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La Grèce comme référence : annonces inquiétantes pour La Réunion
10 mai 2010, par
L’accentuation de la crise en Europe et la mobilisation décevante du 1er mai permettent au gouvernement d’accélérer la mise en place d’une politique de réduction des dépenses. L’objectif est de réduire le déficit public de 5 points, il faudra pour cela économiser des dizaines de milliards d’euros et outre les collectivités locales, les « dépenses sociales » sont dans la ligne de mire. Or, à La Réunion, la crise structurelle a contraint plus de la moitié de la population à n’avoir comme seul revenu que les « dépenses sociales » de l’État.
Le pays qui a l’âge de départ en retraite le plus précoce après la Grèce, c’est en ces termes que le Premier ministre a décrit en substance la France jeudi soir sur TF1. À la veille du séminaire interministériel de vendredi qui a débouché sur l’annonce d’un plan d’économies sur trois ans, le Premier ministre avait annoncé la couleur au journal de 20 heures de TF1 : « On va baisser la dépense publique. C’est-à-dire quand je parle de la dépense publique c’est la dépense de l’État, c’est la dépense des collectivités locales et ce sont les dépenses sociales. Il faut que cette dépense publique par rapport au Produit intérieur brut, par rapport à la richesse nationale, baisse. On va faire en deux ans, cinq milliards d’économie sur les niches fiscales (…) dans l’immédiat, ce qu’il faut c’est réduire le déficit. C’est nous rapprocher des critères du pacte de stabilité européen, qui doit être respecté. On voit ce qui se passe quand il n’est pas respecté avec la situation de la Grèce. Et on va le faire, en demandant un certain nombre d’efforts à tout le monde, parce qu’il faut en faire ».
Un des critères du pacte de stabilité des pays utilisant l’euro comme monnaie, c’est être en dessous de 3% de déficit public, alors que ce déficit s’élève actuellement à près de 8% en France. Le gouvernement se donne donc trois ans pour faire des dizaines de milliards d’euros d’économie, mais sans remettre en cause sa politique. Car il veut juste réduire les dépenses, et non pas augmenter les recettes fiscales. Il va donc accentuer la pression sur les collectivités locales et « les dépenses sociales ». Et pour bien montrer qu’il n’y a pas d’alternative à ce tour de vis, le Premier ministre rappelle le précédent de la Grèce.
Ces déclarations interviennent à la veille d’un sommet social entre le gouvernement et les syndicats. Elles donnent une idée du rapport de forces et montrent que le gouvernement s’engouffre également dans la brèche d’un 1er mai qui n’a pas obtenu le succès escompté.
Et à La Réunion ?
Pour La Réunion, de telles annonces sont très inquiétantes.
Tout d’abord parce qu’à ce jour, le pouvoir central a accumulé des dettes considérables envers les collectivités territoriales réunionnaises. Avant la crise, il devait plus de 300 millions d’euros au Conseil général, et 30 millions à la Région. Les déclarations du Premier ministre ne vont pas dans le sens d’un remboursement de cette dette.
Ensuite parce que la France est la principale source des transferts publics qui assurent les revenus d’une part importante de la population : les fonctionnaires, les travailleurs contraints de vivre avec un minima social, les retraités notamment.
Mais surtout, les « dépenses sociales » sont l’unique revenu de la majorité de la population à La Réunion. Avec l’accentuation du chômage dans notre île, le nombre de personnes ayant droit à l’aide sociale est en augmentation. Ces déclarations donnent le signal d’une nouvelle aggravation de la situation. Elles démontrent l’urgence de sortir le pays du sous-développement et de créer les conditions pour que les Réunionnais puissent avoir droit à l’emploi. Plus que jamais, valorisons nos atouts.
Manuel Marchal
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