
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Près de 75% des agents de la fonction publique territoriale ne sont pas titulaires
23 août 2010, par
En 1946, le statut colonial est aboli à La Réunion. Il a fallu ensuite sept ans de luttes pour que les fonctionnaires réunionnais soient considérés comme des agents de l’État à part entière. Mais cette égalité n’a pas été étendue aux agents des communes. Et une fonction publique à plusieurs vitesses a persisté à La Réunion
Quand La Réunion était une colonie, deux fonctions publiques coexistaient à La Réunion.
D’une part, le cadre général qui comprenait un faible nombre de fonctionnaires. Pour la plupart chefs de service, ils touchaient grâce au versement du supplément colonial un salaire égal à 2,10 fois le traitement versé pour un poste équivalent en France. À ce supplément s’ajoutaient des avantages comme le logement, les congés administratifs et l’exonération des impôts sur le revenu. Étant donnée la faiblesse des effectifs de cette catégorie de fonctionnaires, elle n’avait pas un grand impact sur l’économie réunionnaise.
D’autre part, le cadre local concernait tous les autres fonctionnaires à La Réunion, dont faisaient notamment partie les travailleurs du chemin de fer, le personnel de l’enseignement et le service de santé. Le cadre local ne bénéficiait pas des avantages du cadre général.
L’intégration obtenue en 1953
Avec la loi du 19 mars 1946, l’intégration de tous les fonctionnaires dans le même cadre est possible. Mais il a fallu plusieurs années de luttes, marquées notamment par la grande grève des instituteurs de 1953, pour que les fonctionnaires soient alignés sur le cadre général. Les enseignants, le Trésor public, la Santé… tous sont alignés, ce qui crée une dynamique individuelle et collective. Cet alignement sur le cadre général fait que les fonctionnaires ont un poids économique suffisamment important pour relancer l’économie.
C’est à partir du moment où l’égalité est obtenue que l’État commence à faire appel massivement à des fonctionnaires métropolitains pour venir travailler à La Réunion. Face aux immenses besoins, il change même les règles de recrutement dans la fonction publique d’État en créant le concours de recrutement des instituteurs remplaçants (CRIR) qui permet d’engager des jeunes Réunionnais titulaires de Brevet d’études.
Les agents des communes mis à l’écart
Mais en 1953, la fonction publique territoriale reste à l’écart de cet alignement. Cela crée les conditions pour une fonction publique à deux vitesses à La Réunion avec d’un côté les titulaires alignés sur le traitement de la fonction publique d’État, et d’un autre côté les non-titulaires. Dans la fonction publique territoriale, à peine 25% des agents étaient titulaires en 2007. Aucune collectivité de France n’est confrontée à une pareille situation. Et les finances des communes ne peuvent régler ce problème.
Puisque c’est le gouvernement qui fixe les montants du salaire des agents titulaires, une solution avait été proposée par élus et syndicats à La Réunion en tenant compte de ce fait.
Les communes proposent de financer l’alignement du salaire de l’agent sur celui qui est la norme en France, et l’État prend en charge la différence qui permet l’alignement sur le traitement de la fonction publique d’État à La Réunion.
Le règlement de ce problème permettra de mettre fin à plus de cinquante ans d’inégalités et d’injustices. Il renforcera également la pérennité de l’emploi de l’agent, et sera donc une protection contre les pratiques clientélistes qui continuent à exister chez certains élus.
M.M.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)