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Petite revue de presse après le discours de politique générale de Jean-Pierre Raffarin
7 avril 2004
"À peine reconduit à Matignon, Jean-Pierre Raffarin a fait montre d’un réel mépris pour le vote des Français", estime “L’Humanité” d’hier qui s’interroge : "mais où donc se trouvait Jean-Pierre Raffarin au soir du 28 mars ? (...) Face à l’hémicycle du Palais-Bourbon, on aurait cru un Premier ministre revenant d’une autre planète. Reconduit à son poste après une berezina électorale sans précédent, on aura attendu en vain, tout au long de son discours, qu’il évoquât le résultat des élections, qu’il dît, au moins, comment il envisageait de tenir compte du message des urnes".
"Tout s’est passé comme si, sachant son temps politique compté, le Premier ministre en sursis voulait bien faire comprendre que le libéralisme ravageur et son corollaire, la guerre aux pauvres, vont s’intensifier dans les prochains mois", poursuit l’éditorialiste de “L’Humanité”. "Parmi les succès dont il a crédité son action, il a mentionné la réforme des retraites (c’est-à-dire l’allongement des cotisations et la réduction des pensions), les privatisations, les baisses des impôts et des charges (dont ne profitent évidemment pas les plus pauvres !), l’"assouplissement " des 35 heures, le RMA, qui met à disposition des entreprises des travailleurs sous-payés et avec exemption de charges... Toute une politique massivement sanctionnée par les électeurs, dont Jean-Pierre Raffarin annonce pourtant la poursuite et l’intensification", déplore “L’Humanité”.
Pour “Le Monde” daté d’hier, "le Premier ministre a tenté de concilier une politique d’orientation libérale, et la priorité donnée à la "cohésion sociale". Annonçant que la "politique de privatisation dans le secteur concurrentiel" allait être "accélérée", il a, conformément au souhait du chef de l’État, mis l’accent sur la nécessité de préserver le "pacte social"".
"Derrière un discours lu d’un ton monocorde, dépourvu de ses habituelles formules, le Premier ministre a tenté de maintenir le cap défendu depuis deux ans et refusé de renier son bilan", constate “Le Monde”. "Le chef du gouvernement a juste concédé qu’"il y a eu des erreurs, il y a eu des lenteurs". "Elles seront corrigées", a-t-il promis. Cependant, à sept reprises, le mot de "réforme" aura été prononcé. Un défi au président de la République qui, lors de son intervention télévisée du 1er avril, lui avait pourtant conseillé "d’employer moins ce mot"".
Pour sa part, dans son édition d’hier, “le Figaro” relève que "dans son troisième discours de politique générale, Raffarin s’est montré chiche en annonces aussi bien qu’en perspectives". Et d’affirmer que "puisqu’il est toujours à Matignon, Jean-Pierre Raffarin est donc décidé à aller aussi loin qu’il le peut". "À ses yeux, la dynamique économique est le meilleur carburant de la justice sociale", poursuit le journal qui conclut : "le Premier ministre s’est montré peu explicite sur les moyens de ramener les déficits publics sous la barre des 3% du PIB. Nicolas Sarkozy y pourvoira..."
Selon “Libération” du 6 avril, "Raffarin 3 reste Raffarin 2. Le grand “adaptateur” de la France -le mot “réforme”, selon le souhait de l’Elysée, doit être utilisé le moins possible et toujours affublé de “juste” - demeure libéral, persuadé que la “France ne peut pas réussir sans travailler davantage”". "Raffarin est “fier” de son passif, même si cela a valu à la droite d’être remerciée aux régionales", écrit le journal parisien. "Il admet des “erreurs, des lenteurs”, mais ne détaille pas lesquelles, ce qui ne rassure guère", poursuit-il. "Sur son Golgotha, le Premier ministre n’a plus la passion. Pas de quoi donner la foi à sa majorité qui, à l’issue de sa prestation, l’a mollement applaudi".
Le Premier ministre a du mal à convaincre ses alliés
Dans un article paru hier, “Libération” a repris des déclarations de parlementaires de la majorité. Force est de constater que le discours de politique générale de Jean-Pierre Raffarin a du mal à convaincre au sein de sa propre majorité.
"Christine Boutin (UMP, Yvelines) (...) : "Il n’y avait pas d’enthousiasme, pas de souffle, pas de perspectives. Nous attendions une vision sociale et c’est un catalogue de mesurettes qui est présenté. Où est l’élévation de la pensée ? Raffarin est là par du sens du devoir mais il est trop affaibli pour rebondir". La déception est unanime. Alors, certains se consolent comme ils peuvent : "J’ai entendu que l’on maintenait le cap sur les réformes, c’est là l’essentiel", explique Hervé Mariton (UMP, Drôme). D’autres cherchent des excuses, comme Georges Tron (UMP, Essonne) : "Il a fait au mieux dans un contexte difficile, car les députés sont marqués par la défaite et ne peuvent pas faire comme s’il ne s’était rien passé." Le libéral Hervé Novelli, qui a vu trois de ses amis entrer au gouvernement à l’occasion du remaniement, n’arrive pas non plus à cacher son inquiétude : "Le problème de Jean-Pierre, c’est qu’il doit faire la synthèse entre l’action économique et la demande sociale. Il essaie de le faire, mais il a du mal. Moi, j’ai du mal à le soutenir mais je le fais." "On sent qu’il n’y a plus de jus", soupire un autre de ses collègues UMP.
À l’UDF, qui a pourtant voté la confiance au gouvernement, les critiques sont encore plus assassines. "C’était pathétique. J’attendais un cap, une voie et surtout la traduction d’une nouvelle politique depuis ce qui s’est passé dans les urnes. Or je n’ai pas entendu dans la voix du Premier ministre ce qu’a dit le président de la République. J’attends maintenant de voir ce que va faire Jacques Chirac", se désole Hervé Morin (UDF, Eure). Même tonalité chez son collègue François Sauvadet (UDF, Côte-d’Or) pour qui "le temps est compté pour ce gouvernement". (...)"
Plusieurs proches d’Alain Madelin arrivent
Le parti des plus ultra-libéraux de l’UMP se renforce dans le gouvernement
Dans son édition d’hier, “Le Monde” constate que la nouvelle composition du gouvernement est riche d’enseignements :
"Plusieurs proches d’Alain Madelin et ex-membres de Démocratie libérale ont fait leur entrée au gouvernement. Ils plaident pour l’allégement des charges et la réduction des dépenses publiques.
La composition du gouvernement Raffarin III fait la part belle aux libéraux. Cette tendance est indéniable, même si elle s’est trouvée momentanément éclipsée par la tonalité "sociale" de l’intervention télévisée de Jacques Chirac et la promotion de Jean-Louis Borloo à la tête d’un vaste ministère de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale.
Des proches d’Alain Madelin, François d’Aubert et François Goulard, et d’autres libéraux comme Nicolas Forissier ont profité du remaniement pour faire leur entrée au gouvernement. Nommé ministre délégué à la recherche, M. d’Aubert a été vice-président exécutif de Démocratie libérale (DL), le parti auquel appartenait Jean-Pierre Raffarin et que présidait M. Madelin jusqu’à sa fusion au sein de l’UMP. Le nouveau secrétaire d’État aux transports, M. Goulard, était secrétaire politique national de DL. C’est à eux qu’Alain Madelin avait confié la tâche de réorganiser son parti, en novembre 2000, dans la perspective de sa campagne présidentielle (...)".
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