
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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ANPE du Chaudron : Et si on parlait politique !
5 mai 2007
Hier matin, devant l’ANPE du Chaudron, Assina, Andy, Baptiste, Claudine et Bruno ont accepté de parler politique, à la veille du second tour de la Présidentielle. Un enjeu de moindre importance pour ces personnes dont le seul souci est de trouver un travail. Ils ont la conviction de ne pouvoir compter que sur eux-mêmes.
Que peut-on attendre d’un scrutin présidentiel quand on consacre deux ou trois ans de sa vie à rechercher un emploi ? Peut-on espérer que du jour au lendemain, les entreprises vont nous ouvrir leurs portes, que nos compétences vont être mises à profit, que la galère des petites annonces, des petits boulots mal payés et non reconnus va enfin cesser ?
Ne pas travailler, c’est résister
Bien sûr que non. De 19 à 37 ans, la lucidité reste de mise, force d’épreuves et d’injustices. Le système, les demandeurs d’emploi le connaissent bien : celui des paperasses, des portes fermées, des promesses sans suite, des CV sans réponse, des attentes interminables, des lendemains sans “un rond”... en somme, le système des illusions perdues. Ils ont pourtant des diplômes, des compétences, des projets, une volonté sans faille, ils répondent aux pré-requis, à la fiche type du Français désireux de participer au développement de son pays, de construire une vie stable : mais ça ne marche pas. Dans ces conditions, il faut être résistant pour croire encore en soi et croire encore à la société quand elle vous regarde de travers quand vous dites que votre travail, c’est d’en chercher. Nos interlocuteurs ne sont pourtant pas amers, mais bien francs, directs dans leurs propos. La tentation du découragement est forte, les coups de blues fréquents, mais ils vont de l’avant, ont cette combativité, cette persévérance, vécue parfois comme une résistance, pour prouver à la société et se prouver à eux-mêmes qu’ils ne sont pas voués à rester chômeurs. Ce n’est pas un statut, et la passivité induite dans le terme ne leur correspond pas. Mais celui qui n’a pas vécu cette recherche d’emploi aura du mal à percevoir pleinement la force de cet engagement. A travers les entretiens, bien plus larges et riches que les propos que nous avons retranscrits, s’est dégagée une vraie détermination qu’aucun des deux candidats réunis, au-delà des meetings de campagne et des apparats de langage, n’a pu exprimer. Peut-être un peu de cette « révolte saine » dont la candidate PS faisait état lors de son duel télévisé avec le candidat UMP ? Ils ne veulent pas être les assistés de Sarkozy et redoutent les tremplins que propose Ségolène Royal : chien échaudé craint l’eau froide, c’est bien connu. Alors, s’ils font un choix, ce sera pour « le moins pire », ou pour le plus social, mais à quand le choix pour le meilleur ? A quand Assina, secrétaire ; Andy, vendeur ; Baptiste, agent de sécurité payé comme tel ; Claudine, auxiliaire de vie dans un territoire où les besoins relatifs à l’assistance aux personnes sont énormes ; et à quand Bruno, son propre chef ? A quand des discours qui se font actes ? A quand le droit au travail pour tous ? Ce n’est certainement pas lors de la Présidentielle que se joue leur avenir !
Stéphanie Longeras
Paroles de Réunionnais
Assina, 23 ans, diplômée dans le secrétariat :
« Si Sarkozy est élu, ce sera plus difficile »
A 23 ans, Assina a déjà consacré 3 années de sa jeunesse à la recherche d’un emploi dans le secrétariat. Exceptées quelques missions ponctuelles, elle ne parvient pas à décrocher un contrat dans sa branche. « J’envoie régulièrement des lettres, des CV, mais les réponses sont rares ou négatives, raconte la jeune femme. J’obtiens parfois des entretiens, mais ça ne va pas plus loin ». Assina nous confie qu’elle suit cette année tout particulièrement les campagnes et débats autour des élections : « Je m’intéresse aux projets de chacun, notamment en matière d’emploi ». Elle retournera voter dimanche pour la candidate du PS, sans entretenir pour autant d’illusion : « On espère toujours un changement, mais ils (les politiciens) disent beaucoup de choses... ». Une certitude pour Assina, c’est qu’avant de travailler plus pour gagner plus, comme le défend le candidat UMP, « il faut déjà travailler. Mais je garde le moral, je n’ai pas le choix. Quel que soit le vainqueur, chacun a sa chance. Moi, je vais toujours chercher un emploi, mais si Sarkozy est élu, ce sera plus difficile ». Déterminée, souriante, Assina est un des nombreux exemples de cette jeunesse lucide qui ne baisse pas les bras.
