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En avant vers le 6ème Congrès —2—
30 avril 2009, par
À la différence de l’Occident, où les partis politiques procèdent d’abord d’une logique d’affrontement, celle du Parti communiste réunionnais place au centre de ses préoccupations l’intérêt général, et pas seulement d’une catégorie de la population. Résultat : quand le PCR obtient une victoire, elle profite à toute la population. Le rassemblement autour de luttes dont le résultat positif profite à toute la population a permis de structurer l’identité réunionnaise, et de faire du PCR une de ses composantes.
Issus de plusieurs continents, les Réunionnais ont réussi en quelques siècles à se forger une langue commune, et à construire ensemble une société bien différente de celle à laquelle pouvait s’attendre les colonisateurs. Ces derniers s’appuyaient sur les divisions des travailleurs immigrés de force dans l’île. Contrairement à l’idéologie dominante des esclavagistes et des colonialistes, les Réunionnais ont en effet réussi à devenir les égaux en droit d’un des pays les plus riches du monde. Que des descendants d’esclaves, d’engagés ou d’esclavagistes puissent atteindre cet objectif est suffisamment rare pour être souligné. Deux dates ont marqué cette marche vers le progrès.
C’est tout d’abord la liberté, obtenue avec l’abolition de l’esclavage le 20 décembre 1848. C’est ensuite l’égalité avec les Français, garantie par la loi du 19 mars 1946, et dont l’application progressive sera le fruit de luttes incessantes au cours desquelles le PCR a su faire face à ses responsabilités.
Donner du sens à l’unité réunionnaise
Parallèlement à ces conquêtes, une identité réunionnaise s’est construite. Et aujourd’hui, le Réunionnais a en lui les différents apports des civilisations dont proviennent ses ancêtres. Mais cette unité ne va pas de soi. Il suffit de regarder autour de nous. Car dans le monde, de nombreux conflits naissent à cause de l’exacerbation des différences religieuses, ou culturelles.
Au cours de ce dernier demi-siècle, chacun a pu constater les avancées importantes accomplies par les Réunionnais sur le plan de l’acceptation de l’autre. Ce renforcement de la cohésion, il est le résultat du travail d’un parti qui a su donner du sens à l’unité réunionnaise.
Une des raisons de la création du Parti communiste réunionnais, c’est d’être un « instrument décisif entre les mains des travailleurs et du peuple réunionnais pour leur libération du joug colonial ». 13 ans après le vote de la loi du 19 mars, les libertés reculaient à La Réunion. Tout avait commencé trois ans plus tôt.
En juin 1956, un gouvernement dirigé par des socialistes avait nommé à La Réunion le préfet Jean Perreau-Pradier. Dès le décès du Docteur Raymond Vergès, le préfet s’implique dans la campagne électorale des municipales de Saint-André, désigne le vainqueur avant le vote et couvre les fraudes nécessaires à la validation du résultat décidé d’avance : c’est le scandale du 15 septembre 1957. Cette attaque contre la démocratie allait être le point de départ à des fraudes violentes et massives pour tenter de faire taire définitivement les communistes réunionnais. Ils étaient les seuls à lutter pour l’application de la loi du 19 mars 1946, et donc pour l’égalité et la fin effective du statut colonial. Et parce qu’ils voulaient que le peuple soit définitivement libéré du statut colonial, les communistes réunionnais étaient combattus par le pouvoir et ses alliés.
À cette lutte pour l’égalité allait donc ensuite s’ajouter celle pour le respect du droit de vote, et la lutte pour la responsabilité. Prenant acte des 13 années précédentes, les communistes réunionnais avaient en effet constaté que c’est par la responsabilisation du peuple réunionnais qu’il allait être possible de développer enfin le pays.
Chaque victoire bénéficie à toute la population
L’identité réunionnaise se structure autour de luttes pour l’acquisition de droits fondamentaux. Ce sont ces mots d’ordre que le PCR a mis en avant depuis 50 ans. Et à chaque avancée obtenue dans l’application de la loi du 19 mars 1946, la victoire bénéficie à toute la population, y compris à ceux qui ne sont pas du même bord politique que le PCR : égalité des allocations familiales, du SMIC, des minima sociaux, des allocations chômage…
C’est l’intérêt général qui est placé au centre des revendications. Cela explique pourquoi le PCR est dans une logique de rassemblement, et mène des combats qui débouchent sur la victoire de tout le peuple.
Alors quand se pose aujourd’hui la question de la responsabilité, qui d’autre que le PCR peut y répondre à La Réunion ? 50 ans après sa fondation, le PCR est le seul parti réunionnais capable de s’inscrire dans l’identité culturelle de notre pays. Il n’est pas le résultat de l’importation dans notre île d’un autre mode de pensée, mais il est la traduction d’une manière réunionnaise de faire de la politique : rassembler pour que tous les Réunionnais gagnent.
Manuel Marchal
Développement et décolonisation : les objectifs du PCR
La répression contre les libertés fondamentales à La Réunion a abouti l’exclusion du PCR des mandats électifs pendant plusieurs années. Mais ce n’est pas pour cela que le PCR a disparu. Bien au contraire, il a réussi à participer à la lutte pour faire peu à peu respecter le droit de vote dans notre pays, ce qui lui a permis ensuite d’avoir des positions électives pour faire avancer le projet de développement du pays.
Si le PCR n’était pas intimement lié à son pays, il n’aurait pas survécu à une répression que l’on a du mal aujourd’hui à imaginer. Il n’est donc pas un parti dont la raison d’être sont les élections. L’élection est un moyen de faire progresser les droits fondamentaux, mais pas une fin en soi.
C’est ce qui différencie le PCR de tous les autres, et montre combien la situation politique à La Réunion est différente de celle de la France. Car aucun parti en France ne lutte pour redresser les conséquences de trois siècles de colonisation.
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