
« Dann tan la marine a voil ! »
27 juin, parDan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
20 mars 2007
Toute la filière des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) était présente, hier, à l’hôtel de Région, lors d’une rencontre présidée par Paul Vergès. Outre Franck-Olivier Lachaud, le Secrétaire général de la Préfecture, se trouvaient Jean-Marie Le Bourvellec, le Président de la Fédération Réunionnaise du BTP (FRBTP), mais également Patrick Bernasconi, le Président de la Fédération Nationale du BTP. Ces acteurs sont revenus sur les conséquences, pour la filière du BTP, des grands travaux à venir que sont le tram-train et la route du Littoral.
Dans son propos introductif, Paul Vergès a tout d’abord rappelé les défis que représentent ces immenses chantiers, notamment vis-à-vis de la formation des travailleurs réunionnais. Puis, il a fait part de sa satisfaction de voir l’évolution des élus du Sud de l’île qui en sont venus à accepter les projets du tram-train jusqu’à Saint-Joseph. Puis, revenant sur les dégâts causés par Gamède, il a souligné la nécessité de disposer d’un système de communication dont la sécurité soit assurée.
Fait marquant, il a noté l’accord de principe du Conseil général sur le projet, dont le Président de Région avait récemment tracé les grandes lignes, de syndicat mixte dans lequel les 2 principales collectivités territoriales de l’île se retrouveraient. Il a mis en évidence la nécessité, pour l’avenir des Réunionnais, de pouvoir sécuriser beaucoup plus les axes actuels de communication dans l’île.
Jean-Marie Le Bourvellec, pour sa part, a souligné de son côté la capacité qu’avait eue la Région Réunion à travailler avec les entreprises locales de BTP dans le projet de la route des Tamarins. Au départ, selon le Président de la FRBTP, un certain nombre d’allotissements d’un tel chantier n’auraient pas dû être accessibles aux entreprises locales. Après de multiples rencontres avec les responsables de la Région, quelques conditions ont été revues afin de permettre aux entreprises locales de se lancer dans les appels d’offre. Au final, les délais sont respectés et les coûts ne sont pas dépassés. En outre, les entreprises locales ont su travailler avec l’artisanat, mais également intégré des notions telles que le développement durable. Son Président national, Patrick Bernasconi, est alors intervenu pour rappeler à quel point le secteur du Bâtiment se portait bien. Sur la totalité des emplois créés en France, le tiers l’a été dans ce domaine.
De son côté, Franck-Olivier Lachaud s’est demandé si, après la route des Tamarins et dans l’attente des 2 futurs grands chantiers, l’Ile de La Réunion n’était pas le « paradis du BTP ». S’il reconnaît volontiers qu’il s’agit du premier secteur privé de l’île en pleine expansion, il l’invite à ne pas oublier les 3 grands défis qu’il doit affronter.
Tout d’abord, le Secrétaire général de la Préfecture met en évidence le défi technique. Il ne faut absolument pas importer une technologie pour l’oublier tout de suite après sa mise en œuvre.
Deuxièmement, il faut relever le challenge de la formation. Pour la route des Tamarins, on a dû former des équipes. Une telle dynamique doit être poursuivie, mais il s’agit de se mettre à la hauteur de l’enjeu. En effet, les 2 chantiers sont plus conséquents que la route des Tamarins. La nécessité de prévoir bien en amont est indispensable.
Enfin, il a évoqué le défi de l’innovation qui se situe à un triple niveau. Premièrement, il s’agit de prendre en compte la dimension sociale de tels ouvrages. Puis, il faut tenir compte de l’environnement (que ce soit la Réserve Naturelle Marine, mais aussi le Parc National de La Réunion, ou encore tel ou tel endroit protégé). Enfin, Franck-Olivier Lachaud invite à faire preuve d’innovation dans l’ingénierie financière des 2 chantiers. Selon ses dires : « L’ère du 100% public est finie. Il faut que le privé prenne sa part, mais aussi que l’utilisateur paie une partie du tracé ».
