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Création d’une bannière « Production Locale Réunie »
5 septembre 2019
A l’occasion d’une conférence de presse, les éleveurs réunionnais ont annoncé la création bannière « Production Locale Réunie » pour faire face aux dispositions particulières et les mesures spécifiques du gouvernement.
Face, d’une part, à la volonté affichée du Gouvernement de remettre en cause les dispositions particulières et les mesures spécifiques à notre territoire et, d’autre part, aux impasses dans lesquelles l’Etat entraîne aujourd’hui les filières agricoles, canne sucre, fruits et légumes, d’élevage, de la pêche, de l’agro-alimentaire et de l’industrie, ces dernières avaient décidé collectivement de se mobiliser sous la bannière « Production Locale Réunie » il y a quelques semaines réunissant sous cette bannière : ADIR, ARIBEV-ARIV, ARIC, ARIFEL, ARIPA, Avi-Pôle Réunion, Chambre d’agriculture de La Réunion, CFS, CPCS, CPLR, CPPR, FRCA, SICALAIT, SICAREVIA, Syndicat du Sucre, Urcoopa.
Si la filière canne-sucre a reçu quelques réponses lors de la précédente mobilisation, les filières animales de La Réunion n’ont obtenu aucun engagement de l’Etat pour 2018, 2019 et pour les années à venir.
Les efforts de développement et de structuration réalisés depuis 40 ans pourraient être réduits à néant dès 2020 pour les filières avec les risques suivants : la suspension des installations (malgré le soutien fort du Département), des arrêts de production, une hausse des prix pour le consommateur, voire à terme l’arrêt de l’ensemble de la production.
Les éleveurs sont de plus en plus inquiets pour leur avenir (proche et à long terme) et souhaitent informer les médias de cette situation dramatique et des actions qui devraient être menées.
Les filières animales bénéficient d’aides couplées à la production dans le cadre du programme POSEI (soutiens communautaires + soutiens nationaux).
Or, les soutiens nationaux complémentaires (enveloppe CIOM - Comité Interministériel de l’Outre-Mer) sont plafonnés à 40 M€ (toutes filières agricoles des DOM confondues).
L’élevage réunionnais à la fois plus développé et mieux structuré que celui des autres territoires bénéficiait chaque année d’une enveloppe de 22,3 M€ notifiée aux filières de l’ARIBEV ARIV.
Depuis plusieurs années, l’élevage réunionnais en constant développement et engagé sur la voie de la modernisation, bénéficiait, en outre, du reliquat des crédits non consommés dans les autres DOMs.
2018 a été la première année pour laquelle l’excédent de 1,5M€ demandé par nos filières par rapport à l’enveloppe initiale ne sera pas payé (l’enveloppe globale ayant été utilisée dans son intégralité dans l’ensemble des DOMs).
Au vu du développement de la production prévue par les filières de l’ARIBEV ARIV, ce dépassement sera dorénavant systématique et croissant (prévision de 2M€ pour 2019).
Malgré les alertes depuis plusieurs années des filières animales réunionnaises, l’Etat n’a toujours pas engagé d’extension de l’enveloppe CIOM.
Pourtant, les filières ne peuvent se passer de ce soutien de l’Etat à la fois eu égard au contexte spécifique qui est le nôtre et au vu de leurs efforts pour répondre aux ambitions gouvernementales, notamment en termes d’accessibilité des produits répondant aux attentes des consommateurs, en termes d’installation de jeunes mais aussi de « verdissement » de l’agriculture.
Des courriers ont été envoyés à l’attention des Ministères, une conférence de presse de la Production Locale Réunie s’est déroulée, des réunions avec les Ministères de l’Agriculture et des Outre-mer ont été menées depuis avril mais rien ne bouge.
Les efforts de développement et de structuration réalisés depuis 40 ans pourraient être réduits à néant dès 2020 pour les filières avec les risques suivants : la suspension des installations (malgré le soutien fort du Département), des arrêts de production, une hausse de prix pour le consommateur, voire à terme l’arrêt de l’ensemble de la production.
Les éleveurs et l’ensemble des membres des filières animales sont de plus en plus inquiets pour leur avenir à court comme à long terme et c’est toute la population réunionnaise qui pourrait être touchée par les conséquences de cet effondrement tant au niveau de la perte d’activité économique de tout un secteur qu’à celui des prix à la consommation qui connaîtraient alors des fortes hausses.
Raisons pour lesquelles, les éleveurs ont décidé de "mener des actions fortes à La Réunion comme à Paris pour défendre les filières, l’économie, le territoire et l’ensemble de la population réunionnaise".
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