Le fait du prince

8 juillet 2008

Il l’a dit avec force, en martelant ses mots, devant les militants de son parti réunis en congrès le 7 janvier 2007, et au-delà à tous les Français : « Je veux une démocratie irréprochable...
La démocratie irréprochable, ce n’est pas une démocratie où les nominations se décident en fonction des connivences et des amitiés mais en fonction des compétences. C’est celle dans laquelle l’Etat est impartial. Si l’Etat veut être respecté, il doit être respectable. Je ne transigerai pas... Le fait du prince n’est pas compatible avec la République irréprochable...
La démocratie irréprochable, ce n’est pas une démocratie où l’exécutif est tout et le Parlement rien. C’est une démocratie où le Parlement contrôle l’exécutif et a les moyens de le faire. La démocratie irréprochable, c’est un Président qui s’explique devant le Parlement. C’est un Président qui gouverne. C’est un Président qui assume. On n’élit pas un arbitre mais un leader qui dira avant tout ce qu’il fera et surtout qui fera tout ce qu’il aura dit. »
Il y est revenu le mois suivant, à quelques semaines de son élection à la présidence de la République, au cours de l’émission sur France 2 "A vous de juger" :
« Et je vais dire une chose très importante : la République grandit lorsqu’elle est impartiale. Et je veux mettre un terme aux nominations de complaisance... »
Depuis, comme pour répondre à son engagement, il envisage de désigner lui-même le Président de France Télévisions, en lieu et place du CSA, le Conseil supérieur de l’audiovisuel, pourtant garant dans ce domaine de l’impartialité de l’Etat.

Georges Benne


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