Andy, 19 ans, veut suivre une formation dans la vente :
Ce qui intéresse Nicolas Sarkozy, « c’est plus de pouvoir et de domination »
Andy sort de l’ANPE accompagné d’un camarade qui l’épaule dans ses démarches. Il est inscrit au dispositif Objectif Aide à l’Emploi et souhaite exercer dans la vente. A 19 ans, ce jeune homme qui cache sa timidité derrière la visière de sa casquette, accepte néanmoins de nous répondre. Même s’il n’a pas suivi tous les programmes relatifs aux élections, le sujet l’intéresse, et pour preuve, il ira voter dimanche, pour la candidate PS. « J’ai plus confiance en elle, mais Sarkozy, il dit n’importe quoi, confie Andy. Li vé siprim in ta d’zafèr. Ce qui l’intéresse, c’est plus de pouvoir et de domination. S’il passe, ce sera plus difficile pour nous et je pense qu’il y aura des problèmes avec les jeunes là-bas. Il veut nous faire travailler plus longtemps, mais nous, on veut déjà une formation et après un travail ». Quant à Ségolène Royal, « elle essaye de comprendre les choses ». Le jeune homme verrait d’ailleurs d’un bon œil qu’une femme accède à la présidence : « Sa sanz in ti pé, mi pans lé bien o kontrèr ».
Claudine, 34 ans, recherche un poste d’auxiliaire de vie :
« Droite ou gauche, avec des si et des promesses... »
« Mon avis sur les élections ? On ne sait pas vers qui se tourner. C’est vrai, on nous promet, on nous promet, mais quand c’est gagné, les promesses tombent à l’eau. Même les maires ici font ça, alors plus haut ! ». Voilà Claudine, 34 ans, à la recherche d’un emploi d’auxiliaire de vie depuis 2 ans, qui sort de l’ANPE avec son résumé d’entretien et une offre d’emploi. « On m’a donné ça pour me renvoyer à mes recherches : "Allez là-bas !", commente cette mère de 3 enfants en nous tendant son papier. On est nombreux sur cette offre, qui est peut-être déjà prise d’ailleurs ». Claudine connaît apparemment bien le fonctionnement des instances. « Chaque fois que j’ai travaillé, c’était toujours sous de petits contrats, et après, plus rien. On nous demande de l’expérience, mais pour cela, il faut que les portes soient ouvertes. Mais la porte reste fermée et on nous dit d’aller à l’ASSEDIC. Résultat : on est toujours au point zéro. Quand ils ont lancé le Contrat d’avenir, j’étais parmi les premières à postuler, mais depuis, je n’ai toujours eu aucune réponse. Si c’est un Contrat d’avenir, c’est qu’il y a un avenir au bout, non ? Si je travaille, c’est pour avoir de l’expérience, pas pour toucher le RMI. Si on était vraiment assisté comme on le dit, on aurait quelque chose au bout, mais là, rien. Dans ces conditions, on comprend que les gens n’aient plus le courage de faire toutes ces démarches compliquées. Même moi, je trouve parfois cela décourageant, mais j’y vais quand même, je continue ». Claudine aurait encore beaucoup à dire car c’est tout le système qui est à réformer. Elle fonde peu d’espoir dans les projets des candidats qui consistent à « tirer un peu par ici pour mettre un peu par là. De toute façon, droite ou gauche, avec des si et des promesses... ». Elle n’ira donc pas voter dimanche, sa façon à elle de ne pas cautionner la politique qui lui semble trop éloignée de la réalité quotidienne des personnes qui se démènent dans leur recherche d’emploi. « Nous, on nous demande de l’expérience, alors que par relation, beaucoup sont placés sans même qu’on leur demande leur CV ! ».
