
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le gouvernement n’a plus d’argent
3 septembre 2010, par
Dans un courrier adressé aux parlementaires, le ministre du Budget François Baroin a expliqué que pour retrouver dès 2013 de nouvelles ressources fiscales, il faudrait augmenter la CRDS, un impôt créé en 1996, pour combler la dette de la sécurité sociale. Mais comme cet impôt est intégré au bouclier fiscal, les plus riches ne seront pas concernés par cette diminution programmée de leur pouvoir d’achat.
Dans le but de faire des économies, François Baroin, ministre du Budget, préconise « l’apport de ressources nouvelles à partir de 2013, que ce soit par la suppression de nouvelles niches fiscales et sociales ou à défaut, par une hausse progressive de la CRDS ». Cette contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) est calculée sur 97% du salaire brut (ou de l’allocation de chômage).
Le gouvernement a également décidé de s’en prendre aux niches fiscales et sociales, qui représentent, selon "Le Figaro", un manque à gagner de 115 milliards d’euros, en 2010. Ces niches doivent être réduites de 10 milliards selon la loi de Finances pour 2011. Le projet de loi sur le budget doit être rendu d’ici à la mi-septembre, et le projet de loi de finances (PLF) devrait être présenté en Conseil des ministres, probablement le 29 septembre.
Pas touche au bouclier fiscal
Nicolas Sarkozy avait promis, durant la campagne présidentielle 2007, qu’il n’augmenterait pas les impôts, et réduirait la dette et le déficit par des économies sur les dépenses existantes. Ce revirement politique ne profite en aucun cas aux bas salaires, ou aux personnes sans activité. Car se seront d’abord eux qui devront mettre la main à leur porte-monnaie pour payer cette hausse d’impôt.
L’annonce de François Baroin devrait relancer le débat sur le bouclier fiscal, auquel le gouvernement a intégré la CRDS. De fait, en cas de hausse de la contribution au remboursement de la dette sociale, les plus hauts revenus seront épargnés. Et elle a provoqué des remous au sein même du gouvernement, puisque la ministre de l’Économie, Chrisitine Lagarde, a annoncé hier qu’aucune hausse d’impôt n’était prévue avant la présidentielle de 2012.
La Réunion en tête des économies
À La Réunion, la destruction des grands chantiers par Didier Robert a permis à l’État de faire une économie de 3 milliards d’euros. Les décisions du président de Région ont en effet remis en cause le Protocole de Matignon signé en 2007, dans le but de financer le tram-train et la route du littoral.
Quant à la question des dépenses de l’État, force est de constater que deux ans d’atermoiements autour de la défiscalisation ont permis au final au gouvernement de faire une belle économie. Car un logement qui ne se construit pas à La Réunion, c’est une dépense en moins pour l’État.
Céline Tabou
La politique du gouvernement inquiète le MEDEF-Martinique
Dans un communiqué diffusé lundi, le président du MEDEF-Martinique affirme que « la crise de 2009 dans les DOM, le plafonnement de l’aide à l’investissement outre-mer et le rabot de la défiscalisation du logement subi dans le cadre de la loi de développement économique des outre-mers ont engendré une situation économique très difficile sur ces territoires ainsi qu’une perte totale de confiance des investisseurs ». Et de préciser que « la défiscalisation outre-mer reste aujourd’hui le seul moyen efficace de drainer de l’épargne dans ces économies afin de créer ou de maintenir l’emploi sur ces territoires, où le taux de chômage dépasse largement les 20% ».
La fin programmée de l’aide à l’investissement dans le logement libre et intermédiaire « a totalement stoppé les investissements sur ce secteur » et « la mise en place annoncée de l’aide à l’investissement dans le logement social tarde à se faire », écrit le patron du MEDEF-Martinique cité par l’AFP.
Autrement dit, en Martinique, même le MEDEF compte les victimes de la politique du gouvernement !
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)