Dans 12 jours, une délégation du gouvernement à La Réunion

Le temps des propositions

30 mai 2015

Un peu plus d’un mois après la visite de François Hollande aux Antilles, Manuel Valls sera à La Réunion à la tête d’une délégation comprenant trois autres ministres. L’emploi et la politique de la ville occupent une large place dans le programme. Il reste donc moins de deux semaines pour présenter des propositions afin que cela ne soit pas encore Paris qui impose ses choix.

Les 11 et 12 juin, Manuel Valls, Premier ministre, sera à La Réunion. Il conduira une délégation composée de trois autres ministres : Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de George Pau Langevin, ministre des Outre-mer et de Patrick Kanner, ministre de la Ville.

Le programme reflète les préoccupations du gouvernement. La préparation de la conférence de Paris sur le climat, COP21, aura comme support la visite d’une ferme photovoltaïque. Les thèmes liés au concept d’égalité réelle occuperont ensuite l’essentiel du programme au travers de séquences sur l’emploi, la formation, la politique de la ville, l’économie et l’éducation. Une séquence sur l’agriculture a pu se glisser le 11 juin en fin d’après-midi. Tout le monde peut constater que les représentants du gouvernement ne feront pas une halte sur le chantier de la route en mer.

Situation spécifique

La visite était annoncée de longue date. Son contenu est désormais connu. Le Premier ministre va développer le programme que le gouvernement prévoit pour La Réunion.
Il reste donc très peu de temps pour que les responsables politiques réunionnais agissent pour présenter leurs propositions concrètes sur des sujets aussi importants que l’emploi, la formation, la politique de la ville, l’économie et l’éducation.

Pour sa part, le PCR a présenté le 22 février dernier un programme de 25 propositions pour une autre politique à La Réunion. Elles sont une contribution au débat. Elles montrent aussi que la voix de Paris ne peut pas être la seule à compter. Les Réunionnais font face à une crise d’une autre ampleur qu’en France, avec à l’horizon des menaces d’une toute autre importance.

La France ne connaît pas une crise équivalente à celle de la filière canne-sucre. Elle n’a pas sur son territoire la moitié de la population sous le seuil de pauvreté. Son taux de chômage est aux alentours de 10 % et non pas aux environs de 30 %. Enfin, elle ne connaîtra pas dans les 30 ans à venir l’émergence à moins de 1.000 kilomètres de ses côtes d’un pays 50 fois plus peuplé.

Le PCR propose

À moins de deux semaines de cette visite, le PCR organise aujourd’hui un meeting à Saint-Pierre avec Paul Vergès. La filière canne et l’avenir de La Réunion sont au programme. Le PCR avance ses propositions. Il est fidèle à sa ligne de conduite depuis sa fondation : c’est aux Réunionnais de proposer leur projet de développement.

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