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Attentat de Karachi, Françafrique, affaire Bettencourt…
17 septembre 2011, par
Au cours de ces derniers jours, trois affaires viennent d’être placées sous le feu des projecteurs. Elles ont pour point commun de mettre en cause des personnes en lien avec le sommet de l’État. Ces affaires de corruption seront forcément au cœur de l’élection présidentielle. Elles impliquent l’UMP, qui présente deux listes aux sénatoriales du 25 septembre prochain.
Mercredi, l’ancienne comptable de Lilianne Bettencourt a été entendue par un juge d’instruction enquêtant sur une affaire de "financement illicite de parti politique ou de campagne électorale". Des soupçons de financement occulte pèsent en effet sur l’UMP depuis la mise en cause de son ancien trésorier, Éric Woerth. Cette enquête a connu un rebondissement avec la publication d’un ouvrage d’une juge d’instruction, "Sarko m’a tué". L’ancienne comptable a avoué avoir préparé des enveloppes d’argent qui étaient remises au trésorier de l’UMP par un intermédiaire. C’était avant l’élection de Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Cette affaire n’est donc pas prête de se terminer et elle sera un élément de la campagne de la présidentielle. Mais elle n’est pas la seule.
Le retour de la Françafrique
Dans le "Journal du dimanche", un avocat avait fait des révélations citant Dominique de Villepin et Jacques Chirac. Robert Bourgi affirme qu’il a transporté des valises de billets venant de chefs d’État africains à destination de l’Élysée, dont le secrétaire général était à l’époque Dominique de Villepin. Robert Bourgi dit également que ces pratiques ont cessé avec l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Enfin, l’avocat dit n’avoir aucune preuve de ce qu’il avance.
Dans "Le Parisien" du lendemain, Jean-François Probst affirme que « rien ne s’est arrêté avec Sarkozy, qui avait pourtant prôné la rupture ». L’ancien collaborateur de Jacques Chirac cite un voyage de l’avocat chez Omar Bongo en juillet 2007. Deux mois plus tard, Robert Bourgi était décoré de la Légion d’honneur. Et Jean-François Probst de conclure en affirmant que si tout ce que dit Robert Bourgi est vrai, alors ce dernier « mérite la prison », ce qui est donc un appel à une enquête et un procès. Éclatant à huit mois de la présidentielle, cette affaire sera aussi à l’ordre du jour de la campagne qui a commencé. Mais il y a plus grave encore.
L’attentat de Karachi
Le 8 mai 2002, un attentat perpétré à Karachi tuait 14 personnes, dont des employés de l’industrie française d’armement. Survenant quelques mois après l’effondrement des tours du World Trade Center, cette attaque avait d’abord été attribuée à Al-Qaïda avant que l’enquête ne dévoile une autre piste : un règlement de compte sur fond de commissions occultes.
La vente de sous-marins au Pakistan avait été conclue par le gouvernement d’Édouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était le ministre du Budget. Des commissions étaient versées à des intermédiaires. Le retour d’une partie de ces sommes vers la France est évoqué. Les enquêteurs soupçonnent que ces retro-commissions puissent avoir servi à financer la campagne d’Édouard Balladur, soutenu par Nicolas Sarkozy. Élu président en 2002, Jacques Chirac stoppe le versement des commissions. Sept ans plus tard, le ministre de la Défense du gouvernement Balladur, François Léotard, penchait personnellement pour l’hypothèse suivante : l’attentat est « une vengeance de personnes n’ayant pas touché leur part de commission ».
Mercredi, un intermédiaire de la vente des sous-marins au Pakistan a été mis en examen. "Mediapart" indique que cette personne était en contact avec le directeur de campagne d’Édouard Balladur.
Si les soupçons des enquêteurs étaient avérés, alors le président de la République serait au milieu d’une affaire très grave. Il était en effet ministre du Budget au moment où les commissions étaient versées.
L’UMP ne peut esquiver
Ces trois affaires n’en sont qu’au début de leur développement, et nous sommes à huit mois de l’élection présidentielle. Autrement dit, il sera difficile pour l’UMP d’esquiver car ce parti a des responsables qui sont cités dans les trois affaires.
Cela veut donc dire que ces enquêtes visant à faire la lumière sur des soupçons de corruption seront au cœur de la campagne de la prochaine présidentielle.
Dans huit jours, des candidats membres de l’UMP brigueront les suffrages des grands électeurs, ils ne peuvent être silencieux car ils ont tous affirmé leur soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de l’année prochaine.
M.M.
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Messages
17 septembre 2011, 03:08
Pas de fumée sans feu, étant citoyen lambda, je suis écœuré, il faut nettoyer tout ça, tous les virer, remettre de l’ordre là-dedans, il n’y a que MELANCHON pour faire ce boulot. Vivement les présidentielles.
17 septembre 2011, 12:47
Pourquoi Mélenchon et pas un autre ? il faut arrêter avec le "tous pourris" qui ne fait que profiter qu’à l’extrême droite fasciste...
c’est à la justice de travailler pour que toute la lumière soit faite, et c’est au pouvoir politique de faire que la justice puisse travailler en toute indépendance, et là tout le monde sera gagnant, et pas seulement votre poulain.
25 septembre 2011, 13:36, par lejusticier
Je suis entièrement d’accord avec vous.Mais,nous sommes comme il y a 80 ans de çà,dans une période dangereuse ou tout peut arriver.Il faut s’attendre à ce que des troubles éclatent dans la mer de Chine(Corée du nord-Japon-Chine et peut-être l’Asie du sud-Est.La Russie observe,et l’Europe est fragile et fragisilisée par le manque d’unité,ils ont incapables de former entre eux la carapace de la tortue.Pourquoi ? Car c’est chacun pour soi,et aprés moi le déluge.Et les Américains,loin de tout,tires les ficelles,et aprés,ils disent ,a nous ! nous ont n’y est pour rien.En fait,tout le monde c’est qu’il y a quelque chose qui va ce passer,mais la question est,qui va en faire les frais ?
25 septembre 2011, 13:50, par lejusticier
Cher Ami,vous avez raison,mais combien propose de lutter contre la corruptions,de restauré la république,car elle est dans un mauvais état.Et parlons de la Justice,nous avons des Magistrats de qualités libres et"indépendant"il faut le dire vite,et les moyens ne sont pas suffisants pour faire fonctionner la justice.Le pouvoir en place,ne lui donne pas les moyens réelles pour fonctionner .Les discours qui ont étaient fait lors de la campagne électorale de 2007,ont été creux,ils étaient bien sur le moments,mais le temps nous a démontrés le contraire,ils n’ont pas étaient suivies d’éffets et comme sa a était le cas de tout les discours de Sarkozy depuis 4 ans.Et donc il n’y a rien à espérait de ce Président ,qui est à des lieux des préoccupations des Français.