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Grève dans les stations service à La Réunion
1er février 2014
Pour dissiper les craintes et restaurer la confiance, le gouvernement peut décider d’une modalité d’application du décret du 31 décembre : interdire aux pétroliers toute possibilité, par quelque moyen que ce soit, de répercuter sur les gérants une baisse de leurs marges. S’il ne le fait pas, alors le gouvernement sera le complice du renforcement de la domination des compagnies pétrolières sur la filière carburant.
Aujourd’hui, les marges autorisées par arrêté préfectoral sont les suivantes. Pour un litre de gazole, le grossiste (compagnie pétrolière) a 9,25 centimes par litre, et le gérant de station a 10,88 cts/l. Pour le super sans plomb, la marge de la compagnie pétrolière est de 8,44 cts/l, et celle du gérant de 10,88 cts/l. Dans les objectifs, le gouvernement dit qu’il veut faire baisser les marges des compagnies pétrolières pour faire baisser les prix. À titre d’exemple, pour le gazole, une baisse de 2 centimes par litre serait donc payée par une diminution de 2 centimes par litre de la marge des pétroliers, soit un bénéfice réduit de 21%.
Le décret publié le 31 décembre au "Journal officiel" ne remet pas en cause la structure de la distribution des carburants. Il ne règle pas la relation entre les compagnies pétrolières et les stations service, il se contente d’annoncer un arrêté de méthode pour que le préfet puisse déterminer les montants maximums des marges de gros et de détail.
Ces deux données seront encore sous la responsabilité du préfet. Mais ce n’est pas le cas du contrat entre les compagnies pétrolières et les stations service. Les premières peuvent en effet agir sur d’autres paramètres pour récupérer les 2 centimes par litre. Si les gérants voient leurs bénéfices amputés d’une somme équivalent à 2 centimes par litre de carburant vendu, c’est une perte de 18% sur ce poste. Pour compenser, ils ne peuvent pas augmenter le prix du carburant à la pompe. Avec une telle perte, des stations seront en difficulté, et la pression augmentera encore sur les derniers indépendants. Quant aux pompistes, c’est leur emploi qui est menacé car ce sont les salariés qui se trouvent en bout de chaine.
L’intransigeance du gouvernement a donc pour effet de donner un coup de main aux pétroliers pour casser les dernières stations indépendantes, et à leur faciliter la tâche pour justifier la casse sociale que ne manquerait pas de provoquer le passage au self-service au nom de la rentabilité.
Après la publication du décret au "Journal officiel", les gérants ont fait des propositions pour son application. Mais à ce jour, le gouvernement n’a donné aucune nouvelle quant à leur devenir.
Connaissant le système de distribution du carburant dans l’Outre-mer, les créateurs de ce nouveau décret savent très bien que les compagnies pétrolières ont la possibilité de mettre la pression sur les gérants pour récupérer sur le dos des stations ce qu’un nouveau règlement leur a pris.
Si le gouvernement veut vraiment faire baisser les prix tout en préservant l’emploi, alors il a l’obligation d’obliger les pétroliers à ne pas répercuter par quelque moyen que ce soit la baisse de leurs bénéfices.
Tant que le gouvernement ne prendra pas cette décision, alors il montrera qu’il ne veut pas régler ce problème. Cela ne serait que la continuité d’une complicité qui existe depuis des décennies entre le pouvoir parisien et les compagnies pétrolières. C’est en effet sur la base des informations fournies par les pétroliers que l’État fixe les prix des carburants à La Réunion. L’Autorité de la concurrence avait considéré que ce système permettait aux pétroliers de bénéficier d’une véritable rente.
M.M.
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