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Élections législatives de juin 2007 dans la 4ème circonscription
22 février 2007
Lors de sa conférence de presse, hier, le PSR (Parti Socialiste Réunionnais), a présenté son projet, ainsi que ses candidatures pour les prochaines législatives de juin 2007, dans la 4ème circonscription. « Un savoir, un toit et un emploi dans une vraie démocratie » regroupe un ensemble de propositions très générales que Jean-François Fays a développé lors de sa présentation.
Jean-François Fays, responsable de la section Sud du PSR, est donc sans surprise désigné candidat aux élections législatives dans la 4ème circonscription. Ce Directeur d’école, 34 ans, marié et père de 2 enfants, est responsable de la section Sud du PSR depuis 2004 et mise sur sa jeunesse. Il souhaite redonner une nouvelle image plus jeune, plus dynamique de la politique. Sa suppléante, Calaya Dehviany, 30 ans, enseignante et mère de 2 enfants également, est Présidente de la section femme de l’association Unité Réunion. Cette jeune femme dit en avoir « ras-le-bol des magouilles politiques » et souhaite donc prendre des responsabilités, tout en apportant son regard de jeune femme.
A travers la candidature de Jean-François Fays et Calaya Dehviany, le PSR veut « offrir une alternative politique crédible à la population en misant sur la volonté de jeunes qui souhaitent entreprendre des actions, s’engager et prendre des responsabilités ». C’est dans ce sens qu’ils ont présenté, hier, leur projet.
Des propositions qui restent très générales
« Un savoir, un toit et un emploi dans une vraie démocratie », c’est ce sur quoi repose le projet. Tout d’abord, une vraie démocratie, c’est quoi ? Selon le PSR, cela signifie un non cumul des mandats. En effet, « il faut savoir que quand vous êtes par exemple maire et député en même temps, dans le meilleur des cas, vous allez faire 50% du travail du maire et 50% du travail de député, et vous allez encaisser 100% des indemnités des 2 mandats », nous explique Jean-François Fays. Il faudrait donc interdire le cumul des mandats. Nous pouvons donc être sûrs que si Jean-François Fays est élu Député, il ne se présentera pas aux municipales ! Sauf s’il démissionne.
Une vraie démocratie, c’est aussi une justification obligatoire des dépenses des parlementaires, une accélération de l’évolution statutaire de Mayotte, un redécoupage administratif de notre île. Selon le candidat, Sainte-Rose serait beaucoup mieux représentée dans la circonscription qui inclurait Saint-Benoît. Il entend également proposer une taxe sur les dividendes des actionnaires et revaloriser le minimum vieillesse.
Du côté du savoir, il prône une plus grande implication de l’Etat afin de lutter contre l’illettrisme. « L’Etat doit mettre les moyens nécessaires pour l’acquisition des savoirs ». De plus, il préconise « qu’on arrête de faire des économies sur le dos de l’Education, les suppressions d’emplois doivent cesser ».
Concernant l’emploi, le parti souhaite améliorer et renforcer des filières, notamment celles de la pêche, du BTP, etc... et aussi soutenir le secteur touristique, qui est bien mis à mal en ce moment.
Un toit pour tous, mais un toit durable. Cela veut dire une amélioration du logement, des efforts à faire au niveau de l’aménagement du territoire, de l’environnement.
Les sujets polémiques
Le PSR est pour le recrutement local, mais « sans sectarisme et sans communautarisme ». Il s’agit tout simplement de donner prioritairement la place aux résidents du secteur et cela sans distinction d’origine sociale ou ethnique. Jean-François Fays propose donc, entre autres, de doubler les points de bonification des fonctionnaires originaires de l’île et qui souhaitent retourner au pays, mais aussi accompagner les surdiplômés de l’île dans leur insertion professionnelle.
Du côté de l’Observatoire des prix et des revenus, le PSR se positionne favorablement.
Enfin, concernant le traitement des déchets, Jean-François Fays dit « qu’il est nécessaire d’étudier toutes les possibilités, toutes les solutions alternatives avant de mettre un incinérateur sur l’île, et pour moi, on ne les a pas encore toutes étudiées ». Et à ceux qui disent que le temps presse, le candidat répond qu’« on ne peut pas se permettre de faire des erreurs à ce sujet, car un incinérateur, il est là pour plusieurs dizaines d’années, et il faut donc prendre le temps d’explorer pour les choix qui s’offrent à nous et ainsi, il sera possible de prendre une décision réfléchie et concertée ».
Sophie Périabe
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