Politique

Le Parti socialiste avec l’intersyndicale

5 février 2005

(Page 3)

"La droite impose de plus en plus d’heures supplémentaires et de moins en moins d’embauches", c’est ce qui ressort de la conférence de presse qui s’est tenue avant-hier au siège de la Fédération de La Réunion du Parti socialiste.
Le PS refuse le démantèlement social “an misouk” de la société réunionnaise. Les socialistes indiquent que les ténors de l’UMP roulent le cari sous le riz, en optant pour une feuille de route dont l’objectif principal, fixé au gouvernement par les thuriféraires du MEDEF, est la casse sociale.
La loi Borloo est dans le collimateur du PS. Elle serait une pierre angulaire à la casse sociale entreprise par le gouvernement, notamment en termes de réduction des garanties liées aux plans sociaux et des délais de recours en justice pour le salarié. Elle remet en cause la négociation collective, diminuant ainsi encore plus les droits des salariés.
Si le Code du travail est autant attaqué, c’est pour faciliter le démantèlement des 35 heures totalement remises en causes par le gouvernement et le MEDEF.
Pour Gilbert Annette, c’est un retour flagrant aux années 1930 quant à la condition du travailleur, d’autant que l’on demande de travailler plus et plus longtemps. Par ailleurs, le PS s’inquiète de la diminution du pouvoir d’achat des salariés.
Toutes ces raisons expliquent la volonté du PS de soutenir l’ordre de mobilisation de l’intersyndicale. "Nous devons faire barrage à la politique du chômage", conclut Éricka Bareigts, qui espère une mobilisation forte pour envoyer un signal fort au gouvernement.

Bbj


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