
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Demain à Sainte-Suzanne, rentrée politique du Parti communiste réunionnais
3 septembre 2016, par
6 mois après celui du 19 mars, le Parti communiste réunionnais organise un second rassemblement cette année. Les événements se sont accélérés, il est plus que jamais important de faire entendre une voix réunionnaise. Dans cette période importante, le PCR n’a eu de cesse d’interpeller le gouvernement et d’appeler à l’élargissement du débat dont il est le seul contributeur en tant qu’organisation politique de La Réunion.
La Réunion commémorait cette année le 70e anniversaire de l’abolition du statut colonial. C’était le 19 mars dernier. À cette occasion, le Parti communiste réunionnais était la seule organisation politique à célébrer cette date par un rassemblement. Il a donné lieu à la présentation du bilan de ces 70 derniers années, son contenu est rassemblé dans un document intitulé « 70 ans après la loi du 19 mars 1946 : Un nouveau rassemblement pour une nouvelle politique : Mettre fin au néocolonialisme ».
En cette année 2016, les événements se sont accélérés. Le président de la République a souhaité la mise en œuvre d’une loi qui concerne tout l’outre-mer, sur la base du mot d’ordre d’égalité réelle. C’est la reconnaissance que 70 ans après le vote de la loi du 19 mars, l’égalité promise au 1er janvier 1947 n’est pas réalisée. Pour réussir ce qui n’a pas été fait en 7 décennies, le chef de l’État donne 20 ans. Pour cela, une loi doit être votée d’ici la fin de l’année. Ce qui veut dire que commencée par la célébration du 70e anniversaire de la départementalisation, l’année 2016 se conclura par un texte législatif qui doit avoir pour but de tourner cette page. Le 3 août dernier à la sortie du Conseil des ministres, George Pau-Langevin avait d’ailleurs situé la portée historique de cette loi, considérée comme la plus importante pour l’outre-mer depuis 70 ans.
C’est pourquoi dès qu’un parlementaire en mission a été nommé pour préparer ce texte l’an dernier, le PCR lui a adressé ses propositions. Pour le PCR, l’heure est venue de mettre enfin en œuvre un plan de développement pour La Réunion, qui tienne compte de ses spécificités actuelles et d’un environnement régional en pleine évolution. Avant que le projet ne soit examiné par le Conseil des ministres, le PCR a pris plusieurs initiatives.
Le 30 juin, il a adressé une lettre ouverte à George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer, pour interpeller la ministre sur d’importants sujets d’actualité. Le 4 juillet, elle invitait le PCR à la rencontrer à l’occasion de sa visite à La Réunion. Dans un communiqué rendant compte de cet échange, le PCR indiquait que « la future loi pour l’égalité réelle dans l’Outre-mer doit donc donner lieu à un grand débat et nous avons des propositions que nous sommes prêtes à partager. Cette loi doit abolir les inégalités réelles dans La Réunion. Cela passe par une nouvelle politique qui viendrait améliorer le pouvoir d’achat, notamment des plus pauvres. Concernant la gouvernance, le PCR a rappelé l’importance de la suppression de l’alinéa 5 de l’article 73 de la Constitution pour mettre en place une assemblée territoriale unique ». La ministre avait eu une oreille attentive à ces propos.
Le PCR a aussi adressé ses remarques au Conseil économique social et environnemental. L’institution avait en effet pour mission de rendre le 12 juillet un avis sur la base d’une partie du projet de loi et d’une étude d’impact. Ces remarques apportent une dimension critique aux orientations du gouvernement, qui privilégient le maintien d’une politique d’intégration. Or c’est justement l’application d’une telle politique qui a aboutit à la situation actuelle : près de 180.000 demandeurs d’emploi, plus de 110.000 illettrés, près de la moitié de la population sous le seuil de pauvreté et des inégalités de revenu bien plus fortes qu’en France.
Le PCR a appelé à rompre avec une politique qui ont conduit à l’échec, et à construire un projet sur la base d’une analyse qui tienne compte des phénomènes planétaires qui pèseront sur La Réunion. Ce point de vue est partagé dans l’outre-mer. En effet, quand le CESE a rendu son avis le 12 juillet dernier, le groupe des conseillers de l’outre-mer est intervenu pour souligner l’influence du changement climatique, de la mondialisation et de la démographie :
« Alors que le projet appelle à se projeter vers 2040, le Groupe de l’Outre-mer regrette que cette démarche prospective n’ait pas été intégrée dans l’étude d’impact. De fait, au-delà des très fortes disparités entre collectivités ultramarines, les phénomènes mondiaux en cours devront être pris en compte :
Premièrement, le changement climatique ; [élévation du niveau de la mer, érosion des plages, disparition des coraux et des récifs, fragilisation des zones littorales, de la ressource en eau, augmentation des cyclones, etc.]
Deuxièmement, la mondialisation nourrie par la révolution numérique ; Croissance des flux commerciaux mondiaux, impact des accords commerciaux bilatéraux ou multilatéraux (accords de partenariat économique (APE) et accords de libre-échange UE/ grands partenaires)
Troisièmement, les trajectoires démographiques à l’horizon du projet de loi ; véritable explosion démographique attendue à Mayotte et en Guyane, transition à la Réunion qui attendra le million d’habitants, vieillissement progressif à la Martinique et de la Guadeloupe. »
Enfin, sitôt l’annonce du contenu du projet de loi, le PCR a écrit le 8 août à la ministre des Outre-mer pour lui demander d’élargir le débat à tous les Réunionnais plutôt que de le limiter à un seul site internet. Pour cela, il a avancé les propositions suivantes :
« Transmettre à tous les électrices et électeurs Réunionnais le projet de loi présenté en Conseil des Ministres. Compléter cet envoi par les contributions des Réunionnais (Elus-es, société civile, partis politiques, collectivités locales). Organiser des débats avec le concours du service public audio-visuel pour donner la parole à toutes celles et tous ceux qui ont manifesté, par une contribution écrite, de l’intérêt au projet de loi ».
Pour sa part, Paul Vergès a révélé mercredi dernier un échange de courriers avec le président de la République. Dans une lettre, le sénateur lui a présenté une perspective sur 25 ans, afin que la future loi prenne en compte un environnement qui sera bien différent dans 25 ans qu’aujourd’hui. Dans sa réponse, le président de la République a indiqué qu’il souhaitait que ces remarques soient prises en considération dans la future loi.
Au cours de cette année décisive, seuls le PCR et le sénateur Paul Vergès ont agi pour présenter analyses et propositions afin que la nouvelle ère qui s’ouvre puisse véritablement mettre La Réunion sur les rails du développement. Le rassemblement de dimanche à Sainte-Suzanne permettra donc de présenter ces propositions à l’opinion.
M.M.
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