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Propositions de Nicolas Sarkozy pour la fonction publique
25 septembre 2007, par
Non-remplacement des départs en retraite, rémunération au rendement, prime de départ, coexistence sur les mêmes emplois de fonctionnaires et de salariés sous contrat de droit privé : tout ceci a déjà été appliqué à France-Télécom, une ancienne entreprise publique créée par le démantèlement des PTT décidé par un gouvernement socialiste.
Au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy, des oppositions se font entendre. En prenant du recul par rapport à cet événement, on ne peut que constater que le Président de la République étend à la fonction publique les mesures expérimentées lors de la privatisation rampante de France Télécom.
Des mesures mises en œuvre par les gouvernements qui se sont succédé depuis 1981, date où le PS bénéficiait de la première alternance de la 5ème République. Cette offensive libérale avait d’abord débuté par la scission des PTT, puis par un plan visant à diminuer les effectifs des fonctionnaires à France Télécom dans un contexte d’ouverture européenne des marchés.
Un travail de sape
Non-remplacement des départs en retraite, rémunération au rendement, prime de départ, coexistence sur les mêmes emplois de fonctionnaires et de salariés sous contrat de droit privé : tout ceci a déjà été appliqué dans l’ancienne entreprise publique, par des gouvernements étiquetés à droite comme à gauche.
Les gouvernements qui se sont succédé n’ont fait ensuite que s’engouffrer dans la brèche ouverte par les socialistes élus en 1981. Malgré les changements de majorité parlementaire, l’entreprise est vidée peu à peu de ses fonctionnaires. Cette gestion des ressources humaines a été menée en parallèle d’une privatisation rampante par le biais de différents changements de statut et ouverture du capital au privé. Ce travail de sape a duré vingt ans. Il n’a jamais été remis en cause par aucun gouvernement, quelle que soit sa tendance politique.
Ce sont aujourd’hui La Poste et EDF qui font face aussi à une ouverture des marchés au niveau européen. Ce changement a été rendu possible par un accord lors d’un sommet européen, à Barcelone. À cette époque, le gouvernement français était dirigé par un socialiste, Lionel Jospin.
Tout cela se déroule sur fond d’intégration des économies à la mondialisation ultra-libérale. Dirigée par un autre membre du Parti socialiste, Pascal Lamy, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) applique cette orientation qui favorise l’émergence d’un capitalisme mondial. L’Union européenne adapte ensuite sa politique à ces orientations. Cela se traduit par l’exigence imposée aux États-membres de diminuer leurs dépenses publiques. Dans le contexte de la France, avec à sa tête un gouvernement d’orientation libérale, la solution proposée suit une logique libérale.
Cette logique a été approuvée en France par les électeurs. Elle s’est traduite par une large victoire de Nicolas Sarkozy et une majorité au Parlement pour qu’il puisse mener à bien ses projets.
Convergence de vues
Dans ce contexte, personne ne doit se faire d’illusion. Ce que propose Nicolas Sarkozy a déjà été mis en œuvre dans une entreprise publique quand le PS était au pouvoir. Dans ces conditions, si le projet de Nicolas Sarkozy est appliqué avant la fin de son mandat, il sera alors bien difficile de revenir en arrière, si le PS retrouve le pouvoir en cas d’alternance. Car ce qui arrive aujourd’hui est le résultat d’une politique que ce parti a initié, et qui n’a pas de différence fondamentale avec l’idéologie de la mondialisation ultra-libérale.
À la tête de l’OMC, le socialiste Pascal Lamy met en application cette idéologie. L’arrivée probable de Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international, la participation à des degrés divers de dirigeants du PS aux projets initiés par Nicolas Sarkozy, l’accord entre le groupe PS et le PPE au Parlement européen pour constituer une majorité : nombreux sont les exemples qui ne font que confirmer cette convergence de vues.
Manuel Marchal
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