
Mal-do-mèr dann sarèt
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Institutions
24 décembre 2013
Dans un communiqué, le PCR maintient sa proposition, adoptée au 8e congrès, d’une Collectivité territoriale unique à La Réunion. Le Parti Communiste Réunionnais refuse de faire le jeu du gouvernement en entrant dans un débat pour ou contre le redécoupage cantonal. Toute autre prise de position ne peut être qu’individuelle et n’engage donc pas le PCR.
Le Secrétariat général du Parti Communiste Réunionnais a tenu ce matin une réunion. Après l’analyse de la situation, la direction du PCR tient à faire une mise au point :
Le Parti Communiste Réunionnais rappelle que la création du Département correspond à une réalité liée à la géographie française du 19e siècle, dominée à l’époque par la ruralité : découper le territoire de la France en superficies égales, dirigée par un Préfet chargé de faire appliquer les directives du pouvoir central. C’est ainsi que le Canton a regroupé des communes rurales.
Au moment de cette création, La Réunion était sous le régime de l’esclavage.
Quand le statut colonial est aboli à La Réunion, celle-ci devient un Département. C’est alors l’organisation administrative du département français qui est plaquée à La Réunion. Mais compte tenu d’une histoire qui n’est pas celle de la France, l’organisation des Cantons est à l’inverse de celle de ce pays : les communes regroupent des Cantons.
Tout au long du 20e siècle, la France se transforme. Ces zones industrielles émergent et se regroupent. C’est de là que vient l’idée de créer des Régions, qui regroupent des Départements.
Comme en 1946, c’est l’application mécanique à La Réunion d’un schéma construit sur une autre réalité. Comme notre île est un département, alors la nouvelle Collectivité est une Région regroupant un seul Département.
Aujourd’hui en France, le cadre départemental apparaît dépassé. En Alsace ou en Bretagne, c’est la volonté de renforcer les Régions, pour qu’elles puissent discuter d’égales à égales avec les Provinces d’Espagne, les Régions d’Italie, ou les Länders d’Allemagne. C’est pourquoi le gouvernement a lancé l’acte 3 de la décentralisation, avec à la clé une réforme électorale pour les Conseils généraux, qui deviendront Conseils départementaux.
Et comme pour les deux précédentes réformes institutionnelles, Paris considère que La Réunion est comme n’importe quel Département de France, et tente donc de coller une nouvelle carte des Cantons. C’est le redécoupage refusé à l’unanimité moins 4 socialistes par le Conseil général. Ce projet aboutirait en effet à la prise de contrôle de cette Collectivité par deux grandes communes : Saint-Denis et Saint-Paul.
Face à cette réforme électorale, le Secrétariat général rappelle que le PCR a pris la décision de ne pas prendre part au vote au Sénat. En effet, depuis 1959, le Parti Communiste Réunionnais s’est fixé comme objectif la création d’une seule Assemblée pour gérer les questions concernant les Réunionnais. Au fur et à mesure, cette proposition progresse dans l’opinion, car nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la pertinence du maintien sur un même territoire de deux Collectivités ayant des compétences différentes.
En refusant de soutenir le projet de loi du gouvernement, le PCR voulait montrer son refus de voir une nouvelle fois plaquée à La Réunion une organisation administrative construite sur une réalité différente, celle de la France. Le PCR proposait que le gouvernement prenne l’initiative de consulter la population, pour demander aux Réunionnais quelles sont leurs propositions de réforme administrative.
C’est pourquoi le PCR maintient sa proposition, adoptée au 8e congrès, d’une Collectivité territoriale unique à La Réunion. Le Parti Communiste Réunionnais refuse de faire le jeu du gouvernement en entrant dans un débat pour ou contre le redécoupage cantonal.
Toute autre prise de position ne peut être qu’individuelle et n’engage donc pas le PCR.
Pour le secrétariat général
Yvan Dejean
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