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Avec l’Union PCR-Progrès, l’espoir de faire sauter les blocages au développement de La Réunion
23 octobre 2015, par
Dans trois jours, les derniers chiffres du chômage seront connus. Ils souligneront le bilan du président de Région sortant et montreront aussi toutes les limites des promesses des candidats Didier Robert et Bello-Annette qui disent vouloir créer des dizaines de milliers d’emplois sans changer le système. Alors que le besoin de changer de modèle fait l’objet d’un constat largement partagé, seule l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité est prête à passer du constat aux actes, afin d’offrir aux Réunionnais l’espoir de changer de système, la condition nécessaire à l’inversion de la courbe du chômage.
La semaine prochaine commencera le 26 octobre par la publication d’une information capitale : les chiffres du chômage. En France, cette information ne passe pas inaperçue. Elle est largement traitée dans les médias, d’autant plus que François Hollande a fait de l’inversion de la courbe du chômage la condition à une candidature pour un second mandat de président de la République.
À La Réunion, le taux de chômage est trois fois plus important qu’en France. Plus de la moitié des jeunes sont condamnés à être privés d’emploi. Mais cette information est trop souvent minimisée alors qu’elle est le problème numéro un à La Réunion.
Fin septembre, Pôle emploi avait annoncé que 178.910 Réunionnais étaient en août dernier officiellement à la recherche d’un emploi, la moitié sont au chômage depuis plus d’un an, et seulement 60.500 sont indemnisés. Ce nombre ne recouvre pas la totalité de la crise, car une partie des travailleurs au chômage ne s’inscrivent plus à Pôle emploi. D’autres sont radiés alors qu’ils sont sans activité professionnelle.
Ces données sont tout d’abord une partie du bilan du président de Région sortant. Dès son arrivée, il a cassé les projets dont le financement avait été acquis par Paul Vergès. La conséquence, c’est la montée en flèche du chômage. Toutes les opérations de communication lancée au cours des cinq dernières années n’ont pas changé la tendance. Faute d’une politique adaptée à la situation, le mandat de Didier Robert a été celui du record historique du nombre de chômeurs.
Il n’est pas le seul responsable de cette augmentation. Quand Gilbert Annette et Huguette Bello sont arrivés à la tête des mairies de Saint-Denis et Saint-Paul en 2008, ils ont eux aussi stoppés des projets créateurs d’emplois. À Saint-Denis, le chantier du Pôle océan a été stoppé. 7 ans plus tard, la zone est restée un terrain vague. Ce n’est que depuis quelques mois que deux immeubles d’habitation sortent de terre en zone périphérique. C’est bien peu pour compenser les dégâts à l’emploi. Le Zénith intercommunal a subi le même sort. 7 ans plus tard, le site est un parking.
À Saint-Paul, Huguette Bello a stoppé le projet d’hippodrome. Des jeunes étaient pourtant déjà partis en France se former aux métiers du cheval. Quant aux sommes dépensées par les Réunionnais dans les paris hippiques, elles alimentent une filière en France alors qu’une partie aurait pu servir à créer des emplois à La Réunion.
Ces décisions politiques ont aggravé une crise structurelle. Comme les gouvernements qui se sont succédé n’ont jamais soutenu le développement de La Réunion, le nombre de demandeurs d’emploi n’a cessé d’augmenter. Malgré l’exil en France d’une grande partie de la jeunesse organisé depuis les années 1960, le chômage de masse touche La Réunion depuis plus de 40 ans.
Aujourd’hui, les responsables de l’aggravation du chômage promettent des dizaines de milliers d’emplois tout en réalisant le tour de force de ne pas changer le système et d’ignorer les rendez-vous inévitables du prochain mandat des conseillers régionaux. Didier Robert et Bello-Annette passent sous silence la fin du quota sucrier en 2017 et ses conséquences : 18.000 emplois menacés. Ils refusent d’informer la population sur les effets de la mondialisation : remise en cause de l’octroi de mer et ouverture de toutes nos productions à la concurrence des pays voisins avec l’application des APE. Ils oublient aussi de citer la fin de la défiscalisation en 2017, alors qu’aucun dispositif de remplacement pour attirer les crédits ne soit pour le moment garanti.
La somme de ces crises, ce sont plusieurs dizaines de milliers de Réunionnais qui risquent de perdre leur emploi. Comment croire aux promesses de baisse du chômage de Didier Robert ou Bello-Annette dans ces conditions ?
Seule l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité conduite par Patrick Lebreton informe la population sur la réalité de ces crises, et appelle les Réunionnais à s’organiser pour résister.
Les menaces sur l’emploi découlent en grande partie d’une impossibilité : les verrous institutionnels sont tels que les Réunionnais ne peuvent défendre directement leurs intérêts. Dans les négociations des APE, nos voisins peuvent exclure des secteurs stratégiques de la concurrence. Les Réunionnais n’ont pas le droit de le faire. C’est ainsi que toute la production agricole et industrielle est menacée, sans oublier les services à la merci d’une délocalisation.
Pour la canne à sucre, tout dépend de l’Union européenne qui a la responsabilité de signer des accords commerciaux au nom des Réunionnais sans être obligée de les consulter. Résultat : dans deux ans, ce sera pour la confrontation directe avec le marché mondial.
De plus, des pans entiers de l’économie réunionnaise sont passés sous contrôle d’entreprises extérieures : l’électricité, énergie des transports, distribution, grandes entreprises du BTP, télécommunication, gestion de l’eau et même l’industrie sucrière.
Seule l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité conduite par Patrick Lebreton revendique une rupture avec ce système qui prive les Réunionnais du pouvoir de gérer leurs affaires. Dans les propositions qui constituent le socle de l’Union PCR-Progrès, le pouvoir aux Réunionnais est en bonne place. Au début de l’année prochaine, le gouvernement mettra en débat à l’Assemblée nationale deux projets de loi sur l’Outre-mer. Le premier traitera de la lutte contre les inégalités, tandis que le second mettra en débat la réforme institutionnelle. C’est le moment de faire entendre des propositions pour que les Réunionnais puissent avoir le droit de peser sur les décisions qui concernent leur avenir.
Aujourd’hui, ce besoin de responsabilité nouvelle fait l’objet d’un constat largement partagé, ce qui constitue une victoire idéologique de première importance pour le PCR. Mais seule l’Union des Forces de Progrès pour le Développement et l’Égalité est prête à passer du constat aux actes, afin d’offrir aux Réunionnais l’espoir de changer de système, la condition nécessaire à l’inversion de la courbe du chômage.
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