Très bonne santé financière à La Région

Les grands projets de la mandature seront réalisés

20 octobre 2005

La Région est dans situation financière saine qui va permettre aux élus de mener à bien les grands chantiers de la mandature, tout en travaillant à créer les conditions pour faire face à une baisse éventuelle des crédits européens. Cette bonne santé n’annonce pas une politique de laxisme, mais la poursuite d’une politique de rigueur.

Les responsables des collectivités partagent une grande incertitude sur les perspectives financières des prochaines années pour plusieurs raisons : l’augmentation des taux d’intérêt de la Banque européenne d’investissement, sincérité ou non du budget 2006 actuellement débattu, réforme possible des mesures de défiscalisation, les liens entre transfert de compétence et transfert financiers...
La Région a obtenu les résultats d’une étude d’un cabinet de consultant à Paris, le prestigieux cabinet Klopfer, spécialiste des collectivités locales. Cette étude montre que le Conseil régional de La Réunion possède un potentiel d’investissement exceptionnel, que n’ayant mobilisé aucun emprunt depuis 2003, il a préservé une forte capacité de prêt, et que les leviers fiscaux présentent une marge puisqu’ils n’ont pas été mobilisés. Pour le président de la Région, Paul Vergès, c’est là "le résultat d’une politique de rigueur qui place sur l’ensemble des Régions, La Réunion en deuxième place en pourcentage d’investissement. Mais c’est devant nous que sont les défis."

Les chantiers seront achevés

Cette bonne santé financière du Conseil régional permet aux élus de confirmer que les travaux de la Route des Tamarins et la construction de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise seront achevés avant la fin de leur mandat. Dans le contexte général difficile actuel, Paul Vergès fait preuve d’un "optimisme raisonnable et raisonné" et "ne baisse pas la garde."
Lors de sa récente visite dans l’île, le numéro 2 du gouvernement voulait visiter la Route des Tamarins en regard des fonds européens conséquent qu’elle mobilise. Le 30 septembre dernier la commission de Bruxelles a classé le chantier comme grand projet européen, ce qui permet de mobiliser plus de volume financier, mais Paul Vergès souligne que la Région assume seule 91% du coût. C’est sûrement à cette performance que Nicolas Sarkozy aurait pu rendre hommage.

Réparer une erreur d’aménagement fondamentale

Paul Vergès annonçait également qu’il y a de fortes chances que l’itinéraire du Tram Train passe par la montagne et il s’en félicite car il y voit "la réparation d’une erreur d’aménagement fondamentale", commise à la fin des années 50 quand il s’agissait de penser la liaison entre Le Port et Saint-Denis et que le PCR défendait un tracé par le haut, pour des raisons de qualité de vie et de préservation des terres agricoles.
Initialement prévu pour aller de Saint-Benoît à Saint-Joseph, devant les prises de positions de la CIREST et de la CIVIS qui lui préfèrent le bus et doutaient des capacités de financement, le Tram-Train se fera entre Gillot et Saint-Paul. Sa livraison est prévue pour 2013. C’est une certitude, affirme Paul Vergès, puisque comme l’a montré l’étude : "nous avons la capacité financière de le faire." Il ne désespère pas que les communes qui ont rejeté le Tram-Train revoient avec le temps leur opinion et que le chantier se poursuive. De même la Route des Tamarins qui sera livrée au plus tard début 2009 devrait se poursuivre vers le Nord jusqu’à la route de la Montagne et vers le Sud jusqu’aux Lianes, en restant à moyenne altitude. Cela est nécessaire à l’équilibre de La Réunion et à son développement harmonieux, surtout dans le cadre de mise en valeur des Hauts.

Eiffel


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