
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Second tour des départementales dimanche
27 mars 2015, par
Le deuxième tour va-t-il confirmer les enseignements du premier tour, à savoir un rejet des élections par la majorité de la population, le redressement du PCR, l’effondrement du PS, le recul de LPA et de PLR, et l’avance de la coalition anti-gouvernementale grâce aux moyens de la Région Réunion ?
Le 22 mars dernier, le premier tour des élections départementales a dégagé plusieurs rapports de force. Le premier a été le rejet majoritaire du scrutin par les électeurs. Les abstentionnistes et ceux qui ont voté blanc ou nul représentent plus de 60 % du corps électoral. Ce score a plusieurs explications.
Tout d’abord, c’est le nombre toujours plus important des Réunionnais qui ne croient plus que le système politique actuel puisse régler leurs problèmes. Les médias ont leur responsabilité dans cette évolution. L’angle privilégié par les organes de presse écrite, audiovisuelle et en ligne est de faire abstraction de l’idéologie, du parti et du programme pour se concentrer sur les personnes. Cette fois, c’est la composition du binôme qui est mise en avant. Deux individus disent qu’ils peuvent faire mieux que les autres. C’est le moment des promesses les plus démagogiques les unes que les autres. D’autres candidats peu scrupuleux utilisent les moyens municipaux pour faire campagne et promettre des emplois qui pourront augmenter les revenus de ceux qui seront les « heureux élus » au cas où quelques promesses parmi tant d’autres sont tenues.
Le 22 mars, la population a lourdement sanctionné ces méthodes : près des deux tiers des inscrits ont refusé de couler un bulletin dans l’urne.
Une autre raison est relative à la réforme du vote. Les cantons sont agrandis. C’est la fin des petites communes-canton. Toutes les petites communes ont dans leur circonscription une grande commune. Cela réduit fortement les chances pour ces petites collectivités d’avoir un élu dans la future assemblée. C’est un fait qui favorise l’abstention, alors que dans les élections à La Réunion, ce sont les petites communes qui tirent le taux de participation vers le haut.
Le refus du vote est aussi un moyen de manifester un sentiment de trahison vis-à-vis des promesses nées des élections de 2012. Lors de la présidentielle, le candidat socialiste s’était engagé à relancer le chantier du tram-train, ainsi que celui de l’autonomie énergétique tout en s’engageant à accompagner les Réunionnais vers plus de responsabilités. Cela n’a pas été tenu, et c’est au contraire un chantier inutile et pharaonique que le gouvernement soutien. La politique d’austérité menée à Paris est aussi à l’opposé des engagements pris.
Les suffrages exprimés au premier tour représentaient moins de 40 %. Ils ont dégagé les faits suivants.
Tout d’abord, c’est le redressement du PCR malgré les coups portés pour le détruire. Il avait deux élus dans le précédent Conseil général, il n’en sera pas moins cette fois-ci. Au premier tour, le PCR était devant à Saint-Suzanne/Cambuston/Petit Bazar et à La Possession, et en seconde position derrières les candidats des maires au Port et à Saint-Pierre. Au soir du premier tour, le nombre de voix obtenu par le PCR faisait jeu égal avec le PS et LPA, et distançait largement le Progrès et PLR, de quoi donner de l’urticaire à celles et ceux qui œuvraient à la disparition du PCR.
Au cours de cette campagne, le PCR a marqué sa différence. Ses candidats n’étaient pas dans des batailles de personnes, ils ont fait avancer leurs idées avec pour socle le programme de 25 propositions présentées publiquement à Sainte-Suzanne le 22 février dernier. Cette manière de faire autrement est combattue par les médias qui lui accordent peu de place. Mais c’est bien cela qui permet au Parti de confirmer son redressement. Sur la base de la dynamique lancée le 22 mars, les candidats soutenus par le PCR pourraient donc remporter des belles victoires dimanche.
Ensuite, c’est l’effondrement du PS et de son allié du Progrès. Ce dernier a pu avoir deux élus dès le premier tour, et ce sera sans doute les seuls. Du côté du PS à Saint-Denis, un canton est déjà perdu, un autre est en ballotage défavorable ; pourra-t-il sauver les 2 autres ?
À Saint-Benoît, le premier secrétaire de la Fédération socialiste aura dimanche en face de lui un binôme rassemblant les maires de Sainte-Rose et de Saint-Philippe. L’autre canton est menacé. Le seul espoir subsiste dans une candidature d’union avec le PCR dans le canton du centre-ville de Saint-Pierre. Le PS et le Progrès avait 11 élus dans le Conseil général. Ils en auront au moins 2. Pour le reste, ils devront bénéficier du soutien d’autres partis et mobiliser les abstentionnistes.
Un autre enseignement est le recul de deux partis créés récemment par des leaders qui doivent beaucoup au PCR : il s’agit du LPA et PLR qui partagent une large exposition médiatique. Dans la politique réelle, ils sont clairement circonscrits chacun dans une commune. Pour continuer à exister, PLR ressuscite au Port les vieilles méthodes réactionnaires oubliées depuis 50 ans. Les candidats communistes ont dressé une liste impressionnante d’actions entreprises par PLR pour fausser le scrutin au Port. Cela ne fait que révéler la nature profonde de cette municipalité. Le refus de PLR de participer au débat radiophonique sur le scrutin du Port prévu sur Réunion Première montre la faiblesse des arguments des représentants de la municipalité : ils ont peur du débat.
Quant à Saint-Paul, bastion de PLR l’année dernière, le parti de Bello est à la peine. À l’échelle de l’île, PLR n’a séduit que 4 % des électeurs, soit deux fois moins que le PCR.
LPA a raté sa tentative de se déployer dans toute l’île. Il paye ainsi ses erreurs d’avoir relégué ses représentants départementaux au rang de candidats fantômes. En particulier, il avait fait de Saint-Louis un objectif prioritaire. Résultat : le PCR qui était derrière le LPA aux municipales de 2014 est maintenant bien devant le parti de Thierry Robert. À Saint-Pierre, le LPA a aussi perdu son leadership de l’opposition au profit du PCR et ses alliés dans cette élection. À Saint-Denis, après maintes hésitations, il finit par s’offrir comme force d’appoint.
Ce champ de ruines amène à des décisions surprenantes. C’était lundi soir : la demande pressante du maire socialiste de Saint-Denis d’obtenir le soutien du LPA dans sa commune en échange du soutien du PS aux candidats de Thierry Robert en ballotage ailleurs dans l’île. Lui répondant en direct, Thierry Robert avait refusé cette coalition au nom de son concept de Politique autrement "ni la droite, ni la gauche". Mais jeudi, le maire de Saint-Leu a brutalement changé d’avis appelant à battre « l’union de la droite ». C’est donc un aveu de panique sur Saint Leu où il a été mis en ballotage avec des conséquences personnelles.
Arrivée en tête dans de nombreux cantons, la coalition UMP-UDI-Objectif Réunion tire le bénéfice de son ancrage dans les municipalités, de l’impopularité du gouvernement et des moyens de la Région Réunion dirigée par le président l’Objectif Réunion. Malgré ces moyens exceptionnels, la coalition est aussi victime du rejet du corps électoral. En dépit des scores dépassant 60 voire 70 % au premier tour, elle n’a eu que deux élus. Il y a donc de quoi largement relativiser le triomphe que lui accordent par avance les commentateurs.
Le résultat de dimanche fera donc réfléchir tous ceux qui ont comploté pour faire perdre l’Alliance aux Régionales de 2010. Beaucoup de personnes regrettent du temps où les communistes et l’Alliance étaient à la Région. A n’en pas douter, ils reviendront.
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