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François Hollande sollicité par le CAC 40
31 octobre 2012, par
Les patrons de l’Association française des entreprises privées (AFEP) ont proposé dans une lettre à François Hollande leur « pacte pour relancer la croissance et l’emploi ». Ces derniers demandent un « choc de compétitivité » porté principalement par les contribuables.
L’AFEP qui regroupe la quasi-totalité du CAC 40 et des grandes entreprises françaises a exposé leur conception de la compétitivité à moins d’une dizaine de jours de la publication du rapport Gallois sur le sujet.
Du jamais vu
Cet appel est une première. Les grands patrons du CAC 40 écrivent, le 28 octobre dans le "Journal du Dimanche", au Chef de l’Etat, afin qu’il prenne en compte leurs propositions sur la compétitivité. Ce courrier arrive alors que François Hollande a promis jeudi 25 octobre, un « pacte » de compétitivité de l’économie française, tandis que les patrons réclamaient un « choc ». En aval, le Président avait assuré que ce pacte de compétitivité s’inspirerait du rapport Gallois.
Le rapport qui sera rendu le 5 novembre par Louis Gallois, ancien patron d’EADS, propose d’engager un « choc de compétitivité », jetant le trouble au sein du gouvernement. Ce dernier doit remettre au gouvernement ses propositions sur les moyens de relancer la compétitivité des entreprises françaises, alors que la part du marché mondial de la France est tombée depuis 1990 de 6,2% à 3,6%, a indiqué "Le Monde". En réponse à François Hollande, les patrons du CAC 40 proposent plusieurs mesures permettant à l’Etat d’économiser « 60 milliards d’euros au cours des cinq prochaines années » , soit 3 points de produit intérieur brut.
Peser les cotisations patronales sur les contribuables
Ces derniers préconisent de baisser les cotisations sociales de 30 milliards d’euros sur deux ans. Cette réduction ne devrait concerner que « les salaires moyens » et serait financée pour moitié par un relèvement de la TVA à 21%, contre 19,6% actuellement. De plus, les grands groupes demandent également une baisse de l’impôt des sociétés « au niveau de nos voisins européens ».
Des avis divergents s’élèvent pour dénoncer cette proposition qui ferait porter à tous les contribuables le poids des cotisations sociales des entreprises, déjà prélevées sur les paies des salariés. Sous couvert de compétitivité et de relance de l’économie, les grands patrons veulent transférer leurs cotisations sur les impôts.
Sur le plan environnemental, ils estiment qu’« il faut se donner les moyens d’explorer et d’exploiter nos ressources nationales comme les gaz de schiste » et « rester pragmatique » dans la mise en œuvre de la transition énergétique, « qu’il s’agisse de réduire nos émissions de CO2 ou notre exposition à la production d’électricité d’origine nucléaire » a indiqué la lettre.
Alors que le monde s’oriente vers des énergies renouvelables et un développement durable, les patrons du CAC40 proposent des mesures remettant en cause le travail d’analyse, de prévention et d’informations, réalisées depuis des années par les scientifiques et les écologistes. Ils prônent un modèle économique a contrario de celui exposé au cours ces trois dernières années et basé sur l’économie verte. Le CAC 40 tente de conserver, voire de remodeler un système arrivé à son terme, et reconnu comme tel, depuis le début de la crise économique et financière internationale. Alors que le monde s’oriente vers des énergies renouvelables et un développement durable, les patrons du CAC40 proposent des mesures remettant en cause le travail d’analyse, de prévention et d’informations, réalisées depuis des années par les scientifiques et les écologistes. Ils prônent un modèle économique a contrario de celui exposé au cours ces trois dernières années et basé sur l’économie verte. Le CAC 40 tente de conserver, voire de remodeler un système arrivé à son terme, et reconnu comme tel, depuis le début de la crise économique et financière internationale.
Céline Tabou
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