Il a rappelé que la Préfecture avait remis en ordre de marche la cellule qui avait déjà fonctionné pour la route des Tamarins. Elle rassemble l’ANPE et le CARIF-OREF pour former les équipes qui travailleront sur les 2 grands chantiers afin de mieux répondre aux besoins dans les différents secteurs concernés. Enfin, il s’est demandé pourquoi La Réunion ne profiterait pas de l’occasion donnée par ces 2 grands chantiers pour créer un Pôle de compétitivité ou d’excellence en matière de BTP.
Matthieu Damian
Interview de Richard Carton, ingénieur
Richard Carton, vous êtes ingénieur travaux à la Société Générale de Travaux Publics et Spéciaux (SGTPS). Pourriez-vous nous présenter, en 2 mots, votre société ?
- Notre entreprise a vu le jour il y a 15 ans à La Réunion. Elle compte aujourd’hui 30 salariés. En 2004, elle a été intégrée au groupe Sartorius, basé en Métropole.
Localement, sur quel chantier êtes-vous ?
- Principalement sur des travaux marîtimes et tout ce qui concerne l’entretien des zones portuaires (par exemple, chantiers en cours sur les chenaux d’accès au Port ou encore montage et réparations de pontons).
Qu’attendez-vous des grands travaux à venir ?
- Nous espérons évidemment être présents dans la réalisation des 2 grands chantiers afin de développer notre activité tant de façon qualitative que quantitative. Cela se fera évidemment dans le cadre de nos compétences, c’est-à-dire les travaux marîtimes. Pour ce faire, nous réalisons une veille pour nous maintenir au courant de l’évolution des dossiers.
Comment considérez-vous la tenue d’une telle réunion ?
- C’est important de convoquer de telles assemblées. Cela nous permet de conforter les informations que l’on peut avoir par ailleurs.
Quelle serait votre attente particulière vis-à-vis du maître d’ouvrages ?
- Nous attendons un accompagnement des entreprises en termes de formation qui permette de fidéliser les équipes. Ce qui est difficile à La Réunion, c’est d’avoir un organisme qui regroupe les demandeurs d’emploi, et surtout leurs envies quant à la formation et à la profession.
En tant qu’entreprise, on a des besoins précis et ponctuels. Les réponses que nous avons à nos offres d’emplois sont ciblées, et parfois, on passe à côté de personnes qui auraient l’envie et la motivation d’évoluer au sein de notre profession. Par exemple, si je cherche un chauffeur de pelle, un chauffeur de compacteur désirant ce poste ne répondra pas à l’offre parce qu’il pense ne pas avoir la formation pour ce faire !
Interview de Jean-Bernard Dugain, gérant de société
Jean-Bernard Dugain, vous êtes gérant de la société EPE. Pourriez-vous nous présenter votre entreprise de façon concise ?
- EPE se situe dans le secteur de l’adduction d’eau potable et d’eaux usées. Notre siège se situe à Sainte-Clothilde et nous comptons une quinzaine de salariés. Néanmoins, ce n’est pas au titre de mon entreprise que je suis ici, mais en tant que représentant de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME).
Quelle est la mission que vous souhaitez réaliser pour la CGPME au niveau des Grands Travaux ?
- Je suis présent pour faciliter l’accès à la commande publique des entreprises réunionnaises. Le défaut des petites et moyennes entreprises locales est de vouloir travailler toutes seules. Mon but est le contraire. Il me faut fédérer afin d’aider les sociétés réunionnaises à répondre aux appels d’offre qui sont très lourds, en temps, en moyen, en personnel et en matériel. Aujourd’hui, on a beaucoup d’entreprises qui ont du matériel cher qu’elles n’utilisent pas à plein. Si on met en commun tel outil de terrassement qu’a telle entreprise avec tel autre outil également dispendieux que possède une autre société, on peut faire baisser les coûts et mieux répondre aux appels d’offre. A court terme, j’ai pour projet de réunir des PME qui pourraient répondre aux différents marchés de Travaux Publics du tram-train et de la route du Littoral.
Comment considérez-vous la tenue d’une telle réunion ?
Qui pourrait être déçu par cette rencontre ? Evidemment, je suis très satisfait d’une telle réunion. Quand je vois les pertes d’heures de travail que représentent quotidiennement les bouchons, je suis, au niveau de mon entreprise cette fois, pour que les travaux soient menés le plus vite possible.
Propos recueillis par M.D.
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