
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Conséquence des décisions des autorités françaises
1er août 2015
L’Union des Comores a décidé de se retirer des Jeux des îles de l’océan Indien organisés cette année à La Réunion. C’est ce qu’annonce l’envoyé spécial à Saint-Denis du journal comorien Al Watwan, le quotidien le plus important des Comores. Cette décision fait suite à la décision des autorités françaises d’interdire l’entrée à La Réunion de nombreux sportifs invités. La délégation annonce 48 refus de visa.
Voici ce qu’écrit le quotidien Al Watwan dans un article qui est paru ce matin sur son site :
« La délégation comorienne décide de se retirer officiellement de la neuvième édition », c’est la décision prise ce matin par le mouvement sportif comorien dans le cadre des jeux des îles de l’Océan Indien qui se déroule à La Réunion. La délégation nationale demande au gouvernement comorien de « prendre toutes les disposions nécessaires pour son rapatriement dans les meilleurs délais vers les Comores », lit-on dans un communiqué officiel signé ce matin par les responsables des onze disciplines qui ont été engagées dans cette édition. Les signataires du communiqué présentent à cet effet « ses excuses auprès de la population de l’île de La Réunion, de tous ses supporters et sympathisants habitants de La Réunion ».
A l’heure actuelle, les Comoriens sont tous prêts pour rentrer à la maison. Selon Madiane Mohamed Issa, les Comoriens ont été mal traités dès le départ. « Non seulement que nos athlètes n’ont pas tous eu leur visa, mais on rencontre pas mal de problèmes sur place », disait-il sans détails.
Le refus de visa d’environs 48 membres de la délégation comorienne est le principal motif du désistement des Comoriens à ces jeux régionaux. Lors des formalités administratives de demande et d’octroi de visa d’entrée et de séjour dans l’île française de La Réunion, la délégation comorienne s’est vue refuser près de 30% des demandes.
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Messages
1er août 2015, 15:50, par Maillot Joseph Luçay
C’est affligeant de constater ce qui se passe à l’occasion de ces jeux des iles de l’océan indien. Pourquoi ce retour précipité des comoriens ?
Ce n’est pas la première fois que ces jeux sont organisés, mais apparemment c’est la première fois qu’une délégation étrangère refuse de participer aux jeux et demande son rapatriement , si bien que l’on peut légitimement se demander qu’est ce qui peut justifier une telle demande .
Est ce due à des conditions plus difficiles pour l’octroi l’octroi des visas aux étrangers , notamment en raison de l’application du plan vigie - pirate mis en vigueur sur l’ensemble des postes de frontière de l’Union européenne depuis les récents attentats qui ont eu lieu en France métropolitaine , ou est ce due à la nécessité de surveiller plus étroitement l’entrée des étrangers sur le territoire réunionnais en raison des risques d’aggravation de la situation sociale qui pourrait être causée par une immigration irrégulière en provenance des pays de la zone de l’océan indien ?
Seules les autorités concernées peuvent répondre à la question , mais s’il s’agit tout simplement de prévenir un risque d’immigration irrégulière, je pense que pour la circonstances on aurait pu trouver une solution qui permette l’attribution des visas aux athlètes comoriens et mauriciens de manière collective .
Il doit bien y avoir un responsable pour chaque délégation étrangère qui pourrait prendre la responsabilité de l’entrée et de la sortie du territoire des membres sa délégation . N’est - il pas possible de procéder ainsi ?. C’est ce qui se passe dans les voyages organisés par des tours opérators . Le responsable du voyage récupère les passeports de chaque voyageurs et s’occupe des formalités de passage aux frontières . Mais tout est prévu avant le début du voyage. Chaque voyageur doit apporter la preuve qu’il peut effectuer le voyage sans problème avant de commencer le voyage .
C’est dommage que l’on ne sache pas précisément ce qui a bloqué l’attribution des visas à certains sportifs et pourquoi on ’na pas pu trouver une solution avant d’arriver à un refus de participer aux jeux des comoriens, mais c’est dommage également de ne pas savoir précisément quels sont les problèmes qu’ils ont rencontré sur place ? Cette imprécision laisse planer un doute sur le sérieux de nos fonctionnaires qui contrôlent les frontières mais également sur l’attitude des réunionnais qui poseraient des problèmes aux sportifs étrangers qu’il sont sensés accueillir respectueusement puisqu’ils les ont invités à venir participer à des jeux organisés à la Réunion .
La participation à ces jeux n’est pas une décision qui a été prise à l’improviste . C’est une décision qui a été prise il y a longtemps . s’il y a un blocage de la part des autorités françaises et réunionnaises c’est qu’il s’est passé quelque chose d’anormal qui a peut être généré des problèmes sur place .
Le public devrait être mieux informé sur les raisons qui conduisent la délégation comorienne à demander leur rapatriement sans participer aux jeux .
1er août 2015, 21:37, par RIPOUTEAU
Concernant les visas, l’Ambassade de France demandait un (passeport biométrique) minimum 45 jours pour donner son accord, prendre les empreintes digitales, etc.. Madagascar et les Comores n’ont pas respectés ces délais (indécis...) Vu le nombre de clandestins venant de ces pays présents sur l’Ile, des précautions doivent être prises.
En 2006, Mayotte était une collectivité territoriale Française puis le 101ème département Français depuis 2014,(vote au suffrage universel)
Il aurait fallu modifier les règles des Jeux de l’OI avant de les commencer.(voir Ministre des Sports Français) Il est légal en mon sens que Mayotte défile avec la Réunion et leur drapeau commun.
L’incident de cet après-midi est ridicule et c’est dommage car cette manifestation est une fierté pour ces jeunes de montrer leur capacité à partager et de sortir de leur insularité, sans haine et sans politique en toute fraternité sportive.