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Profits, dividendes en forte hausse
21 février 2005
9 milliards de bénéfices pour Total ; 30% de progression des actions pour 2004 : rarement les entreprises françaises auront été aussi riches. De quoi remettre en cause toutes les analyses négatives sur les 35 heures ; et de quoi s’interroger sur la politique salariale du patronat français.
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"Rarement les entreprises françaises auront été aussi riches. Rarement elles auront dégagé d’aussi beaux résultats que ceux de l’année 2004" écrit “le Figaro” de vendredi dernier (voir “Témoignages” de samedi) . A l’instar de son confrère du “Monde”, ce journal souligne l’excellent résultat enregistré par le groupe Total : "ces profits records étaient attendus et s’inscrivent dans la ligne des résultats réalisés par les trois premières majors du secteur (Exxon-Mobil, Shell et BP), qui ont toutes bénéficié d’une excellente conjoncture", écrit “Le Monde” (voir ci-après) .
Pour sa part, “le Figaro” rappelle que ce bilan n’est pas isolé : "après les profits considérables affichés par les banques, plusieurs grands groupes industriels français ont présenté jeudi des résultats annuels 2004 en forte progression, voire records, et affiché de bonnes perspectives pour 2005", écrit Muriel Motte.
La journaliste signale le cas du groupe Arcelor, "qui a profité de l’explosion de la demande mondiale d’acier". Elle ajoute : "la saison des résultats est loin d’être achevée, mais les analystes attendent déjà une progression d’environ 30% du bénéfice par action des entreprises de l’indice CAC 40. (...) Les sociétés françaises ont su profiter l’an passé du dynamisme de la croissance mondiale, en dépit de la force de l’euro."
"Le cash-flow disponible des 45 plus grands groupes industriels cotés, c’est-à-dire ce qui reste dans leurs caisses après le financement de l’exploitation et des investissements industriels, a progressé de 50% en trois ans", note encore le quotidien parisien.
Citant une expertise, “le Figaro” écrit : "si la tendance actuelle se poursuit, la moitié des grands groupes français seront proches ou en situation de trésorerie nette positive en 2006".
"Dans ce contexte, les actionnaires sont particulièrement choyés", ajoute “le Figaro”, qui s’interroge : "quid des investissements et de la politique salariale ?". Si le groupe Total affirme vouloir poursuivre un "important programme d’investissement", les autres chefs d’entreprises seraient tentés, selon “le Figaro”, de continuer à rogner sur leurs dépenses, salaires et investissements compris.
Une attitude de frilosité que dénonce implicitement “le Figaro”, qui dans sa conclusion écrit que les économistes comptent sur bonne santé des entreprises "pour alimenter la croissance cette année. Via leurs investissements, leur politique salariale et leur distribution de dividendes". Ce qui, de la part d’un journal politiquement classé comme libéral, est assez étonnant.
Vers un coût toujours élevé des carburants
"Obscènes" : les profits-records des sociétés pétrolières
Les cinq plus grandes sociétés pétrolières mondiales ont réalisé 85 milliards de dollars de bénéfices nets cumulés l’an dernier. "Et le meilleur est encore à venir", affirme avec cynisme le patron de British Petroleum, cité par “Le Monde”. Ce sont "des profits obscènes", estime un syndicaliste britannique.
Près de 85 milliards de dollars, soit près de 65 milliards d’euros. C’est le montant total des profits engrangés par les cinq premiers groupes pétroliers privés mondiaux en 2004, affirme “Le Monde” dans son édition daté de samedi dernier.
Après ExxonMobil (25,33 milliards de dollars), Shell (18,5 milliards), BP (16,2 milliards) et ChevronTexaco (13,3 milliards), Total a rejoint le club des groupes qui dégagent des profits à deux chiffres (en milliards de dollars) : 11,2 milliards en 2004 (9 milliards d’euros). "Et le meilleur est encore à venir", a lâché le directeur général de BP, John Browne, avec gourmandise lors de la présentation des comptes, le 6 février.
En 2005, le prix du pétrole brut, premier facteur de croissance des bénéfices, devrait rester élevé en raison à la fois de la poursuite des croissances chinoise et indienne, de l’incertitude en Irak et de l’affaire Ioukos en Russie.
"Des profits obscènes, alors que le prix de l’essence à la pompe, du gaz et de l’électricité domestiques ne fait qu’augmenter", s’est indigné Tony Woodley, le chef du syndicat britannique T & G, qui propose d’instaurer une taxe exceptionnelle (“windfall tax”) sur les bénéfices excessifs des géants des hydrocarbures, avec le soutien de nombreux députés travaillistes. Une proposition vite écartée par le gouvernement Blair, à quelques semaines d’élections législatives outre-Manche.
Course aux réserves
Mais le débat est relancé sur l’usage que font les compagnies de leurs mégaprofits. Selon une étude de Lehman Brothers, les investissements du secteur dans l’exploration devraient s’élever à 177 milliards de dollars en 2005, soit une hausse de 5,7% par rapport à 2004. En 2004, selon l’Institut français du pétrole (IFP), les investissements engagés, dans l’ensemble du monde (hors Chine et Russie), pour l’extraction et la production de pétrole avaient progressé de 10%.
On est loin des taux de croissance des bénéfices réalisés par les majors : + 26,1% pour BP, + 48% pour Shell, + 17,7% chez ExxonMobil, + 23% pour Total (le résultat le plus fort jamais réalisé en France), + 85% pour ChevronTexaco (son meilleur résultat depuis sa création, il y a cent vingt-cinq ans).
À défaut d’investissement dans la recherche de nouvelles sources pétrolières, une véritable course aux réserves d’or noir est engagée, entre les compagnies privées elles-mêmes et avec les sociétés d’Etat des pays producteurs. Depuis plusieurs années, les compagnies extraient davantage de pétrole et de gaz qu’elles n’en découvrent. Or, selon le consultant Sanford Bernstein, pour accroître sa production de 3% l’an, une compagnie devrait atteindre 137 % de taux de renouvellement annuel de ses réserves. On est loin du compte, affirme “Le Monde”.
Les découvertes de super-gisements sont de plus en plus rares. Accéder aux immenses réserves du Proche-Orient, fermées aux investissements étrangers, est quasi impossible, sauf dans le gaz. Quant à la conquête de nouveaux eldorados pétroliers plus difficiles d’accès, elle gonfle les coûts de production (location de plates-formes, affrètement de navires et d’hélicoptères, recours aux technologies les plus sophistiquées...).
Tout semble donc réuni pour relancer le mouvement de fusions-acquisitions au sein du secteur, conclut “Le Monde”.
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