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De nombreuses associations tirent la sonnette d’alarme
27 février 2010, par
L’ARAST n’est pas la seule association à avoir eu des déboires judiciaires. En France, de plus en plus d’associations d’aide à domicile mettent la clé sous la porte par manque de moyen. Aujourd’hui, les associations font de plus en plus appel aux Conseils généraux, mais leurs subventions se réduisent, et ne peuvent plus soutenir le secteur.
Le désengagement de l’État vis-à-vis des personnes âgées dépendantes porte atteinte au secteur et risque de voir de plus en plus d’associations fermées. Cette année le nombre d’associations qui devaient faire faillite, pourrait atteindre 300 à 400.
Les salariés risquent de perdre leur emploi
L’avenir de 300.000 salariés risquent de devenir incertain, si le financement des aides n’est pas réévalué par l’État. En effet, "la diminution des budgets publics alloués" va fragiliser le secteur, ont expliqué la semaine dernière, à Ploumagoar, la déléguée nationale CGT Sylviane Spique, et le délégué local, Thierry Pérennes.
De plus, le déficit budgétaire de la France devrait atteindre 8,2% du produit intérieur brut en 2010. Cette estimation a poussé l’Union européenne à rappeler au président Nicolas Sarkozy, les clauses du contrat entre Paris et Bruxelles. Effectivement, la France doit revenir à un déficit de 3% du PIB, auquel cas, elle s’exposerait à des sanctions financières.
Face à la pression européenne, le gouvernement va tenter de faire des coupes budgétaires. Le secteur de l’aide à domicile risque d’être la première cible des restrictions à venir. Les associations dépendent en majorité des subventions du Conseil général et donc des dotations transférées par l’État pour assumer cette compétence. L’État va-t-il envisager de privatiser le secteur pour que sa participation soit plus faible. Cependant en France, la privatisation d’un tel secteur pose la question de l’accès aux services de l’aide à domicile pour les personnes situées dans les écarts.
Création d’une mission d’inspection
Nora Berra, secrétaire d’État aux Aînés a sollicité l’Inspection générale de l’administration (IGA), l’Inspection générale des finances (IGF) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pour examiner les difficultés financières du secteur de l’aide à domicile.
Le 17 février dernier, Nora Berra, a expliqué que cette inspection aura la tâche "d’évaluer le financement et la tarification des prestations" et de "faire un état des lieux sur l’offre de prestations et l’efficience des structures". Madame Berra précise également le rôle des préfets. Ces derniers seront "appelés à faire remonter toutes les difficultés qui émanent du terrain". Ils auront donc la possibilité d’agir selon la situation politique, économique et sociale. L’ancien préfet Pierre-Henri Maccioni nous l’a d’ailleurs montré. Il a demandé au Conseil général de régler avec l’AGS les indemnités des licenciés de l’ARAST.
En France, les organisations patronales (Adessa/A domicile, ADMR, Fnaafp/CSF et UNA) et les syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA/Snapad) ont adressé le 18 février un courrier à Xavier Darcos ministre du Travail et des relations sociales, demandant la poursuite de la professionnalisation du secteur et des solutions pour l’aménagement des aides financières.
Chez nous, les anciens salariés de l’ARAST attendent toujours d’être indemnisé. De plus, la loi n’a pas été appliquée, ce qui a laissé la situation s’envenimer. D’autant plus que l’affaire a prit un tournant politique avec les régionales, et la présence de Valérie Bénard, chef de file de la lutte des salariés de l’ARAST, sur la liste de Didier Robert.
C.T.
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