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Sur le blog de Pierre Vergès
18 juin 2011
François Fillon a annoncé il y a quelques jours une refonte de la délimitation du domaine maritime de la France. L’objectif est de « renforcer sa protection juridique ». Et pour cause : « Les ressources minérales profondes vont devenir un enjeu majeur. La France et l’Europe doivent se positionner rapidement », expliquait Fillon.
L’objectif est donc totalement économique. Au passage, on notera que Fillon s’adosse généreusement sur l’Europe. Comme si la France ne pouvait, seule, travailler à l’exploitation des grands fonds de ses eaux.
La démarche française est tardive. D’autres pays l’ont fait, Fillon l’avoue lui-même : « La Chine et la Russie ont déjà déposé une demande de permis d’exploration relatif aux amas sulfurés auprès de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) ». Les amas sulfurés sont des minerais qui peuvent être utilisés dans le domaine des hautes technologies.
Dans l’océan Indien aussi, Maurice et les Seychelles se sont mobilisés. D’autant plus qu’il semblerait que l’on puisse trouver du pétrole dans nos eaux.
La Réunion va donc devenir intéressante pour l’État. Tout comme d’autres collectivités d’Outre-mer. Fillon ne s’en est pas caché : « Une deuxième campagne d’exploration, à Wallis et Futuna, serait engagée au plus tard en 2012 avec le souci d’intégrer le plus en amont possible les problématiques environnementales ».
À la recherche de nouvelles ressources
Par ailleurs, des expériences de forage pétrolier se sont déjà déroulées du côté de Saint-Pierre et Miquelon, de la Guadeloupe, et plus récemment de la Guyane. Idem à Juan de Nova (Iles Eparses).
La stratégie nationale devrait voir le jour d’ici la fin de l’année. Avec la bénédiction du tout nouveau Conseil national de la mer et des littoraux, remplaçant le Conseil du littoral. Petite précision donnée par Fillon : « La moitié de ses membres seront des élus du littoral ».
Heureusement. Car ce sont les collectivités territoriales qui sont concernées au premier degré, quelle que soit la stratégie adoptée.
La « nouvelle gouvernance » mise en place en 2009 après le livre bleu de la Mer a-t-elle porté ses fruits ? La gestion du domaine maritime et littoral est-elle vraiment partenariale ? Tous les secteurs sont-ils réellement abordés ? On peut en douter. Rien par exemple, sur la question de la préservation de l’environnement. Ou sur la question du changement climatique et de ses effets.
Or, l’ambition française est, rappelons-le, plus économique, puisqu’il s’agit de l’exploitation et de la gestion des ressources sous-marines. Et des ressources marines. Comme par exemple la pêche thonière, l’aquaculture, la « crevetticulture » de Nouvelle Calédonie, la perliculture de Polynésie.
Et surtout l’énergie, bien sûr les éoliennes offshore, les hydroliennes, mais aussi l’énergie houlomotrice, l’énergie des courants de marée, l’énergie marémotrice, l’énergie thermique des mers, des vagues, etc. Et bien sûr le pétrole.
Les emplois doivent revenir à La Réunion
L’Outre-mer représente donc un réel potentiel économique et énergétique. C’est une chance pour l’Outre-mer en général et La Réunion en particulier. Encore faut-il qu’on sache la saisir.
Mais il faut surtout que les élus réunionnais affichent une vraie volonté politique, une volonté sans faille, pour que les retombées économiques, les emplois créés reviennent à La Réunion. Essentiellement à La Réunion.
Des exemples pas si lointains ont prouvé qu’un État peut exploiter les ressources d’un pays, sans que celui-ci n’en retire le moindre bénéfice. Mais que, en revanche, les ultramarins paient le prix fort. A Mururoa, par exemple, on en sait quelque chose.
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