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Une assemblée plus ancienne que la République en France
21 janvier 2011
La Polynésie a inauguré un site web présentant 185 années de vie parlementaire dans le pays. Contrairement à ce que laisse entendre le discours des vœux du président de la République, les Polynésiens sont donc habitués à toutes les dimensions de la vie parlementaire, et peuvent donc trouver en eux les ressources pour surmonter toutes les crises liées à ce mode de gouvernance.
L’Assemblée de Polynésie a inauguré mardi un site web retraçant son Histoire et celle du pays qu’elle a la responsabilité de diriger. Sur internet, ce sont désormais 185 années d’Histoire qui peuvent être consultées en tapant l’adresse http://histoire.assemblee.pf/. "Histoire de l’Assemblée de la Polynésie française" est une création de Christian Gleizal, aidé d’un Conseiller historique, Jean Marc Regnault.
Il a fallu deux ans pour réaliser ce projet. Durant cette période, trois présidents de différentes tendances politiques se sont succédé à la tête de l’Assemblée. Cela n’a pas empêché ce projet d’être mené à bien, ce qui montre que dans des domaines essentiels, il est possible d’aller au-delà des divergences politiques.
Cela inflige donc un cinglant démenti au discours du président de la République, qui affirme que la Polynésie est paralysée par des querelles politiciennes.
Question pays paralysé, Nicolas Sarkozy devrait plutôt aller regarder du côté de La Réunion, dont la Région est présidée par un membre de son parti politique. Didier Robert a eu une attitude diamétralement opposée à celle des responsables politiques polynésiens. Ces deux premières décisions ont été les suivantes : tout d’abord effacer toute l’Histoire de la Région Réunion, ensuite arrêter le projet de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise.
Tour à tour notamment Conseil colonial, Conseil général, Conseil d’administration, Assemblée représentative, Assemblée territoriale et Assemblée de la Polynésie française, l’assemblée de la Polynésie fonctionne depuis 1824. À l’époque, elle était un pouvoir législatif destiné à équilibrer les pouvoirs d’un monarque, un peu sur le modèle de la Chambre des Communes en Grande-Bretagne.
Cela signifie donc que la Polynésie connaît donc une tradition parlementaire aussi ancienne voire plus que la France. Car en 1824, la France était dirigée par un roi qui tentait de revenir à la monarchie absolue. La Polynésie a donc une longue expérience de toutes les luttes de pouvoir qui peuvent s’exercer au sein d’une telle institution. Manifestement, le président de la République ne s’est guère informé sur la réalité de la vie politique de ce territoire aussi vaste que l’Europe, porteur d’une tradition parlementaire qui enrichit la République.
Manuel Marchal
« L’État n’aura aucun complexe à reprendre les choses en main »
Voici un extrait du discours relatif à la Polynésie prononcé par Nicolas Sarkozy lors de ses vœux à l’Outre-mer.
S’agissant de la Polynésie française, j’ai décidé d’engager une réforme électorale importante afin de permettre à ce territoire d’être correctement gouverné par ses responsables politiques. Écoutez, en Polynésie française, sur les trois dernières années, toutes les alliances ont été essayées sous les yeux de Polynésiens qui regardent, impuissants, le spectacle de leurs dirigeants qui s’entre-déchirent sur fond de crise économique dramatique. C’était le rôle de l’État que de mettre de l’ordre dans cette situation. Nous l’avons fait, et la Polynésie sera dotée d’un nouveau système électoral avant la fin de cette année. Comprenez-moi, là aussi, je souhaite vous donner le maximum de responsabilités, vous accompagner le mieux possible. Mais lorsque dans un territoire, c’est la pagaille et l’impuissance, alors l’État n’aura aucun complexe à reprendre les choses en main. C’est la contrepartie, cela ne peut pas être autrement.
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