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Pour la transparence et création d’un comité de suivi permanent de la filière canne-sucre-énergie de La Réunion
27 mai 2017, par
Hier en conférence de presse, le Parti communiste réunionnais a fait part de sa solidarité avec les planteurs de canne à sucre qui luttent pour améliorer leurs revenus. Il demande que pour les discussions en cours, toutes les informations sur la filière soient mises sur la table pour permettre la transparence. Le PCR demande également la création d’un comité de suivi permanent de la filière canne-sucre-énergie. Tous ceux qui restent silencieux face à cette bataille se rendent complices de l’enterrement de la filière, déclare le PCR.
La culture de la canne à sucre à La Réunion a été imposée par la France pour satisfaire ses besoins en sucre à la suite de l’indépendance d’Haïti. Mais aujourd’hui, la France peut produire massivement du sucre de betterave moins cher, et peut aussi obtenir du sucre de canne meilleur marché avec la mondialisation des échanges. En 2013, la France a donc soutenu la suppression des quotas sucriers en 2017. À partir du 1er octobre, cette décision s’appliquera. Pour faire face à la concurrence, la filière canne-sucre des outre-mer a obtenu le versement d’une subvention complémentaire annuelle de 38 millions d’euros jusqu’à 2020. Sur cette somme, La Réunion bénéficie de 28 millions d’euros par an. Actuellement se déroulent les discussions sur le prix de la canne à sucre. Les planteurs demandent une augmentation du prix de base, de 39 à 45 euros. Les industriels refusent, leur attitude conduit au blocage. Les planteurs prévoient donc des actions lundi pour tenter de débloquer la situation. Hier, le Parti communiste réunionnais a tenu une conférence de presse à ce sujet, il était représenté par Maurice Gironcel, secrétaire général, et Yvan Dejean, porte-parole.
« Face à la crise, le PCR ne peut laisser seuls les planteurs », déclare Yvan Dejean, « les revendications des planteurs sont légitimes ». Le PCR soutient donc la demande d’augmenter le prix de base de la canne à 45 euros par tonne. « Nous sommes solidaires des planteurs et des travailleurs de la terre », ajoute le porte-parole du PCR qui rappelle que « le prix payé aux planteurs n’a pas bougé depuis 1997, c’était encore en francs. En 20 ans, tout a augmenté, les charges plus lourdes ». Cette solidarité ne date pas d’hier, les communistes sont aux côtés des planteurs depuis les années 1950, date de la bataille pour sauver l’usine de Quartier Français.
La PCR rappelle qu’au 1er octobre, ce sera la fin des quotas et donc du prix garanti. Après, le prix du sucre s’alignera sur le cours mondial, inférieur au prix garanti. Le sucre de La Réunion sera vendu en Europe en concurrence avec le sucre de betterave. D’après le PCR, la différence de coût s’établit à 240 euros par tonne selon des experts. D’où la demande d’une aide publique supplémentaire pour combler la différence. Ce sont les 38 millions d’euros pour les outre-mer. Ils s’ajoutent aux 75 millions reçus au titre du POSEI, et aux 90 millions versés par l’État. Ce sont donc 203 millions d’aides publiques pour l’outre-mer.
C’est sur la répartition des 28 millions d’euros que se porte la lutte pour un juste partage. « Nous sommes à un tournant social, économique, culturel avec l’avenir de la filière canne-sucre-énergie ».
La canne à sucre à La Réunion, ce sont 25.000 hectares de plantations qui contribuent à la lutte contre l’érosion, 18.000 emplois directs et indirects, une recherche à la pointe de l’innovation et la contribution à l’autonomie énergétique. Pour la question de la revalorisation, il est essentiel de jouer carte sur table sur les recettes de la canne, souligne le PCR, il appelle donc à faire la transparence sur les revenus tirés des co-produits de la canne à sucre. « Tous les paramètres doivent être connus », affirme Yvan Dejean.
Le dirigeant communiste rappelle également que l’autorisation donnée pour l’aide supplémentaire ne court que jusqu’en 2020. Pour préparer l’après 2020, le PCR demande la création d’un comité de suivi permanent regroupant l’État et les socio-professionnels.
Avant 1969, les planteurs bénéficiaient de l’ensemble des co-produits. Depuis, le planteur est devenu fournisseur de matière première, l’ensemble des richesses lui ont échappé totalement. « Les planteurs jouent leur survie, celles et ceux qui n’en parlent pas se rendront complices de l’enterrement de la filière », souligne le PCR qui met le doigt sur la responsabilité de l’État : il aurait dû mettre des critères pour que la subvention complémentaire entraîne automatiquement une hausse des revenus des planteurs.
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