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Vote du budget
24 octobre 2013, par
Lors du vote de la première partie du budget, aucun député de La Réunion n’a voulu s’opposer au gouvernement alors que le projet ne répond pas aux attentes des Réunionnais. Vont-ils redresser la barre ou maintiendront-ils cette position lors des prochains votes ?
Mardi, les députés devaient se prononcer sur la première partie de la Loi de Finances. Cela voulait dire la partie recettes, et les subventions versées aux collectivités territoriales.
Conformément aux engagements pris envers l’Union européenne, le gouvernement serre la vis. Il dit vouloir diminuer le déficit public et pour cela, il compte réduire les dépenses.
Dans le paquet proposé aux députés figure une baisse de 1,5 milliard d’euros de la dotation versée par l’État aux collectivités. C’est dans les communes que la ponction sera la plus importante, avec 840 millions d’euros de moins. Les conseils généraux auront un manque à gagner de 476 millions d’euros, tandis que les Régions devront tenir compte d’une diminution des subventions de 184 millions d’euros.
À La Réunion, il y a des communes, un Conseil général et une Région. Toutes ces collectivités seront donc touchées, car la politique d’intégration fait que La Réunion devra contribuer à l’effort budgétaire de redressement des comptes publics.
Or, pour notre île, ces mesures ont un impact bien plus important qu’en France.
Impact plus grand à La Réunion
Tout d’abord, la population continue d’augmenter de manière bien plus importante que dans n’importe quelle collectivité de France. C’est pourquoi les besoins assurés par les collectivités doivent suivre cette courbe ascendante, sous peine de dégradation du service public.
Ensuite, les collectivités réunionnaises ont un rôle social bien plus grand qu’en France. Ici, le taux de chômage est proche de 30%. Plus de 40% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Les communes et le Conseil général sont en première ligne pour faire face aux effets de la crise sociale. Ainsi, le Département a la responsabilité de verser le RSA. Mais l’État ne compense pas à l’euro près ce transfert de compétence. Le résultat, c’est un trou de 700 millions d’euros. La réduction des subventions de l’État vers les Départements ne va pas améliorer ce point. Quant aux communes, elles sont devenues l’amortisseur social depuis l’apparition du chômage de masse à La Réunion. C’est vers les CCAS et les services emplois-aidés que se tournent les plus démunis. Avec la hausse du chômage, la pression sociale augmente. Avec la baisse de la dotation de l’État, les communes réunionnaises seront condamnées à faire plus avec moins de moyens, sauf si elles augmentent les impôts ou la dette que devront rembourser les prochaines générations.
Budget et retraite
Au moment du scrutin public à l’Assemblée nationale, les 7 députés sont parfaitement informés de cette situation. Tous sont maires ou conseillers municipaux, et cinq d’entre eux sont candidats à une place de maire en mars prochain.
C’est donc en toute connaissance de cause qu’ils ont voté mardi la première partie d’un budget qui va appauvrir les Réunionnais. Car soit le service public va se dégrader, soit les impôts vont augmenter, ce qui réduira le pouvoir d’achat.
Dans notre île, il n’y a jamais eu autant de députés. Pas un seul des 7 n’a osé s’opposer au gouvernement sur cette question. Ce simple geste aurait permis au moins de faire entendre une voix réunionnaise, et donc de faire progresser le débat pour que les Réunionnais puissent être pris en compte.
Mais aucun bruit, ils sont tous restés silencieux.
Nul doute que dans les semaines qui viennent, ils seront bien plus bavards pour faire la campagne des municipales. Mais les électeurs sauront que tout ce qu’ils disent est très relatif. Car ces parlementaires pourront être jugés sur des actes concrets : le vote du budget et le vote contre la retraite des Réunionnais.
Ce seront deux questions au cœur de la campagne.
M.M.
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