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Première manifestation contre le programme du nouveau président de la République
9 mai 2017, par
Au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, une manifestation a réuni à Paris plusieurs milliers de personnes à l’appel de plusieurs syndicats de salariés. Ces travailleurs rappellent leurs craintes quant à l’application du programme du candidat Macron et appellent déjà à la résistance face au nouveau pouvoir. À La Réunion, la protection des intérêts des travailleurs passe par l’amplification du mouvement social, et par l’élection de députés qui feront entendre une voix réunionnaise.
Du côté des syndicats, l’état de grâce du nouveau président de la République n’a duré que quelques heures. En effet, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, une manifestation sous le mot d’ordre de Front social a regroupé plusieurs milliers de personnes à Paris. Elle a été marquée par la participation de plusieurs syndicats de salariés.
« ’Urgence sociale et écologique », « pour l’égalité des droits contre un précariat généralisé » ou encore « En Marx », proclamaient des pancartes, tandis qu’une chorale improvisée chantait « Merci patron » ou l’hymne des femmes. Les participants avaient répondu à l’appel de sections CGT, Sud ou Unef et d’associations qui n’ont jamais accepté la fin de la bataille contre la loi travail, et avaient décidé de marquer le coup quel que soit le président élu », précise une dépêche de l’AFP.
Le programme d’Emmanuel Macron ne fait pas mystère de l’intention d’aller plus loin que la « Loi travail » dans la remise en cause des conquêtes sociales. Ce projet est prévu dès le début du mandat et selon une procédure accélérée : les ordonnances. Ceci a pour but d’éviter tout débat parlementaire. Un tel programme suscite l’adhésion du MEDEF qui s’est félicité de l’élection du nouveau président. Au niveau international, la victoire du candidat d’En Marche donne lieu au même genre de réaction du côté des dirigeants mettant en œuvre une politique au service des plus riches.
À La Réunion, l’application de la « Loi travail » a déjà des conséquences importantes. Elle permet en effet de faciliter les licenciements. Elle vise aussi à affaiblir les syndicats et donc à réduire la capacité des travailleurs à s’opposer à une décision arbitraire.
Le Parti communiste réunionnais est un soutien de la première heure au mouvement d’opposition à la Loi Travail. Il demande de sauvegarder des acquis qui sont un minimum dans un pays où le taux de chômage est trois plus important qu’en France. Il propose également de créer les conditions pour que l’emploi des Réunionnais à La Réunion puisse être une réalité.
Lors du défilé du 1er mai, les organisations syndicales présentes ont souligné qu’une fois écarté le danger de l’extrême droite à l’élection présidentielle, la bataille continuera pour contrer les attaques contre le Code du Travail. C’est dans ce contexte que se déroulera la campagne des élections législatives. Le nouveau président de la République doit en effet obtenir une majorité à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre son programme. Or son parti n’a aucun député. Il va donc s’appuyer sur d’anciens élus qui se battent pour obtenir une investiture de La République En Marche afin de sauver leurs sièges.
Le bilan de ces députés est désastreux car ils ont préféré défendre l’intérêt du gouvernement plutôt que ceux des Réunionnais. Ils portent donc une lourde responsabilité dans la montée du vote de l’extrême droite à La Réunion. En effet, au cours des 5 dernières années, la situation de la population s’est aggravée.
Plus largement, la politique sociale du gouvernement outre-mer a été un échec monumental. Elle a eu pour conséquence une grève générale d’un mois en Guyane à la veille de l’élection présidentielle. Grâce à la lutte, les Guyanais ont réussi à obtenir des engagements spécifiques qui vont bien au-delà des promesses inscrites dans la loi sur l’égalité réelle.
Pour faire entendre la voix des travailleurs, il est donc essentiel que les députés qui seront élus défendent les intérêts de la population plutôt que ceux du gouvernement. Ils devront être capables de faire entendre et respecter les Réunionnais. C’est l’engagement des candidats présentés et soutenus par le PCR.
M.M.
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