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Réaction de Priorité Socialiste Réunion (P.S.R.)
27 juillet 2004
L’utilisation par le Premier ministre de l’arme absolue du 49-3 pour faire passer en force sa loi de décentralisation donne à la droite locale traditionnelle une nouvelle occasion d’étaler toutes ses contradictions et le paradoxe avec lequel il lui faut douloureusement vivre.
Elle doit en effet être une force d’appoint et le relais du gouvernement - avec ce que cela suppose comme adhésion à une idéologie, à des projets et à une ambition partagée - et assumer la position politique délicate qui est la sienne localement depuis les deux dernières élections.
Tous les moyens sont alors bons, et messieurs Virapoullé, Victoria et les autres n’hésitent pas à se travestir tour à tour, tels l’anguille ou le caméléon, tantôt comme les plus zélés défenseurs des mesures gouvernementales et tantôt comme des opposants les plus radicaux à ce même gouvernement, n’hésitant pas au passage à brocarder certains ministres encensés la veille.
Tout ceci est pitoyable à pleurer mais ne doit pas nous cacher le problème de fond qui reste celui du développement et de l’avenir de nos départements ultra-marins dans le cadre des institutions actuelles de la République française.
En effet, jamais dans notre Histoire, un parti local de gouvernement n’a été autant malmené, désavoué et ridiculisé comme l’est depuis 2001 notre pauvre droite.
Au-delà de l’anecdote et de l’envie de rire que cela peut susciter, la lucidité nous oblige à envisager la possibilité d’un même cas de figure sous un gouvernement socialiste, n’en déplaise à messieurs Annette et Vergoz qui promettent aujourd’hui, et c’est de bonne guerre, de raser gratis demain.
Notre verrouilleur fou de Saint-André ne croit plus à son karma, ne sait plus où donner de la tête devant ce nouveau déni démocratique gouvernemental qui met en échec toutes ses gesticulations médiatiques, tous ses coups politiques foireux sur la question de la décentralisation, tous ses revirements théâtraux de circonstances.
Ne nous manque qu’Edmond Lauret, casé et à présent plus soucieux de ses frais de campagne régionale que de la décentralisation, pour rajouter au burlesque. Et dire que certains, même à gauche, se plaisaient à lui trouver des vertus, oubliant que c’est au shabouk et la corde au cou, sous la pression de la rue et des partis progressistes, que ce monsieur, contre sa volonté et ses convictions, contraint et meurtri, avait déposé au sénat son fameux amendement trompe-l’œil, écran de fumée, qui devait paraît-il tout régler et à présent même pas retenu, dit-on, par un Raffarin imperturbable et droit dans ses bottes, parmi une trentaine d’amendements seulement contenus dans la loi.
Pour PSR, cet épisode met surtout en lumière l’impossibilité actuelle, malgré tous les verrous de monsieur Virapoullé qui fait de plus en plus peine à voir et à entendre, de prendre véritablement en compte notre développement, l’impossibilité d’inscrire celui-ci dans une démarche claire, définitive, authentique, originale et cohérente.
Nous restons en effet tributaires de lois pensées d’abord pour la Métropole, appliquées sans état d’âme, avec parfois quelques légères adaptations-concessions maladroites, dans un contexte humain, historique, économique, social, géographique et sociopolitique très différent.
Nous restons - concernant ces adaptations - dans un flou institutionnel récurrent, qui oblige à toutes les vérifications, débats stériles, divisions douloureuses, pertes de temps et d’énergie, recours et recherche de nouveaux verrous, plus inutiles et aléatoires les uns que les autres.
Nous restons dans le débat institutionnel permanent, dans le procès d’intention facile, dans l’utilisation habile des peurs et des fantasmes, dans le chantage indécent du largage, autant d’éléments empêchant la définition de perspectives claires et constructives.
Nous sommes toujours dans l’impossibilité de définir des dispositions originales et judicieuses, à même d’apporter des solutions adaptées à nos problèmes spécifiques, pour l’aménagement du territoire, les retards structurels, la démographie, l’emploi, l’immigration, le développement économique, la fiscalité douanière...
Faut-il alors continuer d’attendre, quémander, espérer, supplier “konm zanfan i plèr pou son lait” ?
Ou alors ne serait-il pas temps, droite et gauche confondues, d’exiger un positionnement législatif et institutionnel qui nous permette d’avancer enfin efficacement avec la France, de nous développer dans la responsabilité et dans la dignité ?
PSR déplore en tout cas la charge que constituera pour nos collectivités locales, la gestion des personnels TOS ainsi que l’incontournable mise à niveau de l’encadrement de ces personnels, au détriment des nombreux défis structurels à relever ici pour les vingt années à venir.
PSR dénonce l’erreur politique du gouvernement français, qui impose d’autorité une mesure unanimement rejetée par le monde politique, éducatif et social ainsi que le double jeu de la droite locale sur ce dossier.
PSR assure les personnels concernés de son appui et de son soutien passé, présent et à venir.
PSR espère enfin que ce nouvel épisode de notre histoire ne reste pas sans conséquence et pousse nos hommes politiques encore atteints de parisianisme aigu - ceux de droite et ceux du Parti de la rose notamment - à prendre très vite en compte le message de responsabilisation qui nous est une nouvelle fois envoyé par Paris.
Les enseignements doivent être très vite tirés afin d’éviter d’autres désenchantements, plus douloureux encore.
Daniel Cadet,
pour Priorité Socialiste Réunion
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