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Assemblée plénière du Département de La Réunion
2 décembre 2024
A l’occasion de la séance plénière du 27 novembre au Département, les conseillers départementaux ont débattu des orientations budgétaires de l’année prochaine. L’élu communiste Jean-Yves Langenier a évoqué « la grande incertitude » autour du budget, appelant à « l’acte III de la décentralisation ».
« 2025 sera une année particulièrement difficile en raison du contexte national et international que traverse le pays. Malgré tout, en matière d’urgence sociale, les efforts seront maintenus », a annoncé le président Cyrille Melchior.
Ce dernier a tenu à être rassurant en attestant que « même si des incertitudes planent, par rapport à l’issue incertaine du Projet de loi de finances 2025 et à son impact sur les budgets, quand on a en charge l’accompagnement des plus vulnérables, nous devons répondre présents et être au rendez-vous. S’il y a des baisses, ce ne sera pas sur les aides sociales ».
Le gouvernement a annoncé que plusieurs territoires d’Outre-mer seront exemptés de l’effort de 5 milliards d’euros demandé par Matignon, afin de baisser le déficit public. En effet, 20 départements “sensibles” ont été écartés de l’effort et seront exonérés de tout prélèvement de recettes de fonctionnement. Parmi eux, les départements de la Guadeloupe, de La Réunion et de Mayotte ainsi que les collectivités territoriales uniques de la Guyane et de la Martinique.
Cependant, le Département de La Réunion devra faire face aux gels des dotations et des fonds de péréquation. « Cela revient à une baisse des recettes », a admis Cyrille Mechior. Ce dernier a expliqué que les dotations seront gelées à 1 milliard, or les dépenses du Département s’élèvent pour 2025 à 1,27 milliard d’euros. Le Département doit alors trouver les 27 millions manquants. « On va donc devoir faire des économies en 2025 », a assuré ce dernier.
Pour l’élu communiste, Jean-Yves Langenier, « réfléchir sur les orientations budgétaires 2025 est un exercice compliqué, car on est dans un contexte économique, social et environnemental très compliqué. On est dans une grande incertitude concernant l’évolution du budget de l’État, qui va soit être adopté par le vote, soit par un 49.3 ».
Jean-Yves Langenier a déploré « une incertitude qui pèse sur nous car on est dans un contexte difficile et une baisse du budget ». Il a évoqué la décentralisation qui a donné une autonomie financière aux collectivités et une capacité via la fiscalité d’avoir des recettes, « mais cette autonomie financière a été vidée de son sens. On est désormais dépendant des dotations de l’Etat ».
« Au niveau national, il faut tourner la page et redonner aux collectivités la possibilité de disposer véritablement de moyens nécessairs à leur développement et aller ainsi vers l’acte III de la décentralisation », a conclu Jean-Yves Langenier.
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