milliards d’euros.
C’est pourquoi le Collectif apporte un soutien à Elie Hoarau et à Paul Verges.
« Mais il ne s’agit pas de leur accorder notre confiance sans garantie. C’est pourquoi, notre appui se constitue sur la base de leur approbation au protocole d’accord pour le développement du Sud, qui constituera la feuille de route au rattrapage territorial.
Paul Verges et Elie Hoarau auront par conséquent le devoir impérieux d’élever le Sud au rang d’un développement durable et harmonieux répondant à l’exigence de la cohérence et la globalité du développement de l’ensemble SUD ».
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