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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Élections cantonales : contre la casse sociale du gouvernement —3—
3 février 2011, par
Dans l’état actuel de non-développement du pays, les collectivités territoriales jouent un rôle important dans le maintien de la cohésion sociale du pays. C’est vers elles que se tournent d’abord les Réunionnais touchés par des difficultés. Avec la hausse du chômage, la demande sociale augmente. C’est ce moment que le gouvernement choisit pour geler les dotations que l’État verse aux collectivités. Pas plus tard que mardi, Nicolas Sarkozy a de nouveau justifié cette mesure.
Depuis l’arrivée en 2007 de ce gouvernement, le déficit public de la France a explosé, et la crise est très loin de tout expliquer. Dès le début, le gouvernement a décidé de priver l’État de nombreuses recettes en faisant le cadeau du bouclier fiscal et de ses dérivés prévus dans la loi TEPA.
Il a aussi fait le choix de réduire considérablement les effectifs de la fonction publique, ce qui a pour effet d’augmenter le chômage et donc de creuser les déficits.
L’accumulation des mesures prises par ce gouvernement a fait passer le déficit de 2,7% du PIB à 8%. Pour revenir à 3%, Paris est à la recherche de 100 milliards d’euros. Mais plutôt que de changer la politique qui a amené les finances publiques dans cette situation, le gouvernement rend les collectivités territoriales responsables de la situation. Il décide de geler les dotations versées par l’État aux collectivités et cela pour 3 ans. C’est une des mesures du budget 2011.
Mais pour notre île, cette décision aura des conséquences encore plus dramatiques qu’en France, et cela pour plusieurs raisons.
La première tient à la croissance démographique. Comme l’a indiqué l’INSEE (voir notre article en page 2), La Réunion a vu sa population augmenter de 25.000 personnes en deux ans. Cela signifie que la dotation n’augmentera pas, mais que le nombre de personnes concernées par cette dotation va croître.
La seconde tient à l’aggravation de la crise. La pénurie d’emploi augmente, et donc les besoins en aide sociale suivent la même tendance. Ce sont les communes et le Conseil général qui sont les institutions vers lesquelles se tourne la population en difficulté. Ces besoins augmentent à cause de décisions politiques prises à Paris et à la Région, qui aggravent la situation.
C’est au moment où les communes et le Conseil général doivent faire face à une urgence sociale encore plus importante, que le gouvernement décide de geler les dotations que l’État doit aux collectivités territoriales.
Ce sont précisément les plus démunis qui sont visés par cette mesure inique, justifiée par le président de la République. Ce même président de la République a décidé de lancer la campagne de la présidentielle dès maintenant. Son remplacement l’année prochaine passe donc par une sévère défaite le mois prochain.
M.M.
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