De 2004 à 2009

Le projet de l’Alliance validé une nouvelle fois par la population

12 juin 2009, par Risham Badroudine

Les résultats obtenus par la liste de l’Alliance des Outre-mer menée par Elie Hoarau prouve que le projet alternatif proposé par l’Alliance est une nouvelle fois validé par la population. En 1998, l’orientation de la mandature a été de valoriser nos atouts pour un développement durable et solidaire. En 2004, l’Alliance est élue sur un programme qui propose d’approfondir cette orientation avec un plan capable de sortir le pays de la crise structurelle. 10 ans après le lancement du mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025, les Réunionnais, d’une part, ont pris conscience de la nécessité de maîtriser l’énergie, d’autre part, se tournent de plus en plus vers les énergies renouvelables. Mais ce développement durable a un préalable qui est aussi porté par l’Alliance : préserver les plus démunis d’entre nous de l’aggravation de la situation liée à la crise.

Le projet proposé par l’Alliance est une alternative crédible à la crise, et il est une nouvelle fois validé par la population. C’est un des principaux enseignements du résultat des élections européennes à La Réunion. Il démontre que les orientations lancées en 1998, et approfondies depuis 2004 par un rassemblement encore plus large, constituent un avenir positif dont les effets commencent déjà à se faire ressentir.
10 ans après le mot d’ordre d’autonomie énergétique pour 2025, force est de constater que les Réunionnais ont, d’une part, pris conscience de la nécessité de maîtriser l’énergie, d’autre part, ils se tournent de plus en plus vers les énergies renouvelables.

100.000 chauffe-eau solaires installés en 2009

2003 est une date importante car elle marque l’entrée en vigueur du PRERURE (Plan Régional des Energie Renouvelables et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie).
C’est également en 2003, que fut livré le premier lycée HQE (Haute Qualité Environnementale) à La Réunion, sur le territoire de la commune de Saint-André. Suivent les années suivantes, la réalisation du schéma éolien ou encore l’adoption de PR2D (Plan Réunionnais de Développement Durable) sans oublier le Tram Train ou encore la réalisation d’une piste cyclable, en site propre tout autour de l’île. Et cette année, l’objectif des 100.000 chauffe eau solaire installés est à portée de main.
L’arrivée de l’Alliance a également favorisé le co-développement avec les pays de notre voisinage immédiat et au-delà. Ainsi en 2008, dans le cadre du partenariat engagé entre la Région Réunion, l’UICN (Union Mondiale pour la Nature) et l’ONERC (Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique), la Région a accueilli une conférence internationale rassemblant l’ensemble des îles de l’Union Européenne (RUP et PTOM), la Commission européenne, les îles européennes et les pays de notre région. Cette conférence a débouché sur le "Message de La Réunion", contribution des îles à la double problématique du changement climatique et de la préservation de la biodiversité.

Préserver les plus démunis d’entre nous de la crise

La politique menée par l’Alliance vise tout d’abord à préserver les plus démunis d’entre nous de l’aggravation de la situation lié à la crise. L’autre aspect du programme de l’Alliance est la promotion des richesses du territoire. La Réunion a des atouts comme la jeunesse, et des gisements d’emplois qui restent à exploiter. Notre territoire est un laboratoire de la société du développement durable que les Européens cherchent à inventer.
C’est dans ce contexte que se sont déroulées les dernières élections européennes. Et l’expression électorale reflète un positionnement face à deux enjeux majeurs : la crise économique et la crise écologique.
En Outre-mer, ces deux enjeux sont intégrés dans le programme de l’Alliance. Ce projet a également d’autres aspects qui permettent de se rendre compte que le développement durable s’inscrit dans la recherche d’une solution globale aux problèmes (voir encadré).
Confronté depuis l’an dernier à une grave crise économique, les grands pays du monde tentent d’orienter leurs économies vers le développement de secteurs qui ne craignent pas la crise, et où la main d’œuvre ne peut pas être délocalisée. Cela veut dire une priorité pour les investissements dans les infrastructures, et la volonté affirmée de développer le secteur des énergies renouvelables, afin d’atténuer les conséquences du changement climatique et de relocaliser les économies.
Lorsque de tels projets sont annoncés par la Chine, les Etats-Unis, l’Europe, ou la France, ils confortent l’orientation prise depuis 1998 par la Région, et amplifiée depuis 2004 par l’Alliance. Ces décisions prises au plus haut niveau des États les plus puissants renforcent en tous points la crédibilité du projet réunionnais. Désormais, on est loin des quolibets qui, en 1997, avaient suivi la conférence de presse de Paul Vergès et de Philippe Berne sur les conséquences du réchauffement climatique.
C’est ce projet alternatif crédible qui a été validé une nouvelle fois par la population. Après les régionales de 2004, les européennes de 2004 et ce dernier scrutin, la dynamique pour le développement durable du pays a connu un nouveau progrès électoral.

Risham Badroudine


Le développement durable passe par l’emploi

A coté de l’objectif d’autonomie énergétique, voici quelques autres points développés par la Région.

Auto-suffisance alimentaire : Cet objectif ne pourra se faire que dans le cadre d’un co-développement avec les pays voisins. Les différentes crises que traverse la mondialisation libérale rendent d’autant plus urgente une réponse durable à ce défi.
En effet, le monde est confronté à une crise alimentaire qui ne cesse de s’aggraver. Là-dessus s’ajoute une pénurie de matière première qui renchérit le coût des importations, et l’impact de la crise financière partie des pays riches, mais dont les répercussions les plus dramatiques se font ressentir dans les pays du Sud, c’est-à-dire chez tous nos voisins. Dans ce contexte, il est essentiel d’unir nos forces et de mutualiser nos compétences. Il faut mettre en place un vrai partenariat.

L’emploi par l’épargne et l’investissement : Pour l’année 2009, la Région a décidé que les investissements représenteront 62% de ses dépenses, soit 466 millions d’euros. Si on enlève la route des Tamarins des crédits de paiements, le budget 2009 fait apparaître une hausse de 9%. La Région disposera donc d’un budget qui lui permettra d’apporter une contribution importante au maintien de l’emploi dans le BTP, en attendant le début du chantier du Tram-train prévu pour fin 2009.

L’emploi massif par la création de deux grands services : Un dans l’environnement et l’autre dans les services à la personne. Près de 60.000 emplois sont possibles…


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