Bruno, 37 ans, futur entrepreneur :
« Enrichir les riches et appauvrir les pauvres »
Aux côtés de Claudine, un ami, Bruno, 37 ans, employé aux Brasseries de Bourbon, qui l’a conduite à l’ANPE. Pour lui, la candidate PS « est très sociale », alors que le candidat UMP a une seule stratégie : « enrichir les riches et appauvrir les pauvres. Il veut agrandir encore l’écart entre les deux. Pour moi, rendre les gens encore plus pauvres, c’est les réduire à l’esclavage. Il faut bien manger, soigner sa famille, vivre. Vivre, ce n’est pas survivre ! ». « Travailler plus pour gagner plus », c’est avant tout, pour Bruno, enrichir davantage le patron. C’est pourquoi, après 20 ans de salariat, il envisage d’ouvrir sa propre entreprise, non pour s’enrichir, mais pour ne plus être dépendant d’un patron. « Je veux créer ma propre entreprise pour vivre, pour embaucher des gens qui ne demandent qu’à travailler et pour partager avec eux le fruit de notre travail. Je n’ai pas besoin de beaucoup d’argent pour vivre et je pense que si tous les patrons avaient été avant des salariés, ils seraient un peu mieux de quoi ils parlent et on en serait pas là ». Malgré un discours engagé, Bruno n’a jamais accompli son devoir civique et ne compte pas aller aux urnes non plus cette année. Il suit les débats, écoute les candidats, observe, mais garde ses distances pour rester dans ce qui lui semble plus concret : la réalité qui l’entoure.
Baptiste, 23 ans, agent de sécurité à la recherche d’un travail stable :
« Moin lé ni pou inn, ni pou lot akoz sé moin-mèm i sa rod travay »
Si la sécurité est un secteur porteur d’emplois, Baptiste explique que la concurrence est tellement importante que « les entreprises ne sont pas réglo. Elles ne payent pas comme il faut, mais comme on a besoin de travailler, on accepte ». De petites missions en petites missions, Baptiste essaye de s’en sortir « pou fé viv mon famiy, pou mon zanfan », une petite fille de 5 ans. Il passe régulièrement à l’ANPE pour consulter les offres, relancer les entreprises. Sous-payé malgré ses diplômes, il concède que « c’est cassant, ça n’incite pas à continuer. Parfois, je pense à faire autre chose, tout, du moment k’mi travay. Là, je viens d’envoyer des fax aux entreprises. Elles disent : "On vous rappelle", mais elles ne le font pas car elles préfèrent des personnes qui ne sont pas formées, qu’elles pourront payer moins cher et qui ne risquent pas de réclamer leurs heures de nuit, de faire appel à un syndicat. Alors on accepte de faire 24 heures sur le même site à 800 euros à la fin du mois et sans discuter ». Et Baptiste ne fait guère confiance aux candidats pour changer ce système de spoliation, de pressage du travailleur. « Moin lé ni pou inn, ni pou lot akoz sé moin-mèm i sa rod travay. Anpliskesa, sé Sarko la fé vot tout bann loi si travay la sékirité. Avan, navé bezoin inn ERP1 (diplôme Etablissement Recevant du Public) pou travay, an sèptanm, ou gingnra travay èk in CAP ».
Il n’empêche que Baptiste ira voter ce dimanche, se gardant de divulguer son choix, mais précisant qu’il s’agit davantage pour lui d’inscrire son nom sur le fichier des votants que de glisser l’un ou l’autre bulletin dans l’urne. « Mi suiv in pé zot koméraz. Moin la véy zot déba la Télé, soman la pa vréman intérès amoin. Epi, Sarkozy, dann son fonksion minist, lavé déza lotorité, li noré pi fé plis ». Lui qui travaille plus qu’il n’est payé, la proposition du candidat de l’UMP fait réagir Baptiste : « Tout le monde fait déjà ça, c’est courant de cumuler plusieurs emplois pour gagner plus. Li la pa invant rien, li propoz soman plis d’fasilité. Moin la arèt lékol 3ème téknolozi, si li vé rann in afèr pli fasil, i doi èt laksé o travay ».
Propos recueillis par SL
Paroles de Réunionnais (suite)
Témoignage de Thérèse
Voter, « c’est souvent comme faire son marché »
Que veut dire pour vous le premier et le second tour ?
- Franchement, voter est un plaisir pour donner une opinion, pour répondre oui ou non à une question comme lors d’un référendum, à condition bien sûr de bien lire, écouter et réfléchir sur les “pour” et les “contre”. C’est même une fierté car le droit de vote pour tous est une victoire : il n’a pas été donné, mais conquis de haute lutte pour la plupart des personnes. Avant, c’était une minorité qui pouvait voter, après, c’était un sexe seulement. Mais voter pour choisir la personne du Président de la République, c’est très difficile.
