
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Saint-André : « A quand le commissariat ? »
20 août 2007
Lors de son passage à Saint-André en septembre 2005, Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, s’engageait à équiper la commune d’un commissariat dès l’année suivante. Nous sommes en 2007 : les administrés attendent toujours. Au plus près de leurs préoccupations, Eric Fruteau, Conseiller Général de l’Alliance, demande au Président de la République, soucieux du respect de la parole donnée, de tenir enfin ses engagements.
Si depuis de nombreuses années, l’immobilisme demeure le seul point marquant de la politique sur Saint-André, il est des élus comme Eric Fruteau qui ne ménagent pas leurs efforts pour voir changer les choses, au bénéfice d’une population lasse de tant d’annonces sans lendemain.
« Un commissariat n’est pas un luxe »
Il ne s’agit pas pour le Conseiller général de plaider, comme hier, en faveur de l’endiguement des ravines, de soutenir des dizaines de familles qui, dans les Hauts de la commune, sont privées du raccordement à l’eau courante ou encore d’interpeller sur les menaces qui pèsent sur la santé publique des administrés au vu de l’insalubrité persistante sur le territoire. Il s’agit aujourd’hui pour lui de défendre un autre dossier qui préoccupe les Saint-andréens : la mise en place du commissariat prévu pour 2006 et annoncée, via le journal de la commune, à l’ensemble de la population. « Je me fais l’écho des citoyens, dont les commerçants de la ville, explique Éric Fruteau. Vu les problèmes d’insécurité, la mise en place d’un commissariat n’est pas un luxe mais un complément de service public, devenu nécessaire. » Dans une ville qui enregistrait plus de 50.000 habitants en 2005 et dont le nombre est en constante augmentation, la nécessité de compléter la politique de prévention, via le Contrat Local de Sécurité, par l’implantation d’un commissariat n’est plus à démontrer. « La question que tout le monde se pose maintenant c’est : A quand le commissariat ? » « Au delà des aspects de partage de zones de compétences entre gendarmerie et police, et nonobstant le rôle complémentaire et primordial que doit jouer une politique de prévention et de proximité efficace, je pense qu’il est désormais nécessaire de faire émerger ce projet, soutient l’élu saint-andréen qui interpelle en ces termes le gouvernement. Il s’agit d’assurer une mission de service public et de répondre favorablement aux demandes des citoyens de Saint-André et des élus, dont je me fais l’écho. »
« Les promesses doivent être tenues »
Lors de son passage à Saint-André en 2005 pour l’installation du Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, Nicolas Sarkozy avait pourtant assuré aux Saint-andréens qu’un commissariat dotés de 25 policiers et ouvert 24 heures sur 24 verrait le jour l’année suivante. « Tu l’auras en 2006 », affirmait-il au Maire. Bel affichage, mais les administrés ne voient toujours pas l’ombre d’un policier au coin de leur rue. A défaut de renforts, c’est la police municipale qui assure encore des rondes de nuit pour pallier les éventuelles menaces à la sécurité des biens et des personnes. Les récentes altercations entre bandes opposées qui ont conduit le Maire à imposer un couvre-feu auraient dû davantage l’inciter à interpeller le Président de la République sur ses engagements pris en tant que Ministre. A défaut, et sachant que si l’on compte sur l’intervention de Jean-Paul Virapoullé, on peut attendre très longtemps, Eric Fruteau prend lui-même sa plume pour écrire à Nicolas Sarkozy. « J’ai écrit directement au Président de la République à ce sujet, lui demandant de mettre en application ses propos et de faire aboutir enfin le projet », explique-t-il. C’est également par courrier, en date du 15 août, qu’il s’adresse à Jean-Claude Fruteau, député de la 5ème circonscription afin qu’il appuie le dossier, ainsi qu’à Michèle Alliot-Marie, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités pour qu’elle prenne fait et cause de cette légitime requête. « J’estime que les promesses doivent être tenues, soutient encore le conseiller général. Le temps de l’action est maintenant venu ! » L’on ne saurait imaginer que l’engagement du Ministre Sarkozy n’avait alors qu’une visée électoraliste !
Stéphanie Longeras
Rappel
A l’occasion du vote par le Parlement du projet de Loi d’Orientation et de Programmation pour la Sécurité Intérieure (LOPSI), qui présente « les orientations de politique intérieure et les moyens nouveaux qui seront mis en œuvre entre 2003 et 2007 (...) pour faire reculer l’insécurité », les nouvelles mesures adoptées s’inscrivent dans deux tendances de fond : une redéfinition des rapports entre police et gendarmerie, en vue d’une meilleure coordination de leur action, et l’importance accordée à la « police de proximité ».
Les attributions du Ministre de l’Intérieur ont été élargies. Celui-ci est désormais responsable, en concertation avec le Ministre de la Défense, de « l’emploi des services de la gendarmerie nationale pour l’exercice de ses missions de sécurité intérieure ». Le Conseil de sécurité intérieure a été réformé. Désormais présidé par le Président de la République, il est relayé au plan local par des Conférences départementales et des Conseils locaux de sécurité. Enfin, des Groupements régionaux d’intervention associent désormais policiers, gendarmes, douaniers et agents du fisc.
Sur le volet des moyens financiers, le projet de loi a prévu d’allouer 5,6 milliards d’euros supplémentaires à la sécurité intérieure sur la période 2003-2007. En matière de moyens humains, il prévoit une augmentation des effectifs de la police et de la gendarmerie, avec en particulier la création (à l’échelle nationale) de 13.500 emplois (6.500 dans la police nationale et 7.000 dans la gendarmerie) de même qu’une nouvelle répartition des effectifs. La police judiciaire et les forces affectées à la sécurité publique devaient par exemple être renforcées et un corps de réservistes volontaires, constitué de policiers retraités, auquel l’État ferait appel en cas d’« événements exceptionnels ou de situations de crise » créé. D’autre part, les gendarmes parvenus à l’âge de la retraite ont désormais la possibilité d’être maintenus en activité une année supplémentaire.
(Source : vie-publique.fr)
An plis ke sa
Lu dans Témoignages du 30 août 2003
Non au redéploiement à La Réunion
Dans un communiqué transmis à la Rédaction, le Bureau départemental de la Fédération des syndicats généraux de la police-Force Ouvrière (SGP-FO) rejetait à l’époque unanimement le projet de redéploiement des forces de police et de gendarmerie sur le département de La Réunion. « Ce projet a été concocté de façon unilatérale par l’Administration locale sans tenir compte des spécificités réunionnaises : incohérence du re-découpage administratif, communes de plus de 20.000 habitants sous l’autorité des gendarmes... » Pour le syndicat « aucun travail préparatoire digne de ce nom n’a été effectué en amont, aucune prévision quant aux moyens à mettre en ouvre. » Dénonçant aussi l’insalubrité des sites et une rénovation des locaux inscrite dans le projet de loi, se résumant à des « coups de pinceaux », le syndicat demandait alors : « Ou sont les crédits affectés au redéploiement des policiers. »
SL
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