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Après l’attaque de deux bus en plein jour à Saint-Denis
28 décembre 2012, par
En France, l’aggravation de la situation et les moyens mis en œuvre pour y faire face sont sources d’interrogations au sein même de la majorité présidentielle. À La Réunion, la crise sociale est bien plus profonde, et les 7 députés de La Réunion, tous membres de la majorité présidentielle, sont loin d’être forces de propositions. La preuve mercredi dernier : deux bus attaqués par des tirs d’arme à feu et des galets, et aucune réaction des deux députés de la commune concernée.
Mercredi après-midi, coup sur coup, deux événements dramatiques à Saint-Denis. Tout d’abord, les vitres d’un bus desservant le quartier de Domenjod ont éclaté. Un tireur embusqué a pris le véhicule pour cible. Il n’a pas été retrouvé.
Le même jour, dans un autre quartier de Saint-Denis, c’est un autre bus qui a été caillassé par des inconnus. Les auteurs n’ont pas non plus été appréhendés.
Ces deux faits suscitent une grande émotion. Quand ces bus étaient la cible des tirs et des galets, ils transportaient des passagers et un chauffeur. Le drame a donc été évité de justesse. Ces incidents vont laisser des traumatismes chez les personnes visées.
Ces deux incidents sont révélateurs de la tension qui règne dans notre société. Ils interpellent tous les responsables politiques. Et ce qui surprend aujourd’hui, c’est justement l’absence de réaction des responsables concernés.
Deux bus pris pour cible en plein jour
Saint-Denis est une ville dirigée par un maire du même parti que le gouvernement. Dans cette cité, 6 conseillers généraux sur 7 sont aussi de ce parti. Enfin, la première application du nouveau découpage des circonscriptions a permis l’élection de deux députées originaires de cette ville. Ces deux élues PS étaient auparavant adjointes au maire PS de Saint-Denis, elles sont aujourd’hui dans la majorité comme les 5 autres députés de La Réunion. Et à l’heure où nous mettions sous presse hier soir, toujours pas de réaction des représentants de La Réunion à Paris.
La succession de ces deux faits n’est pourtant pas ordinaire. Il est facile d’imaginer qu’en France, un tel événement dans une ville de plus de 100.000 habitants aurait non seulement fait la "Une" des journaux, mais qu’en plus, les députés du secteur n’auraient pas manqué de monter tout de suite au créneau, en alertant le gouvernement devant les caméras.
Ici, rien de tout cela, mais est-ce vraiment étonnant ?
Qu’apportent-ils au gouvernement ?
En juin dernier, pour la première fois, La Réunion a 7 députés. Tous ont appelé à voter pour François Hollande, ne serait-ce qu’au second tour de la présidentielle, et tous se déclarent dans la majorité parlementaire. Avec pareil contingent, il est logique que les Réunionnais puissent s’attendre à voir leurs intérêts mieux défendus.
Six mois plus tard, le bilan n’est pas à la hauteur des espoirs. La Conférence économique et sociale était l’occasion pour ces députés de faire entendre leurs propositions, ils ont préféré briller par leur absence aux débats à La Réunion. Alors que le gouvernement met la touche finale à sa feuille de route courant jusqu’à 2017, il ne peut que constater que la représentation de La Réunion à l’Assemblée nationale reste discrète.
Mercredi, 2 bus ont été la cible de plombs et de galets. Sur un problème concret lié à la situation sociale aggravée du pays, les députés de La Réunion continuent de se murer dans le silence.
C’est le comportement caractéristique depuis qu’ils siègent dans la majorité parlementaire. Ce silence ne rend pas service au gouvernement. Car comment Paris peut imaginer des mesures si ses représentants ne prennent pas position publiquement sur des faits aussi graves ?
Comment le silence persistant des députés sera-t-il interprété par le gouvernement ? Cette attitude leur permet-elle de jouer encore le rôle de force de proposition ?
Manuel Marchal
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