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Une avancée obtenue grâce à la mobilisation des députés martiniquais
19 juillet 2012, par
Dans sa conférence de presse du 5 juillet dernier, le Parti communiste réunionnais avait alerté sur les discriminations subies par les Réunionnais dans les embauches dans la fonction publique. Y mettre fin est possible. En effet, grâce au travail de leurs députés, les Martiniquais viennent d’obtenir une avancée considérable. À la Martinique, des députés défendent les intérêts de leur pays, à La Réunion, des députés se contentent de parler quand les médias sont là, mais n’agissent pas, c’est toute la différence.
La Martinique est un pays où la situation est très grave, mais à un degré moindre que La Réunion. Cela n’empêche que grâce au travail de trois députés, elle vient d’obtenir une avancée. Dans l’Éducation nationale, les Martiniquais seront prioritaires. Mardi, lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale, Alfred Marie-Jeanne, avec le soutien de Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Aerot, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale sur le scandale des Martiniquais qui ont déjà enseigné dans leur pays, qui ont été reçus au concours, mais qui sont expédiés en France alors qu’il existe des postes à pourvoir dans leur pays.
Face à la détermination clairement affichée, le ministre a annoncé une avancée pour les Martiniquais : « permettre que tous les contractuels ayant réussi le concours et ayant exercé en Martinique, soient affectés en Martinique ».
Cette revendication est partagée par les jeunes Réunionnais qui sont contraints à la précarité malgré leurs diplômes. Elle est soutenue par le Parti communiste réunionnais qui la répète à chaque conférence de presse. Mais à la différence de la Martinique, les députés de La Réunion semblent plus préoccupés par autre chose. Et comme aucun n’a posé le problème mardi au ministre, à quoi ont-ils donc servi ?
M.M.
Éducation nationale
Les nouveaux enseignants Martiniquais seront affectés en Martinique
Voici la retranscription de la question posée par le député martiniquais Alfred Marie-Jeanne, et la réponse du ministre de l’Éducation nationale.
Question du député Alfred Marie-Jeanne
La question s’adresse à Monsieur Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale
Mes collègues Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azerot s’associent à ma question.
Monsieur le Ministre,
Du sommet de l’État en passant par le premier Ministre, le gouvernement à l’unisson a réaffirmé avec force, que la jeunesse et l’éducation étaient la priorité du quinquennat.
Il a été annoncé que les créations d’emplois publics seraient réservées dabou dabo, c’est-à-dire en premier lieu à l’enseignement.
L’éducation s’est vue attribuer 89,5 millions de crédits supplémentaires pour financer les recrutements prévus à la rentrée de 2012.
Mais paradoxe en Martinique,
Des enseignants diplômés de l’Université ayant exercé leur fonction pendant des années, lauréats des concours qui viennent de se dérouler sont nommés contre leur gré, dans des académies de Créteil, de Versailles et autres, alors même que les postes existent sur place et sont occupés par eux.
Ces nominations ne sont pas une récompense, et encore moins une promotion. Elles sont vécues comme une véritable punition.
Monsieur le Ministre,
Vous pouvez régler ce problème
C’est une question de bon sens.
C’est une exigence de justice.
Réponse du Ministre
M. le président. La parole est à M. le ministre de l’Éducation nationale.
M. Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale. Comme vous le savez, monsieur le député, les cinq dernières années ont été, pour la précédente majorité, l’occasion de mettre en œuvre un plan social sans précédent dans la fonction publique, en particulier dans l’éducation nationale, avec la suppression de 77.000 postes.
La suppression de ces 77.000 postes s’est faite essentiellement sur les zones les plus difficiles, en particulier dans les territoires ultra-marins. Ainsi, 100 postes ont encore été supprimés à la rentrée 2012 dans les lycées de Martinique.
Notre gouvernement a pris l’engagement de rétablir la situation et de réparer, durant le quinquennat, le mal qui a été fait à notre jeunesse et à l’école de la République.
D’ores et déjà, des mesures ont été prises. Comme vous le savez, les lauréats des concours précédents doivent accepter, ayant pris part à un concours national, les affectations qui leur seront attribuées, où que ce soit, sous réserves de conditions particulières d’un point de vue social ou de santé.
Cependant, afin de remédier aux difficultés créées par la majorité précédente, qui blessent les territoires ultramarins, j’ai pris la décision, pour la rentrée 2012, de permettre que tous les contractuels ayant réussi le concours et ayant exercé en Martinique, soient affectés en Martinique.
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