En avant vers le 6ème Congrès —4—

Le PCR : le parti d’avenir

6ème Congrès du PCR : 8, 9 et 10 mai

4 mai 2009, par Manuel Marchal

Dès 1971, le PCR allait mettre en œuvre les premières orientations réunionnaises conformes au concept de développement durable qui ne fut définit que deux années plus tard. Aujourd’hui, le PCR amplifie cet effort en appelant à miser sur des secteurs qui sont à la fois des gisements d’emploi et des piliers de l’économie du développement durable. Acteur permanent des chantiers qui bâtissent l’avenir, le PCR est le parti d’avenir.

En mars 1971, la lutte contre la fraude électorale permet au scrutin de se tenir de manière démocratique dans plusieurs communes. Résultat : plusieurs municipalités retrouvent une majorité de progrès. Au Port, la commune vote une délibération fondatrice, prévoyant un plan d’aménagement. À partir de cette délibération, plusieurs actions sont lancées. Des centaines de milliers d’arbres sont plantés par les jeunes des écoles, et un parc boisé sort de terre dans la commune la plus sèche de l’île. C’est à partir de là qu’un mouvement irréversible est lancé dans notre pays : la bataille pour le développement durable.
En 1975, le Parti communiste réunionnais adopte un document : le "Plan immédiat de survie". Il préconise le développement des énergies renouvelables, condition du développement durable : la fermentation de la paille de canne pour remplacer gaz de pétrole ; l’énergie solaire ; l’énergie éolienne ; l’énergie géothermique ; les énergies de la mer. 23 ans après la publication du "Plan immédiat de survie", une majorité conduite par Paul Vergès remporte les élections régionales, et un an plus tard, en 1999, le mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025 est lancé. Pour l’atteindre, un plan d’action est construit (PRERURE), et des outils sont mis en place (ARER…).
L’autosuffisance énergétique à partir des énergies renouvelables est en effet la base à la construction d’une nouvelle société, bâtie autour d’une nouvelle économie : ce sont autant de sujets qui sont des mots d’ordre du Parti communiste réunionnais.

Valoriser la scolarisation massive de la jeunesse

Car les énergies renouvelables seront le carburant du moyen de transport du futur, le tram-train. Et elles seront également des leviers pour la transformation de La Réunion en société de la connaissance, c’est-à-dire le prolongement logique de la lutte menée par les pères réunionnais de l’abolition du statut colonial, puis par le PCR, pour la démocratisation de l’accès à la connaissance. Le résultat de cette bataille fait qu’aujourd’hui, La Réunion est le pays de la région ayant le plus haut niveau de formation. Cet atout est notamment utilisé lorsque notre île devient un champ d’expérimentation mondial dans le domaine des énergies renouvelables. C’est à partir de tout cela que se construit l’avenir, par le développement de nouvelles filières qui n’ont plus rien à voir avec celles du passé, des filières qui ne connaissent pas la crise et qui sont des gisements d’emplois.

Nouvelles filières, nouvelle économie

C’est par exemple le cas des énergies renouvelables, où 15.000 emplois peuvent être créés. C’est aussi le cas du tram-train, en ne perdant pas de vue qu’au siècle dernier, c’est le chemin de fer qui était la plus importante société du pays. C’est également le développement de la recherche, en misant sur la matière grise réunionnaise et le désenclavement numérique de La Réunion.
Au cœur de tous ces projets, le Parti communiste lutte pour créer les conditions d’une large adhésion populaire autour d’un projet alternatif capable de sortir La Réunion de la crise. Depuis des décennies, le PCR appelle à investir dans les chantiers qui bâtissent l’avenir, car une des responsabilités du PCR est d’être le parti de l’avenir.

Manuel Marchal

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