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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Recommandation de ralentir le rythme de réduction du déficit public
7 août 2013
Dans son rapport annuel sur l’économie de la France, publié lundi 5 août, le Fonds Monétaire International préconise le ralentissement de son rythme de réduction du déficit public et l’accélération des réformes structurelles. Le FMI souhaite une diminution des dépenses, et non une augmentation des impôts.
Face aux perspectives incertaines dans la zone euro, le FMI propose de « mener à bien les réformes structurelles pour accompagner la reprise de la demande privée et renforcer la compétitivité, tout en poursuivant les efforts engagés pour assurer la viabilité des finances publiques et préserver la stabilité financière ».
Changement de cap
Après avoir imposé depuis 2010, des mesures drastiques visant à réduire les déficits publics en Europe, le FMI a décidé cinq ans après le début de la crise de revoir les politiques économiques. En effet, préconisant des réformes structurelles de réduction de la dette souveraine, particulièrement dans la fonction publique, mais aussi concernant les recettes fiscales, de nombreux États européens avaient espéré une relance de la croissance ou du moins une stagnation du déficit. Ces réformes ont montré leurs limites, mais surtout leur inefficacité, car après plusieurs plans de redressement, la Grèce reste dans une situation tendue et le déficit parvient très lentement à se résorber. Même scénario pour l’Italie, l’Espagne et le Portugal, où les taux de chômage ont dépassé les 20%.
En dépit, de ses préconisations de baisse du rythme de la réduction du déficit public, le FMI insiste tout de même « sur l’importance de poursuivre les réformes sur un front plus large pour améliorer la compétitivité et les perspectives de croissance ». Saluant les efforts visant à simplifier le cadre réglementaire et à améliorer les dispositifs de formation professionnelle, il convient désormais aux états de « réformer le système des retraites en faisant en sorte d’accroître le taux d’activité plutôt que les taux de cotisation », ce qui signifie allonger la durée du travail.
Alors que l’Union européenne vient de lancer un plan de lutte contre le chômage des jeunes, le FMI souhaite « des réformes plus poussées du marché du travail pour accroître l’emploi des jeunes et des travailleurs peu qualifiés ».
Satisfaction de Pierre Moscovici
Dans un communiqué de presse, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a expliqué que le rapport du FMI est une « grande convergence de vues », car le Fonds monétaire international encourage Paris à ralentir le rythme de réduction de ses déficits pour soutenir la croissance. Le ministre s’est dit « en plein accord sur la nécessité de donner désormais la priorité à la croissance, ce qui passe par un rythme d’ajustement de finances publiques raisonné et la mise en œuvre de réformes ambitieuses en faveur de l’emploi et de la compétitivité ».
Cette annonce conforte la position du gouvernement, dont les objectifs de croissance à 3%, conformément aux règles de Bruxelles, ne seront pas atteints. Pour Pierre Moscovici, le gouvernement prévoit un budget 2014 dont les efforts seront concentrés à 70% sur les dépenses (13 à 14 milliards d’euros) et à 30% sur les recettes (6 milliards). Malgré tout, le chômage en France risque de poursuivre son ascension à 11,2 ?% de la population active, en fin 2013 et devrait atteindre à 11,6 ?% fin 2014, avant de refluer à 11,4 ?% fin 2015, selon le FMI.
D’après Ed Gardner, chef de la mission France du FMI, le taux de chômeurs dans la population active cessera d’augmenter « au cours de l’année 2014 », mais cela risque d’être « difficile à atteindre ». D’autant plus que l’objectif du gouvernement français d’inverser la courbe d’ici à fin 2013 reste un but optimiste, tant la conjoncture reste instable dans la zone euro et dans le monde. De son côté, La Réunion ne sera pas épargnée par cette hausse du chômage, notamment avec l’arrêt des grands chantiers, la diminution des dotations de l’Etat qui vont impacter l’investissement des collectivités et les difficultés des entreprises et l’absence de relance économique dans l’île.
Céline Tabou
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