Chaque candidat représente pourtant un programme précis !
- Voilà la difficulté. J’oserai une comparaison. C’est souvent comme faire son marché, on prend un beau fruit à ce marchand, puis des légumes chez cet autre. C’est rare que tout soit beau, bon et à un prix correct avec un accueil chaleureux chez le même. Mais je dois choisir un seul programme, donc celui qui réunit le plus de points avec lesquels je suis d’accord. Je lis les programmes déposés dans les boîtes aux lettres car je ne peux acheter leurs livres où les propositions sont parait-il détaillées. Mais il y a plein de sujets que je ne vois pas, comme le train de vie des élus. J’ai été frappée de constater la vie simple et économique d’élus de pays du Nord de l’Europe. Ils n’ont ni voiture, ni logement de fonction, des salaires corrects, mais sans exagération. Rien dans les programmes présidentiels non plus sur les échelles de revenus de notre société. C’est frappant, personne n’en parle ni au niveau français, ni au niveau mondial. Certains remettent en cause les plus bas de l’échelle, les minima sociaux, en faisant de dangereux amalgames : accusant les gens de paresse, de travail au noir, d’assistanat. En bas encore, le salaire minimum est attaqué. Vu la domination du moins cher, sans tenir compte de la qualité, ni des produits, ni des conditions de production, certains entrepreneurs choisissent d’aller embaucher des personnes dans d’autres pays. Nos mineurs du Nord de la France continentale ont vécu la fermeture des mines, le charbon n’était plus rentable, et on voit les mines chinoises notamment en pleine activité. Tant de mineurs meurent de coup de grisou dans des mines dangereuses et des conditions de travail terribles. J’aimerais bien que chaque candidat s’exprime là-dessus, débatte sur ces sujets avec des spécialistes... Je souhaite voir plus de débats formateurs comme “C’est dans l’air”, des points de vue différents qui s’expriment dans la presse quotidienne écrite aussi. Comme sujet, je verrais bien aussi les candidats prendre position sur des formations à l’esprit critique, à la conscience professionnelle, aux droits et devoirs, au développement des ressources humaines. Et sur l’environnement, des engagements plus puissants.
Est-ce que le physique du candidat ou de la candidate compte pour vous ?
- Là-dessus, je me demande si mon choix est profond. Je m’interroge beaucoup sur mon discernement, vous savez, la faculté de voir clair. Est-ce que je suis influencée par la sympathie que dégage celui-là ; l’élégance de l’autre ? par les gestes, par les manières de parler, de sourire ? Quand tel ou tel s’exprime, est-ce que j’écoute et comprends à 100% ce qu’il dit pour savoir si je suis d’accord ou pas, et si c’est nuancé, à quel pourcentage je suis d’accord ? Je reconnais que je suis gênée par mon appréciation du physique des finalistes. Je m’efforce de relire leur programme qui correspond souvent à la colonne dépenses en me demandant où est la colonne recettes. J’ai envie de voir des propositions chiffrées avec des objectifs précis comme lorsqu’une entreprise, une association, une collectivité monte un projet. J’ai besoin d’un vrai budget prévisionnel, pas que des objectifs et des engagements précis, datés sur les évaluations.
Cinq ans, cela vous paraît court ou long ?
- Pour moi, 5 ou 7 ans sont peu importants. Je préférerais une évaluation annuelle sur chaque sujet : en quantité et en qualité avec de vrais professionnels intègres de recueil de données et de l’évaluation. Quand on sait par exemple que les chômeurs qui recherchent un travail à mi-temps ne comptent pas dans les statistiques, donc les évaluations, idem pour les Domiens, donnons peut-être plus de moyens à la Cour des comptes pour être le garant de l’intégrité. Je crois beaucoup à ces valeurs-là : liberté, égalité, fraternité, honnêteté, intégrité, conscience citoyenneté, justice et partage, droits et devoirs. C’est difficile, mais passionnant pour chacun d’être cela alors, encore plus de trouver une personne qui l’est et le restera en étant Président(te) de la République. Qui que ce soit, de quelque parti qu’il soit, chaque citoyen doit veiller après l’élection sur le respect de toutes ces valeurs qui fondent la France.
Propos recueillis par Jean-Fabrice Nativel
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