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Paul Vergès lance un appel à concertation pour le grand chantier de développement de La Réunion
28 octobre 2014, par
Après avoir évoqué trois raisons essentielles pour Paul Vergès de la crise structurelle actuelle, ce dernier a expliqué qu’aujourd’hui « arrive le temps des décisions ». Faute de moyens financiers suffisants, les mesures engagées n’ont plus d’effet sur le long terme à La Réunion.
Du point de vue conjoncturel, Paul Vergès a mis en avant certains points tels que la crise du logement, la continuité territoriale ou encore les emplois aidés, et a évoqué certaines propositions, visant à mettre en place un développement durable et pérenne à La Réunion.
Concernant la crise du logement, le gouvernement a intégré la ligne budgétaire unique (LBU) aux lignes de crédit de l’Union européenne, a expliqué Paul Vergès. Ce dernier a expliqué qu’aujourd’hui le secteur du BTP est maintenu par la défiscalisation, après un effondrement du secteur suite à l’arrêt des grands chantiers. Pourtant, « il y a un effet comique sous les tropiques ».
En effet pour rétablir la défiscalisation, les députés réunionnais ont déposé un amendement demandant cette particularité. Cependant, « nos députés sont des humoristes, car ils n’ont pas été défendre l’amendement » qui n’a pas été adopté. La défiscalisation pour le logement intermédiaire ne sera pas appliquée. Paul Vergès a évoqué la question des emplois aidés qui « sont refusés par le patronat et les collectivités, parce qu’il n’y a pas de filière de développement », permettant d’employer.
Sur la continuité territoriale, qui sera le sujet d’une assemblée plénière exceptionnelle aujourd’hui, le sénateur et conseiller régional de l’Alliance a réaffirmé sa position passée : « la continuité territoriale est à la charge de l’État et non des Réunionnais ». Auquel cas, « l’État refuse un droit aux Réunionnais », il y aurait alors sur « le plan national, l’égalité, mais dans la pratique, l’inégalité ». Paul Vergès a posé : « est ce que les Corses seraient d’accord pour payer la continuité territoriale, alors que c’est à l’État de le faire ?".
Pour le sénateur, « toutes ces mesures sont des applications immédiates sur le plan économique et social », raison pour laquelle « nos politiques réunionnais disent ce que disent nos dirigeants racontent à Paris : “faut tout changer, on ne peut plus continuer comme ça”. D’accord mais changer comment ? ».
« On est dos au mur », a assuré Paul Vergès. Ce dernier a proposé la mise en place d’un service public d’aide à la personne, allant de la petite enfance aux personnes âgées, en passant par les personnes handicapées.
Mais aussi d’utiliser ces contrats aidés dans le domaine de l’environnement, avec par exemple, la volonté actuelle du gouvernement de lancer la transition écologique. « La Réunion peut faire des miracles, elle a 100% des énergies renouvelables sur son territoire et a la capacité de créer de la valeur ajoutée extraordinaire » a ajouté ce dernier.
« Tout est à notre portée », a assuré Paul Vergès. C’est pourquoi ce dernier a réitéré son appel à la concertation. « J’appelle les élus réunionnais à se réunir avec les chambres consulaires, les financiers et les experts afin de mettre en place un grand chantier de développement durable à La Réunion », a déclaré le sénateur.
« Que chacun soit face à ses responsabilités, il faut la concertation », a insisté ce dernier. D’autant que les mesures engagées par le gouvernement et la conjoncture actuelle laisse présager des défis majeurs pour La Réunion : « le tournant sera en 2014/2015, cela va tout changer ». Pour lui, il s’agirait de créer une « plate-forme pour le développement durable de La Réunion, car on arrive à une exacerbation, il est possible d’éviter l’explosion sociale », a conclu le sénateur.
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Messages
28 octobre 2014, 21:11, par Arthur
Bravo, c’est bien de dévoiler tout ça, cela confirme ce qu’on imaginait un peu.
Mais pourquoi, en étant à la fois plus loin, plus nombreux que les corses, dont plus puissants, les gens ne réagissent pas plus ? Je ne saurais l’expliquer.
A quand allusion au TER-TRAM-TRAIN-PEI ? Il sera en parfait accord avec la maîtrise de l’énergie, l’autonomie et la protection de la nature. Ce beau projet deviendrait alors la vitrine verte de la région, sans mauvais jeu de mots, je veux dire région sud de l’Océan Indien.
Comme on dit parfois, il faut être utopique parfois pour faire "bouger les lignes", faire prendre conscience que ce qu’on nous propose n’est pas toujours "la moins mauvaise des propositions", surtout lorsqu’elle ne s’occupe que du court terme snas aucun souci des générations futures qui nous le reprocheront avec raison !
Arthur.